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ce sera plus difficile puisque ce sera une période d’adaptation. L’entraînement va se faire, au fur et à mesure, à force de rouler à tous les jours. C’est plus un défimental que physique », a-t-il avoué. Comme il a travaillé durant cinq ans dans un magasin de sports, Jonathan B. Roy pourra faire face aux éventualités qui pourraient ralentir son périple. « C’est un atout considérable d’être capable de faire de la mécanique vélo. Je suis pas mal autonome à ce niveau-là. J’ai fait une bonne préparation, question d’avoir des pièces faciles à transporter. C’est certain que ça va arriver, des crevaisons et autres incidents du genre, puisqu’on ne parle pas d’un trajet qui se fera sur l’asphalte tout le long. » Un voyage de cette ampleur demande plusieurs mois, voire plusieurs années de préparation. « Ça fait plusieurs années, au moins deux ou trois, que j’y pense, mais ça fait presqu’un an que je me suis dit ‘Ok, je le fais’. Le truc, c’est que c’est tellement un grand territoire à couvrir que la question est plutôt à savoir durant quelle période de l’année dois-je partir afin d’avoir les meilleures conditions tout au long du voyage? », a indiqué M. Roy, dont le voyage commencera en Angleterre et devrait se terminer au Viêtnam. Partir à l’autre bout du monde procure certainement un sentiment de liberté et de fébrilité chez les voyageurs, mais qu’en est-il de l’angoisse liée au départ, surtout lors d’un voyage aussi long? « C’est clair que c’est angoissant. Je ne suis pas inconscient. Ma

réflexion était longue à cause des impacts et des conséquences, mais après ça, j’ai mesuré le pour et le contre. Est-ce que je vais plus regretter de l’avoir fait, ou dumoins de l’avoir essayé, ou de ne pas l’avoir fait, s’est interrogé M. Roy, pour qui une espèce d’urgence

avec les sacoches qui y seront accrochées », a-t-il fait remarquer. À la découverte du « Bon monde » En plus de parcourir une grande distance entre deux continents, Jonathan B. Roy compte également aller à la rencontre des gens qu’il croisera sur son chemin. « L’idée du projet s’appelle Le Bon monde . J’ai une page Facebook, c’est là qu’on pourra suivre mon parcours. Je souhaite, en plus de la photographie, réaliser des petites entrevues où je vais poser cinq questions aux gens qui voudront participer, et je vais faire un montage avec toutes les réponses recueillies, a-t-il poursuivi, en espérant établir des contacts avec plusieurs personnes. J’ai un petit globe terrestre gonflable que je vais apporter avec moi. Quand les gens me demanderont ‘Tu viens d’où?’, je vais pouvoir leur montrer sur le globe ainsi que le trajet que j’ai emprunté. Sur un globe, c’est plus concret que sur une carte. » Et c’est dans l’optique de montrer que l’humain est fondamentalement bon qu’il a créé ce projet. « C’est toujours dans l’optique où les gens me demandent ‘As-tu peur de voyager?’. Non, je n’ai pas peur, parce que les gens sont gentils », a-t-il répliqué. Et qu’est-ce qui l’attendra à son retour? Aucune idée pour lemoment. « Je pars pour environ un an, je n’ai pas de billet de retour. On verra ce qui va se passer. Si je suis malade, au bord de l’agonie, je vais peut-être rentrer au pays plus tôt. Et si je ne suis pas tanné après un an, bien je ne reviendrai pas », a conclu M. Roy.

difficile à rejoindre. Donc oui, ça inquiète mon père. Mais, on va faire en sorte qu’il vienneme rejoindre à un certain point dans le voyage. Il est meilleur cycliste que moi et souhaitait venir me rejoindre au Cambodge ou en Thaïlande. Je crois que ça lui donne

de vivre s’est installée suite au décès de sa mère, Diane Bertrand, en 2012. C’est une grosse décision de partir comme ça, de tout laisser derrière. Sauf que si tu t’empêches de faire quelque chose et que tu le regrettes plus tard… Il faut se faire confiance », a-t-il affirmé. Il poursuit : « Ma famille est un peu inquiète, mais en même temps, au fur et à mesure qu’on en parle, ça les rassure. Je suis

une certaine fierté de me voir aller de l’avant avec ce projet, dans le sens que ce n’est pas tout le monde qui s’embarque dans ce genre d’aventure », a-t-il témoigné. Pour les aventuriers qui souhaitent sortir de leur zone de confort, laprudence mais surtout l’intelligence est de mise. « Il ne faut pas faire exprès pour se mettre dans des situations compromettantes où l’on se sent mal à l’aise. Il faut se fier à notre intuition et à notre instinct. Je fais confiance aux

Jonathan B. Roy . —photo fournie

quelqu’un qui planifie. Même si je n’ai pas d’itinéraire fixe, j’ai quand même fait une certaine préparation. C’est sûr que c’est inquiétant parce qu’en voyage, on est plus

gens. Ce qui sera le plus dangereux sera la cohabitation entremon vélo et les usagers de la route dans certains pays, qui sont moins habitués à la présence de cyclistes. Et surtout

Courir. Sauter. Jouer. Tous les jours.

Favorisons l’activité chez nos enfants!

Beaucoup de bonnes choses se produisent lorsque nos enfants bougent davantage. Être actif ne signifie pas nécessairement des exercices planifiés et structurés. Vous n’avez qu’à encourager le besoin naturel de « Courir. Sauter. Jouer. Tous les jours. »

ontario.ca/EnfantsEnSante

Payé par le gouvernement de l’Ontario

Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 26 février 2016

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