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C O L L E C T I V I T É PORTER LE COQUELICOT POUR AIDER LES VÉTÉRANS EN DIFFICULTÉ

GÉRARD MALO IJL-RÉSEAU.PRESSE gerard.malo@eap.on.ca

et au supermarché Independent, on installait des tables où des volontaires offraient le coquelicot et recueillaient l’argent pour qu’il soit placé dans un fond en fiducie. Malheureusement à cause de la pandémie de la COVID-19, on a pas pu faire ça». Il faut dire que les 20 derniers mois ont été très difficile pour les Légions cana- diennes qui ont du interrompre les activités sociales pour les membres et la location des salles en raison du confinement et des restrictions sanitaires. Heureusement que la province a autorisé les filiales à utiliser les fonds caritatifs provenant des bingos pour payer les factures mensuelles comme l’électricité, le chauffage et les assurances. Sans compter que la filiale 472 de Hawkes- bury a la chance de ne pas être liée à une hypothèque puisqu’elle est propriétaire de son immeuble. Et l’argent recueilli avec la vente de coquelicot sert à subvenir aux besoins des vétérans retraités qui ont des difficultés financières en ce moment. «Je connais des vétérans qui sont dans la rue, affirme un Daniel Gladue retenant un sanglot. C’est

Depuis le dernier vendredi d’octobre et jusqu’au 11 novembre Jour du Souvenir, la filiale 472 de la Légion royale cana- dienne de Hawkesbury mène sa cam- pagne annuelle du coquelicot. L’année 2021 marque le 100ème anni- versaire du coquelicot du Souvenir. Comme c’est le cas partout au Canada, les rési- dents de la région sont invités à porter un coquelicot. Les fonds ainsi recueillis en dons permettent aux filiales de la Légion cana- dienne d’apporter un soutien et une aide financière aux vétérans et à leurs familles dans le besoin au sein de leur communauté. L’an dernier les boites de coquelicots n’ont rapporté en moyenne que 10 mille dollars, alors que les couronnes déposées aux 4 cénotaphes de la région par la filiale 472 de la Légion ont rapporté 6 mille dol- lars. Ancien combattant, Daniel Gladue est président du fonds coquelicot. «À certains endroits à Hawkesbury comme chez Walmart

Daniel Gladue (à droite) , président du fonds coquelicot de Légion royale canadienne Georges Vanier, Filiale 472 de Hawkesbury. —photo Gérard Malo

Né d’une race FIÈRE BONHOMME

comme ça dit-il qu’on peut les aider». Il espère que la campagne de cette année aura rapporté au moins, voire plus que les 16 mille dollars par année de 2020 et 2021. Les fonds du coquelicot de la Légion sont utilisés pour des subventions pour la nourriture, les coûts de chauffage, les vêtements, les appareils médicaux, les réparations domiciliaires essentielles, un abri ou de l’aide d’urgence. L’argent sert aussi à financer des programmes de tran- sitions pour vétérans directement liés à la formation ou à l’éducation. Et à bien d’autres choses encore, comme les visites, le coût du transport et des excursions d’un jour pour les vétérans, sans oublier un appui financier aux corps de cadets. Les fonds du coquelicot de la Légion sont

placés en fidéicommis et leur utilisation est strictement réglementée et assujettie à un processus d’approbation bien arrêté. Les membres du conseil exécutif de chaque filiale sont responsables des dépenses effectués à même leurs fonds du coquelicot. Si les cérémonies du Jour du Souvenir sont quasiment passées inaperçues en 2020 et l’an dernier à cause des restrictions sanitaires obligées par la COVID, ce n’est plus le cas cette année, indique Daniel Gladu. «Cette année on a repris les cérémo- nies aux cénotaphes d’Alfred, de L’Orignal, de Vankleek Hill et de Hawkesbury, avec des rassemblements très limités, sans défilés, ni parades. On espère que l’an prochain on va pouvoir le faire comme avant».

GÉNÉRATIONS 10e Roméo Bonhomme, manoeuvre – Donalda Gendron, fille de Louis et Marie-Rose Hébert, m. le 1938-12-28 à Beauharnois Qc 9e Louis Bonhomme, cordonnier – Rose de Lima Beaudoin, fille de Camille et Marie Froment, m. le 1906-07-02 à Saint-Henri-des-Tanneries, Montréal 8e Israël Bonhomme (1853-1899) – Armandine Daoust (~1854-1931), fille d’André et M. Josephte Mailloux, m. le 1873-08-05 à Sainte-Cécile, Valleyfield, Qc 7e Ignace Bonhomme (~1830-…), cult. – Josephte Laberge (1831-…), fille d’Ignace, cult. et Josephte Montpetit, m. le 1851-02-11 à Beauharnois Qc 6e Jean Baptiste Bonhomme (1794-…), laboureur – Rose Monpetit/Potdevin (1795-1864), fille d’Étienne, laboureur, et Rose Seiguin, m. le 1815-11-13 à l’Île-Perrot, Qc 5e Ignace Bonhomme (1766-…), menuisier – M. Josephte Leduc (1767-1844), fille de Jean Baptiste et M. Charlotte Daoust, m. le 1791-01-31 à l’Île-Perrot Qc 4e Michel Bonhomme (~1723-…), vf de M. Madeleine Cottin/Dugal en 1res noces et Blanche Leblanc en 2es noces – Anne Françoise Coulombe (1739-…), fille de Jean Baptiste et M. Anne Léonard, m. le 1764-01-30 à Sainte-Foy N.-F. 3e Ignace Bonhomme (1681-1752) – Magdeleine Moreau (~1695-1755), fille de Michel et Magdeleine Beleau, m. le 1713-01-27 à Sainte-Foy N.-F. 2e Nicolas Bonhomme/Beaupré (1653-1711) – M. Thérèse Levasseur (~1659-1731), fille de Jean et Marguerite Richard, m. le 1676-01-14 à Notre-Dame, Québec Nouvelle-France 1re Nicolas Bonhomme/Beaupré (~1603-1683) – Catherine Goujet (~1607-1679), fille de Léonard et Catherine Dufrençoys, c.m. notaire royal Martial Piraube, le 1640-09-02 Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a produit cette lignée généalogique d’une famille Bonhomme. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Nicolas Bonhomme dit Beaupré, fils de Nicolas Bonhomme/Beaupré et Marie Gayon mariés avant 1603, de Sainte-Croix, Fécamp (pays de Caux), Le Havre, Rouen, Normandie, France. Trois filles et sept garçons sont issus de cette union.

Que se passe-t-il en Nouvelle-France au début de XVIIe siècle ?

« En 1645, les trois établissements les plus importants de la Nouvelle-France sont Québec (fondé en 1608), Trois-Rivières (fondé en 1634) et Montréal (Ville-Marie) (fondé en 1642). Même si le territoire de la Nouvelle- France est assez grand, presque toute la population est concentrée dans ces trois villes qui sont toutes situées dans la vallée du Saint-Laurent. À Québec, on a agrandi l’église et on commence à tracer des rues. Québec est en train de devenir un petit village. Trois-Rivières est encore un très petit poste de traite. Montréal vient d’être fondé et n’est habité que par quelques personnes, dont quelques missionnaires qui veulent convertir les Autochtones à la religion catholique. Le premier fort de Montréal est en construction. 1 »

1 https://primaire.recitus.qc.ca/sujet/organisation/nouvelle-france-1645

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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