Carillon_2012_10_03

Point de vue

OPINION

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La citoyenneté n’est pas à vendre

Un défi complexe Est-ce que c’est possible de faire une piastre avec un service public?

Lettre à la rédaction La citoyenneté canadienne n’est pas à vendre. Notre gouvernement conservateur prend les mesures qui s’imposent pour retirer la citoyenneté canadienne et le statut de résident permanent aux personnes qui n’ont pas respecté les règles applicables et n’ont pas hésité à mentir, à tricher et à frauder pour réussir à obtenir la citoyenneté. Posséder la citoyenneté canadienne est un honneur et un privilège. Nous appli- querons fermement les lois canadiennes à l’endroit des personnes qui la déprécient par la fraude. Les enquêtes menées par notre gouvernement en lien avec la fraude en matière de résidence continuent à prendre de l’ampleur. En effet, près de 11 000 personnes pour- raient être impliquées et avoir menti aux fins d’acquérir la citoyenneté canadienne ou de conserver leur statut de résident permanent. Nous avons déjà entrepris de révoquer la citoyenneté de 3100 citoyens qui l’ont acquise frauduleusement. Il est choquant d’apprendre, comme l’ont démontré des enquêtes criminelles, qu’une famille de cinq personnes peut avoir payé jusqu’à 25 000 $ sur quatre ans pour créer l’illusion qu’elle résidait au Canada. Ces fraudes causent des torts aux familles canadiennes. Ceux qui obtiennent illégale- ment la résidence permanente ou la citoyenneté peuvent ensuite bénéficier d’une édu- cation, de soins de santé et d’autres prestations sociales financés par les contribuables canadiens sans jamais y avoir eux-mêmes contribué. Elles causent aussi des torts à la majorité des immigrants qui arrivent au Canada en respectant les règles avec honnêteté et intégrité. Nous voulons créer un système d’immigration qui attire au Canada les meilleurs et les plus brillants tout en protégeant notre système d’immigration contre les personnes qui voudraient abuser de notre générosité. Pierre Lemieux Député fédéral de Glengarry-Prescott-Russell

aucune discussion publique préalable, le comité est arrivé avec une proposition disant qu’il était primordial que la proposi- tion soit adoptée toute de suite. On peut comprendre que M. Anderson souhaitait un engagement de la municipa- lité avant le début de la saison de hockey. Mais, c’est difficile à comprendre pourquoi le conseil était tellement pressé d’approu- ver le contrat. Et, les contribuables peuvent demander pourquoi la ville n’a pas procédé avec un appel d’offres pour l’offre de ser- vice de la gestion partagée du complexe. Dans la plupart des cas, la politique municipale exige que la municipalité de- mande des soumissions avant que la ville accorde des contrats. Si la ville avait lancé un appel d’offres, il est possible que la municipalité ait reçu d’autres offres que celle de M. Anderson. Et c’est possible que d’autres gens aient eu des idées intéressantes quant à la gérance du complexe. Malheureusement, la ville a décidé de ne pas consulter le grand public avant que le conseil s’embarque dans cette expérience d’envergure. Souvenez-vous des promesses de « transparence » que les candidats avaient faites durant la dernière campagne électo- rale? En tout cas, la décision est prise et il faut donner la chance au coureur. Il faut dire que M. Anderson est un homme bien respecté dans le monde du hockey. M. Anderson promet que, grâce à une campagne de marketing agressive et des efficacités, sa compagnie, Hockey Spe- cific Training (HST), peut aider la ville à augmenter les revenus du complexe de 200 000 $ au cours d’une période de cinq ans et de réduire les dépenses de 180 000 $ durant la même période. Au cours de la première année de l’entente, HST vise une augmentation de 100 000 $ en revenus. Comme compensation, HST recevra 50 pour cent des nouveaux revenus jusqu’à concurrence de 80 000 $ par année. Une fois ce niveau atteint, HST recevra 20 pour cent des nouveaux revenus. Les membres du conseil et M. Anderson sont optimistes que l’arrangement s’avéra une situation gagnante pour les contribuables. Le com- plexe coûte chaque résident 70 $ par an- née. Si la ville réduit ce déficit, le complexe coûtera moins cher pour tout le monde. Si le plan de match de M. Anderson n’atteint pas le but visé, la ville ne perdra rien. « Le potentiel est grand », a-t-il lancé lors de la réunion au mois d’août. « La ville ne maxi- mise pas le potentiel de cette installation ». Le financement des services des loi- sirs demeure un dossier primordial. Les programmes et services qui prônent des habitudes saines deviennent de plus en plus importants. Tous les jours, on entend que les jeunes sont trop obèse et que la population est vieillissante. Afin d’amé- liorer la santé générale de notre société d’aujourd’hui et de demain, il faut que tout le monde ait accès aux loisirs et à un prix abordable. Entre temps, si tout va bien, si la nouvelle stratégie fonctionne telle qu’an- noncée, le complexe de Hawkesbury fera les nouvelles une fois de plus, pour une rai- son positive. Et c’est possible que ce nou- veau plan de match devienne un modèle d’un partenariat gagnant-gagnant.

C’est une question que les gens se posent de temps en temps quand ils pensent à leurs taxes et les dépenses des services essentiels. Dans le secteur privé, les entreprises qui ne font pas de profit ne survivent pas long- temps. Dans le secteur public, les gouver- nements, qui sont en effet des organismes à but non lucratif, ne sont pas obligés de rentabiliser les services. Les frais d’usagers financent une portion des vrais coûts; le manque à gagner est comblé par l’argent des contribuables, en taxes et subventions. Les gens ne questionnent jamais la né- cessité de payer pour les services comme la police, la protection contre les incendies et l’entretien des routes. Par contre, pour certains services comme les loisirs, les opinions sont mitigées. Par exemple, les patinoires artificielles sont très dispendieuses à opérer et elles consomment beaucoup de notre argent. Les frais utilisateurs couvrent un pour- centage des dépenses mais en bout de la ligne, les municipalités sont prises avec des déficits énormes. Les facilités sportives ne sont pas utili- sées par tout le monde, donc, pourquoi est-ce que tout le monde doit financer ces installations? C’est parce que depuis toujours, les mu- nicipalités pensent que tous les services publics bénéficient à tout le monde. C’est pourquoi toutes les municipalités qui opèrent des arénas imposent les far- deaux fiscaux récréatifs à tous leurs contri- buables. Depuis des années, les munici- palités tentent de trouver des moyens de réduire leurs pertes. Maintenant, les édiles de la ville de Hawkesbury pensent qu’ils ont trouvé une nouvelle stratégie qui sera, comme on dit, « gagnant-gagnant » pour tout le monde. Depuis l’ouverture du complexe sportif, les facilités sont un atout important et un grand défi pour la municipalité. Avec deux patinoires et une piscine, le Complexe sportif Robert Hartley est le plus grand centre de loisirs dans la région. Et il gé- nère de grandes dépenses. Dans le passé, la ville a étudié et rejeté des partenariats avec le secteur privé. Toutefois, derniè- rement, le conseil a accepté une offre de service du hockeyeur bien connu, Shawn Anderson, qui est confiant qu’il peut aider la municipalité à effacer le déficit annuel de 600 000 $ que le complexe enregistre chaque année. En gérant le complexe en collaboration avec le service des loisirs, M. Anderson, qui est copropriétaire et entraî- neur-chef de l’équipe de hockey junior A local, travaillera comme vendeur des ins- tallations. Il n’y aura pas de coupure du personnel ni de hausse des taux, avait dit le conseil municipal lors d’une séance spé- ciale tenue au mois d’août. L’offre semble bien correcte mais la façon que l’idée fut présenté au conseil soulève des questions. D’abord, la proposition fut acceptée lors d’une assemblée convoquée à 21 h. L’heure spéciale était choisie afin de s’assu- rer la disponibilité de parties intéressées. Depuis le mois de mai, un comité spé- cial du conseil a étudié plusieurs scénarios afin de rendre le complexe rentable. Sans

COMMUNAUTÉ

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Inspection par les pompiers dans Alfred-Plantagenet

nouvelles@eap.on.ca PLANTAGENET | Le programme de dé- tecteur de fumée a été conçu pour livrer de l`information en matière de sécurité incendie et d`instruire la communauté sur l`importance d`avoir un détecteur de fumée dans toutes les habitations. Durant les soirées du mois d`octobre, les pompiers du Service des incendies d`Alfred-Plantagenet feront du porte-à- porte pour vérifier le bon fonctionnement des détecteurs de fumée dans les maisons unifamiliales, maisons de ville et maisons jumelées. De plus, ils vous informeront sur le bon fonctionnement des détecteurs de fu- mée dans le but de vous protéger en cas d`incendie.

Le service d`incendie d`Alfred-Planta- genet s`assurera qu`il y a bien un détecteur de fumée fonctionnel sur chaque plancher et à l`extérieur des chambres à coucher de votre habitation. « La plupart des incendies se produisent pendant la nuit lorsque les gens dorment. Il est donc important de savoir quoi faire quand le détecteur de fumée sonne, pré- cise le directeur du Service des incendies d`Alfred-Plantagenet, Dominic Côté. Un détecteur de fumée fonctionnel vous donnera le temps nécessaire pour sortir en toute sécurité. » Pour plus d`information sur le pro- gramme de détecteur de fumée, visitez le site : www.alfred-plantagenet.com ou con- tactez le 613 673-4797.

19 500 copies

Fondé en 1947

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca

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