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editionap.ca Des frais juridiques dérangent à Grenville-sur-la-Rouge

D’Auzac a «harcelé» le conseil, prétendant que le conseil n’avait pas de contrôle sur les dépenses, a lancé M. Baril. Les chiffres démontreront que les com- mentaires de M. D’Auzac sont exagérés, selon M. Baril. Le conseiller affirme que M. D’Auzac a contribué aux dépenses légales en faisant une demande non-fondée à la Commission d’accès à l’information du Québec. Après une attente de trois ans, M. D’Auzac avait retiré sa demande pour un document qui, selon la municipalité, est inexistant. M. D’Auzac était à la recherche d’une présentation que M. Baril avait faite en 2010. La municipalité soutient que le document, un sommaire du budget, n’a jamais été déposé ni conservé à la munici- palité et aucune copie dudit document n’a été retracée. Les frais juridiques sont parmi les enjeux de la campagne pour la mairie qui se termine avec une élection le 24 mars. Les candidats, Michel Brosseau, Marc Legris et Richard Polissena ont tous parlé de la nécessité de résoudre les disputes au sein du conseil et de réduire le fardeau créé par

des frais d’avocats. «Il semblerait que le présent conseil alimente un vieux feu avec l’argent des contribuables, avait déclaré M. Legris à la suite de la dernière rencontre. Ce feu doit être rapidement éteint mais il faut également souligner que le conseil a vécu un passé très houleux. Pour le bénéfice de notre communauté, je souhaite qu’il puisse se ressaisir, tourner la page et laisser les as- pects provocateurs du passé derrière eux.» Confrontation Brosseau-Legris

RICHARD MAHONEY richard.mahoney@eap.on.ca

GRENVILLE-SUR-LA-ROUGE | Le dossier des frais juridiques continue de faire des vagues à Grenville-sur-la-Rouge. Bien que le montant exact des dépens- es juridiques n’est pas encore disponible, il semblerait que seulement 18% des factures d’avocats sont reliées aux déci- sions prises par le conseil actuel, selon le conseiller Noël Baril. elon les calculs du conseiller, 46% des frais engagés en 2012 étaient reliés aux actes des anciens con- seils et 36% sont associés à une dispute impliquant un membre et des citoyens. «Cela ne veut pas dire que ces décisions étaient mauvaises», a affirmé M. Baril. Quand il a présenté ses calculs lors d’une assemblée du conseil dernièrement, M. Baril a confronté Robert D’Auzac qui cri- tique souvent le conseil pour les sommes importantes que la municipalité dépense pour des avocats. Depuis un an, M.

une partie de sa campagne à diffuser de la fausse information et des rumeurs dans notre municipalité afin d’attirer l’attention de divers représentants respectés de notre communauté. Il est évident que M. Mike Brosseau n’a prêté aucune attention aux be- soins de la communauté, et ce, plus particu- lièrement en ce qui concerne les dépenses juridiques. Il a eu l’audace de demander au Conseil de dépenser encore plus d’argent sur des avocats pour savoir si j’ai été lé- galement autorisé à me présenter en tant que maire. Une expédition de pêche sans l’esprit sportif et sans aucune valeur, ni vi- sion politique. Mon domicile, résidence, ma place d’affaires et lieu de travail sont tous situés dans la municipalité de Grenville- sur-la-Rouge. J’ai employé et/ou contracté plus de 30 résidents locaux au cours des six dernières années et j’ai investi plus d’un million de dollars dans notre communauté. Y compris la réception des diverses subven- tions des représentants du CLD et du MRC, ma question est “Que-ce que M. Brosseau, M. D’Auzac et M. Larose ont fait pour la démocratie, à part crier haut et fort ‘ferme- toi’ et ‘assis-toi’?» L’autre candidat à l’élection du 24 mars est Richard Polissena.

Deux des trois candidats pour la mairie de Grenville-sur-la-Rouge ont été impliqués dans une confrontation brève et chaude lors de l’assemblée du conseil mardi soir. Lors de la période de questions, Michel Brosseau a demandé si la municipalité ebaucherait des avocats afin de déclarer un adversaire inhabile à se présenter comme candidat. Il a prétendu que cet individu «tente de rentrer par la porte d’en arrière» en indi- quant qu’il possède une propriété dans la municipalité quand en effet, cette propriété a été vendue au mois de novembre. Il s’agit d’une «fraude», a lancé M. Bros- seau. À ce moment, Marc Legris a pris la parole. «Je suis content de voir que vous vous sen- tez menacé», a déclaré M. Legris. Alors que M. Brosseau et des supporteurs, Robert D’Auzac et Raymond Larose, ont tenté de couper la parole à M. Legris, le can- didat a dit qu’il est bel et bien résident de la municipalité et est en train de bâtir un hôtel à Calumet. Le lendemain, M. Legris a émis une décla- ration : «Il est clair que dans un effort de projeter une importance et de recueillir des votes potentiels, M. Mike Brosseau a passé

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