Carillon_2015_03_18

ACTUAL I TÉ

Vente des églises catholiques : l’argent réinvestie dans la paroisse

l’ensemble des fidèles de la paroisse Saint- Pierre-Apôtre. « Il y a eu des réparations pour environ 300 000 $, pour des fenêtres, le clocher et dans le secrétariat parce que ça coulait à l’intérieur » a précisé l’abbé Kibwenge. Quant au nouveau presbytère, il devait servir à accueillir tous les prêtres de la pa- roisse nouvellement fusionnée, une aile de l’église Saint-Alphonse-de-Liguori, incluant le domicile, ayant été condamnée à cause de l’aération déficiente. Or, aujourd’hui, seul l’abbé Kibwenge y habite. « Je me sens mal d’être le seul à habiter cet endroit et j’ai dit que j’étais prêt à aller dans une maison plus petite », a affirmé le curé. Le presbytère de la rue Cartier est donc à vendre. Un autre édifice de la paroisse, soit le Centre Guindon sur la rue Main Est, est aussi à vendre. Un acheteur a fait une offre mais rien n’est encore conclu. Cepen- dant, la Paroisse Saint-Pierre-Apôtre pourra éventuellement verser les montants de ces transactions dans ses coffres. Les paroissiens ont eu la possibilité de prendre une copie du rapport financier de la paroisse le dimanche 15mars. On y observe, entre autres, qu’en 2014, les placements de Saint-Pierre-Apôtre à l’archidiocèse totali- saient 589 754,21 $. La position financière nette de la paroisse était de 648 238,68 $. Toujours en 2014, des rénovations majeures aumontant de 26 192,28$ ont été effectuées pour lesquelles un montant de 7021,30 $ a été défrayé par des collectes de fonds. L’année 2014 s’est conclue sur un déficit net de 7068,37 $. sollicitation douteuse au Centre antifraude du Canada en composant le 1-888-495-8801 ou via le site Web www.antifraudcentre- centreantifraude.ca. Les personnes intéressées à en savoir plus sur les façons de déceler une fraude ou éviter d’en être les victimes peuvent consulter le site de la PPO à l’adresse www.opp.ca, sous l’onglet Fraud Prevention.

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

Lorsqu’un bien appartenant à une paroisse catholique romaine est vendu, l’argent demeure dans les coffres de la paroisse. Si une paroisse est dissoute, les avoirs sont répartis entre les paroisses voisines selon le principe que l’argent va aux paroissiens et que ces derniers fréquenteront les pa- roisses à proximité. Pourtant, certains croient que l’argent retourne à l’archidiocèse. Le curé de la pa- roisse Saint-Pierre-Apôtre à Hawkesbury, l’abbé François Kibwenge a affirmé qu’il lui est arrivé plus d’une fois d’avoir à pré- ciser à ses paroissiens que ce n’est pas le cas. Cette perception vient peut-être du fait que les biens sont enregistrés au nom de la Corporation épiscopale catholique romaine d’Ottawa, qui est en fait une branche de l’Archidiocèse d’Ottawa. L’économe de l’archidiocèse, Jules Dage- nais, a expliqué que ce sont les paroisses qui sont propriétaires mais qu’étant donné qu’elles n’ont pas de statut civil, contraire- ment à l’archidiocèse, elles ne peuvent pas être légalement propriétaires. Néanmoins, elles le sont dans la pratique. « Si un bien est mis en vente après une décision du conseil, c’est la paroisse qui initie le dialogue. S’il y a vente, la paroisse peut disposer de l’argent. Généralement, les paroisses placent l’argent dans le fonds d’emprunts aux paroisses de l’archidiocèse mais elles pourraient le mettre ailleurs si

L’église Saint-Alphonse-de-Liguori est maintenant la seule église pour la paroisse Saint-Pierre-Apôtre. La paroisse a rendu public ses états financiers, le 15mars dernier.

elles voulaient », a précisé M. Dagenais. Ainsi, la paroisse Saint-Pierre-Apôtre a bénéficié des produits de la vente des églises L’Ascension sur la rue Lansdowne et de l’église Saint-Dominique sur la rue Bon Pasteur, qui ont totalisé 550 000 $. Une partie de l’argent a servi à l’achat d’un presbytère

sur la rue Cartier, au coût de 237 000 $, aux- quels ont été ajoutés 28 000 $ en rénovations. Ces transactions ont eu lieu autour de 2010. Une partie de cette somme a aussi servi à effectuer des travaux de réfection majeurs à l’église Saint-Alphonse-de-Liguori, sur la rue Main, qui accueille aujourd’hui

La PPO ne sollicite pas de dons

( adjacent à Gauthier Auto Glass)

La Police provinciale de l’Ontario (PPO) met le public en garde contre des per- sonnes qui solliciteraient, en son nom, des dons pour la campagne Community Bear Program ou quelque programme que ce soit relevant de son organisation. Le programme Community Bear est commandité par Aviva Canada Inc. Avec ces fonds, la PPO achète des oursons en

peluche qui sont remis aux enfants lors de traumatismes, les accidents de voiture, notamment. Aucune sollicitation n’est faite pour ce programme. De façon générale, la PPO recommande aux gens de vérifier les cartes d’accréditation des gens qui sollicitent des dons pour un organisme donné. Le public peut aussi rapporter les cas de

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