Carillon_2015_06_10

ACTUAL I TÉ

L’anglais à la maternelle au CSDCEO

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

année et les élèves de maternelle pourront également suivre des cours d’espagnol hors des heures régulières d’école. Le CSDCEO y voit une occasion d’ajouter une corde à l’arc de ses élèves, sans empiéter sur l’épanouis- sement de la langue française. « Le programme est pour répondre à une demande des parents et nous savons com- ment, en 2015, le bilinguisme et un envi- ronnement multilingues sont importants, a indiqué la surintendante de l’éducation

au CSDCEO, France Lamarche. Selon les recherches, la capacité d’apprentissage des langues chez les jeunes enfants est très élevée et c’est pourquoi le programme s’appuie sur le visuel, l’écoute et l’écriture pour que les jeunes réussissent. » Le programme est bien accueilli par la conseillère scolaire du canton de Champlain et deHawkesbury Est, Sergine Rachelle Bou- chard, qui voit d’un bon œil une ouverture au bilinguisme. « C’est quelque chose que je demandais depuis que je suis en poste au conseil, a-t- elle indiqué. Quand j’étais dans la région de Cornwall, le bilinguisme était un mot que l’on n’osait pas dire, car il signifiait l’angli- cisation. Mais, dans notre région, les bases francophones sont solides et le bilinguisme est un atout et non pas un ennemi ou une menace. » Mme Bouchard souligne également que des parents francophones choisissent d’envoyer leurs enfants à l’école anglophone car ils veulent une éducation dans les deux langues. La mise en place du nouveau pro- gramme pourrait donc contrer cet exode linguistique vers les conseils anglophones. « Lorsque les enfants francophones vont à l’école dans un milieu éducationnel an- glophone, là il y a un danger que la langue française se perde, a-t-elle rajouté. J’ai vu plusieurs cas de parents qui ont choisi l’école anglophone car ils n’avaient pas confiance en l’enseignement de l’anglais dans les écoles

francophones. » Du côté de l’Association canadienne-fran- çaise de l’Ontario (ACFO), les opinions sont partagés au sein du conseil d’administra- tion. Selon la présidente Tina Desabrais, le conseil voit les avantages de l’apprentissage des langues en bas âge, mais ces avantages ne doivent pas mener à une anglicisation précoce des Franco-Ontariens. « À l’ACFO, notre mandat est de protéger le français, mais il n’est écrit nulle part que l’on doit être contre l’anglais, a déclaré la présidente. Personnellement, je suis d’accord que cela favorise l’ouverture et l’apprentis- sage, mais il faut que cela soit bien encadré. Il faut y aller avec doigté pour ne pas que le français écope. Il ne faut pas tenir nos écoles francophones pour acquises et oublier tout le travail que cela a pris pour les avoir. Les erreurs du passé, il ne faut pas les répéter. » Le CSDCEO ne voit pas l’arrivée de l’an- glais en maternelle comme « une menace au français » et que le programme a une spécificité régionale axée sur les réalités de lamondialisation et des études supérieures. Le programme sera offert à tous les élèves dès l’automne, mais le CSDCEO se dit prêt à attendre les questions des parents qui s’oppo- seraient au programme. « Pour l’instant, la réponse est positive et on verra si des parents ont des inquiétudes, a conclu la surinten- dante de l’éducation, France Lamarche. S’il y a des objections, on pourrait aller au cas par cas. »

Le Conseil scolaire de district catholique de l’Est Ontarien (CSDCEO) a récemment annoncé que l’anglais sera dorénavant en- seigné aux élèves de lamaternelle dans ses écoles de VankleekHill, L’Orignal, Hawkes- bury et Saint-Eugène. Cette nouvelle approchemènera à l’obten- tion d’un certificat de bilinguisme en sixième

En septembre, le CSDCEO enseignera l’anglais aux élèves de lamaternelle à Vankleek Hill, L’Orignal, Saint-Eugène et Hawkesbury.

Un rapport d’échantillonnage au Christ-Roi

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

conseiller municipal Michel Thibodeau, lors de la séance du 8 juin. Je pense qu’il est temps que l’onmette l’argent pour avoir l’heure juste sur ce qui ce trouve dans cet édifice-là. » Les échantillonnages permettront de produire un rapport qui estimera les coûts de démolition du bâtiment, en plus de déter- miner s’il y a présence de matières dange- reuses. Le tout devrait coûter environ 3430 $ et c’est la firme Lascelles Engineering de Hawkesbury qui en aura la charge. « C’est quelque chose qui aurait dû être fait il y a 10-15 ans, a rajouté le conseiller André Chamaillard.

Un rapport d’échantillonnage s’ajoutera au dossier déjà bien épais du bâtiment du Christ-Roi de la rueMain, puisque la Ville de Hawkesbury veut savoir, une fois pour toute, si le bâtiment renferme de l’amiante ou autresmatières dangereuses qui pour- raient faire exploser les coûts de démolition ou mettre un frein à une vente future. « Ça fait longtemps que l’on veut faire de quoi avec le Christ-Roi, soit le démolir ou le vendre, et ça fait longtemps que l’on se fait dire que c’est tout contaminé, a indiqué le

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