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Tests de l’OQRE à l’élémentaire Un taux d’échecs de 35,12 % à Cornwall
ANH KHOI DO anhkhoi.do@eap.on.ca
Quinze écoles élémentaires de Cornwall ont enregistré une moyenne d’échec de 35,12 % aux tests de l’Office de la qualité et de la responsabilité en éducation (OQRE) en 2012. C’est ce qu’indique le rapport annuel sur les écoles élémentaires de l’Ontario publié par l’Institut Fraser. Ce groupe de réflexion politique et économique, qui est connu pour ses positions en faveur d’une économie dérèglementée, a compilé des données sur le rendement des élèves de troisième et de sixième année aux tests de lecture, d’écriture et de mathématiques de l’OQRE. Sur quinze écoles élémentaires, il n’y a que six écoles qui affichent un taux d’échec inférieur à 25%. L’école élémentaire anglo-catholique St. Anne trône au sommet avec un score 8,2 %. Elle est suivie par l’École élémentaire catholique Notre-Dame (11,3 %), l’École élémentaire publique Rose des vents (14,4%), laViscount Alexander Public School (20,6 %), l’école élémentaire catholique Marie-Tanguay (23 %) et l’Eamer’s Corners Public School (23,8 %). Deux écoles élémentaires ont franchi le cap du taux d’échec de 60%. La Central Public School et l’Ahkwesahsne Mohawk School, une école privée pour les Mohawks, touchent le fond du baril avec des taux respectifs de 67% et 62,6%. Quant au taux d’absentéisme aux tests de l’OQRE, seules sept écoles de Cornwall peuvent se targuer d’avoir un score de 0%: St. Anne, Rose des vents, Marie-Tanguay, East Front, St Peter’s, Bishop Macdonell et Sacred Heart. Le pire taux d’absentéisme, soit 12%, appartient à l’Ahkwesahsne Mohawk School. L’étude de l’Institut Fraser a décerné une
Photo : Anh Khoi Do.
Avec un taux d’échecs de 67 % aux test d’écriture, de lecture et de mathématiques, la Central Public Elementary School a les pires élèves de Cornwall. Ils sont suivis de près par l’Ahkwesahsne Mohawk School.
mention d’honneur à la Bishop Macdonell Catholic School. En 2011, 60,7% de ses élèves ont coulé les tests de l’OQRE en écriture, lecture et mathématiques. En 2012, ce taux s’est rendu à 43,1%, soit une diminution de 17,6%. Cette performance la place, selon les auteurs, parmi les «20 écoles élémentaires de l’Ontario qui s’améliorent le plus rapidement». Parents nantis, élèves brillants? De plus, les auteurs de l’étude, en l’occurrence de Peter Cowley et Stephen Easton, écrivent en introduction qu’il
n’y a aucune corrélation entre le revenu moyen des parents des élèves des écoles élémentaires en Ontario et leurs notes aux tests de l’OQRE. En épluchant le rapport de l’Institut Fraser, on constate que les familles de la Central Public Elementary School, qui est au bas du classement, ont un revenumoyen de 35 000$. À la Gladstone Public Elementary School, le revenu familial est de 27 200$ et le taux d’échec est de 58,7% pour les élèves. Les auteurs de l’étude n’ont pas eu accès au revenu moyen des parents des élèves de
l’Ahkwesahsne Mohawk School. Les écoles élémentaires fréquentées par des élèves issus de foyers nantis réussissent bien. Alors que le revenu moyen des familles au Canada est de 69 860$, selon Statistique Canada, celui des familles de Marie-Tanguay, qui a le 5 e plus bas taux d’échec, est à 73 900$. La St. Anne, la meneuse à Cornwall, enregistre un revenu familial moyen de 65 600$, soit 4260$ de moins que la moyenne canadienne. Des écoles absentes de l’étude L’étude annuelle de 2013 de l’Institut Fra- ser sur les écoles élémentaires de l’Ontario n’est pas exhaustive, admettent Peter Cowley et Stephen Easton. Sauf excep- tion, les grandes absentes sont surtout les écoles privées de la province. Après tout, elles n’ont pas l’obligation d’administrer les tests de l’OQRE, disent-ils. De plus, les élèves éduqués à domicile sont négligés.
Une conteuse franco-ontarienne visitera Cornwall
et de l’enfance. Elle présentera des contes sur sa préadolescence, sa relation avec son frère, sur la rigueur de l’hiver ontarien et de sa relation avec sa mère. Afin d’apprécier les contes de Mme Boudreau-Pagé, les membres de l’auditoire auront le loisir d’étudier le vocabulaire argotique qui teinte chacun des quatre contes de Mme Boudreau-Pagé. Après les contes, les membres du public sont invités à échanger avec Mme Boudreau-Pagé. Ils pourront demander à cettenativeduvillagedeSaint-Pascal-Baylon, situé à une quarantaine de kilomètres à l’est d’Ottawa, où se trouve la frontière entre sa
vie biographique et la fiction. De plus, les curieux pourront se procurer un recueil de 20 contes qui contient des oeuvres de Mme Boudreau-Pagé et d’autres conteurs. Parcours de Cécile Boudreau-Pagé La conteuse, qui a du sang acadien dans ses veines, a une longue feuille de route. Elle a déjà conté sur l’île Madame en Nouvelle-Écosse lors du 400 e anniversaire de l’Acadie. Cécile Boudreau-Pagé a même déjà gagné des honneurs à titre de conteuse. L’année dernière, elle a été proclamée gagnante au Concours de la menterie au Café de Joël à Rockland.
ANH KHOI DO ANHKHOI.DO@EAP.ON.CA
Cécile Boudreau-Pagé passera à Cornwall pour une deuxième fois pour raconter des histoires. Le 3 mars prochain, elle sera à la Bibliothèque publique de Cornwall pour divertir les francophones et les francophiles de la région. Cette visite se fait dans le cadre du Festival du livre franco de l’Est. Mme Boudreau-Pagé présentera quatre contes qui tournent autour du thème de la famille
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