tradition bien de chez-nous
Louise Guérin a préparé un bon plat chaud pour réchauffer tout le groupe de pêcheurs présents samedi dernier à L’Orignal —photo Élise Merlin
Ici, une cabane aménagée, il y a même de la place pour y dormir et y passer le weekend. —photo Élise Merlin
les unes près des autres, sur la rivière. Dans la cabane de Louise Guérin, tout le monde dort ensemble, sur les matelas installés par terre et sur le côté, et ce n’est pas le froid qui va arrêter la petite famille. Il y a trois ans, le mari de Louise a installé un poêle qui chauffe amplement cette petitemaison, une plaque chauffante qui leur permet également de préparer de bons plats chauds pour toute l’équipe de pêcheurs, bref, une cabane
nettement équipée où l’on retrouve tout ce dont on a besoin. C’est essentiellement de la pêche au doré que les pêcheurs de L’Orignal font cette année. « Habituellement c’est du brochet, mais nous n’en avons pas encore pris cette année, nous avons eu beaucoup de dorés et quelques perchaudes, a confié Sylvain Lemay, un pêcheur passionné. Nous avons deux lignes par personne par permis de
pêche. Nous avons une belle profondeur de 10 à 12 pieds, pour pêcher le doré c’est parfait. C’est un bon spot L’Orignal, çamord pas mal », s’est exprimé M. Lemay. C’est une vingtaine de trous dans la glace que Sylvain Lemay et ses proches auront fait samedi dernier et en début d’après-midi, ils avaient près d’une douzaine de poissons. M Lemay éprouve une véritable passion pour ce sport et c’est grâce à son grand-père
qu’il l’a appris. Il n’hésite d’ailleurs pas à transmettre sa passion à ses neveux et nièces. C’est jusqu’à tard dans la soirée que les pêcheurs resteront à guetter les cannes à pêche pour voir si un poisson a mordu à l’hameçon. À la fin de la saison, certains, comme Louise Guérin, font un grand souper avec tous les poissons péchés durant cette saison hivernale.
Le Carillon, Hawkesbury ON.
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Le vendredi 10 février 2017
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