DOSSIER
GUIDE ALIMENTAIRE : RÉACTIONS VARIÉES DES REPRÉSENTANTS DE L’INDUSTRIE LATIÈRE
consomment déjà des produits laitiers, a-t-il fait valoir lors d’une entrevue. Les gens vont tout de même consommer des aliments à base de lait. Les produits laitiers offrent de très bonnes protéines. » M. Pommainville a souligné que le nouveau guide pourrait promouvoir les produits des agriculteurs de la région. « J’espère que ça va pousser les gens à consommer plus de produits locaux, a-t-il dit, comme les fruits et légumes de notre région par exemple. » CÔTÉ QUÉBÉCOIS Même si des producteurs saluent la pré- sence du lait et des produits laitiers dans le nouveau Guide alimentaire canadien, ils pestent contre le peu de cas fait au gras. C’est ce que révèle la réaction d’Yvan Bastien, président des producteurs de lait de L’Outaouais et des Laurentides, contacté par le journal. « Le point le plus contestable est que, au niveau de chaque produit laitier qui est dans le Guide alimentaire canadien, il est marqué ‘Faible teneur en matière grasse’. Là on aurait peut-être un bémol là-dessus, parce que même dans les recherches publiées par Santé Canada
dans les revues de littérature, c’est indi- qué que la matière grasse des produits laitiers n’est pas néfaste pour la santé, et puis au contraire elle aurait des effets positifs pour la santé », a fait valoir M. Bastien. Il ne nie pourtant pas que les matières grasses peuvent être nocives pour l’or- ganisme, mais tient à nuancer que ce ne sont pas celles des produits laitiers. Le producteur rappelle que le beurre par exemple avait été longtemps présenté comme étant mauvais pour la santé et que finalement, on s’est aperçu du contraire. « Le gras du lait est associé souvent à des gens qui vont avoir moins de sur- plus de poids, des gens qui vont être en meilleure santé. Il pourrait même avoir d’autres effets bénéfiques dont on se rend compte à l’usage. Il y a parfois certaines sources de gras qui peuvent être problématiques, mais pas dans le cas des produits laitiers », plaide M. Bastien. —Avec la participation de Frédéric Hountondji
—photo Santé Canada
Le SSC ?
accords commerciaux », peut-on lire dans un communiqué des PLC. LES ORGANISMES LOCAUXNE SONT PAS TROP INQUIETS Selon Simon Durand, directeur général de l’Union des cultivateurs franco-onta- riens, ces changements ne seraient pas négatifs de prime abord. « C’est vrai que nous perdons une visibilité. Mais le lait fait toujours partie du guide alimentaire. » Il ajoute être optimiste du fait que le nouveau guide alimentaire parle de la relation que partagent les consommateurs avec leur nourriture. « Il y a des aspects mentaux associés avec la consommation de nourriture », a-t-il remarqué. De plus, selonM. Durand, le guide aborde également les aspects environnementaux que présente la nourriture. Les produits sont transportés souvent sur de longues distances, ce qui engendre des aspects néfastes sur l’environnement. « J’aurais aimé voir une composante d’achat local plus présente dans le guide, » a-t-il souligné. Pour sa part, Réjean Pommainville, l’un des directeurs de la Ontario Federation of Agriculture (OFA), dit ne pas être inquiet des changements apportés au guide. « Je ne crois pas que ça va changer les habitudes des consommateurs qui
FRANCIS RACINE francis.racine@eap.on.ca
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Les réactions des représentants de l’industrie laitière au sujet du nouveau G uide alimentaire canadien , dévoilé le 22 janvier dernier, sont variées. « Bien que le Guide alimentaire ait changé, les produits laitiers continuent de jouer un rôle utile en aidant les Canadiens à prendre des décisions saines en matière d’alimentation », a déclaré Isabelle Neiderer, directrice de Nutrition et Recherche pour les Producteurs laitiers du Canada (PLC). Le nouveau guide supprime la recom- mandation de boire quotidiennement du lait. De plus, les aliments inclus dans le groupe intitulé lait et substituts sont maintenant situés dans le groupe des aliments protéinés. On compte parmi ceux-ci les lentilles, les viandes maigres et le poisson. « Ces changements aux lignes directrices nationales sur la santé du Canada sur- viennent au moment où le secteur lai- tier est encore ébranlé par les dernières concessions accordées par le gouverne- ment fédéral pour obtenir de nouveaux
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