Hors-serie 38

Barid Al- Maghrib est, par sa vocation, au plus près des besoins des pop- ulations cibles.

en effet été parmi les premiers à lancer une émission radio, qui permet aux auditeurs de béné- ficier d’une éducation financière concrète. Nous avons également réalisé une émission sur 2M en 2016 concernant le sujet de l’éducation financière, et ce dans l’optique de donner une meilleure assimi- lation des produits financiers, et de leur importance tant pour la population que pour le besoin économique. On peut citer aussi les actions de terrain qu’il ne faut pas négliger, et qui ont tout aussi leur impor- tance afin d’être plus proche des clients pour répondre au mieux à leurs interrogations sur le sujet. Une autre initiative est le partena- riat entre Al Barid Bank et l’UNFM (Union nationale des femmes marocaines) visant l’éducation financière pour les femmes. Il faut aussi promouvoir des pro- duits incitatifs, et encourageants à plus d’inclusion financière, en proposant la bonne offre au bon prix et au bon segment. u

une affaire de tous !

et du m-banking dans d’autres pays africains. C’est même deve- nu un moyen d’inclusion finan- cière par excellence. C’est le type d’expériences desquelles il faut s’inspirer, mais tout en prenant en considération l’environnement propre à notre pays. F. N. H. : Pour réussir le défi de l’inclusion financière au Maroc, ne faut-il pas une concertation entre les différentes parties pre- nantes ? A. B. T. : Effectivement, une concertation entre les parties pre- nantes est primordiale. D’ailleurs, d’importantes initiatives ont été prises tant par la Banque centrale que par le GPBM (Groupement professionnel des banques du Maroc), et le gouvernement. Il faut citer également la Fondation de l’éducation financière, qui continue de prôner les bonnes initiatives, et qui contacte toutes les parties prenantes pour avan- cer sur le chantier de l’éducation financière de manière unifiée. On ne peut développer l’éducation financière au Maroc que si c’est

F. N. H. : Comment les orga- nismes financiers peuvent-ils soutenir encore plus l’inclusion financière ? A. B. T. : Les organismes associés à ce projet doivent adopter la bonne démarche, et qu’elle soit bien réfléchie et bien étudiée afin qu’elle donne les résultats escomptés. Au niveau de Poste Maroc, par exemple, nous avons pris des initiatives jugées par beaucoup très intéressantes. Nous avons

Les organismes associés à ce projet doivent adopter la bonne démarche, et qu’elle soit bien réfléchie et bien étudiée.

45

FINANCES NEWS HEBDO [ HORS-SÉRIE N°38 ]

Made with FlippingBook flipbook maker