Carillon_2012_10_24

ACTUALITÉ

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Deux personnes blessées Deux personnes ont subi des blessuresmineures à la suite d’une collision jeudi matin sur le chemin de comté 4, à l’ouest de Hawkesbury. Lors de l’accident, un Jeep conduit par Josée Ouellette, 45 ans, d’Alfred-Plantagenet, est allé dans un fossé alors qu’une camionnette, conduite par June Fish, 71 ans, de Hawkesbury-Est, s’est retrouvé immobilisé.

Photos Richard Mahoney

Les subventions font gonfler le surplus de la Ville

Richard.mahoney@eap.on.ca HAWKESBURY | La Ville de Hawkesbury a enregistré un important surplus l’an dernier. Et encore un fois, le chiffre a été gonflé par les allocations attribuées pour les améliorations de l’usine de traitement des eaux usées. En 2010, la Ville de Hawkesbury a enreg- istré un surplus de presque 3 millions, dé- passant le surplus de 818 901 $ qu’il avait eu en 2009. L’an dernier, la municipalité a eu un autre surplus énorme – 6 019 475 $. Toutefois, la raison principale pour cette encre noire est le montant de 6,7 millions $ que la munici- palité a reçu des gouvernements fédéral et provincial afin d’améliorer sa facilité de traitement des égouts. En 2011, le gouvernement de l’Ontario a fourni 3 395 350 $ pendant qu’Ottawa a contribué 3 419 638 $ au projet. Le revenu supplémentaire fait partie de la somme de 24 millions $ que la province et le gouver-

nement fédéral paient envers les travaux de 36 millions $, explique la trésorière, Francine Tessier. Les fonds gouvernementaux sont payés au fur et à mesure que la ville paie des dépenses liées au projet qui doit être complété d’ici la fin de 2013. Sans ces subventions, la municipalité aurait enreg- istré un déficit de 796 911 $, résultant des dépenses de 17 885 132 $ et des revenus de 17 088 220 $. L’an dernier, les revenus des taxes ont augmenté de 8 398 342 $ à 8 450 956 $ pendant que les frais usagers ont diminué de 5 864 715 $ à 5 651 756 $. Les dépenses majeures incluent la pro- tection aux personnes et à la propriété, 6 179 606 $, (5 568 068 $ en 2010) ; les rues, 3 019 095 $ (2 619 556 $ en 2010) ; hygiène et écologie, 4 829 996 $ (4 908 683 $ en 2010) ; loisirs et culture, 1 774 676 $ (1 701 044 $ en 2010) ; l’administration générale, 1 571 668 $ (1 529 747 $ en 2010).

Par Yves Saint-Denis

Liminaire : Voici l’histoire de la venue des prochaines capsules historiques. La semaine dernière, le chroniqueur se présente chez le grand patron du journal Le Carillon, pour exprimer les plaintes des lecteurs face à la confusion dans la liste des « paroisses régionales au temps du Congrès eucharistique » publiée le 10 octobre. Vif et astucieux, celui-ci de dire : « Ça sonne une cloche. Ça prouve qu’on connaît mal l’origine de nos paroisses et de nos localités. Faudrait-il redire d’où vient le nom Hawkesbury ? Qui est saint Alphonse ? » L’autre réplique que dans ce cas l’imprimeur-bedeau a besoin de se lever de bonne heure, car c’est tout un angélus, un CARILLON qui pourrait retentir des clochers environnants. Ainsi, le vieux Joachim pourrait partir de Chute-à-Blondeau et passer par Saint-Eugène pour aller expliquer à sa vieille, la bonne sainte Anne (de Prescott), qu’en haut de l’Île- du-Chenail, où devrait sans faute se dresser le Monument de la Francophonie en 2013, il y a la plus vieille paroisse de la rive ontarienne dédiée à leur petit-neveu Jean-Baptiste qui ne mangeait pas de l’Orignal mais plutôt des sauterelles dans le désert. Et Anne pourrait répondre qu’on aurait sans doute besoin du bon secours de leur fille Marie et qu’en parlant de vieille paroisse, la plus ancienne sur l’autre rive lui était justement consacrée : Notre- Dame-de-Bonsecours de Montebello, dans l’autre seigneurie en amont du Chenail, celle des Papineau. Le profitable exil de Papineau Le 21 octobre 2012, le Comité du Mémorial Louis-Joseph-Papineau a dévoilé à Saint- Denis-sur-Richelieu un magnifique bronze de pied en cap et plus grand que nature, sur socle. La postérité sera redevable de cette magnifique réalisation, dans le cadre du 175e anniversaire de l’héroïque victoire de Saint-Denis, à l’équipe de l’infatigable Benoît Roy. Mais qu’en est-il du parcours du grand homme d’état, qui dût quitter précipitamment le théâtre de l’insurrection, de cette révolution (qui n’était pas une rébellion), à la veille du combat du 23 novembre 1837, alors que le « tête à Papineau », chef populaire et incontesté des Patriotes, avait été mise à prix ? Forcé de quitter Saint-Denis, Papineau s’exile en Nouvelle-Angleterre et le 8 février 1839, il s’embarque à New-York pour Paris ». Exil, certes. Mais plus de six années mises à profit pour sa propre culture, pour son domaine et particulièrement pour sa patrie. C’est à la bibliothèque Nationale et aux Archives que Papineau s’active et copie lui-même ou fait copier de précieux documents de l’Ancien Régime qui révéleront des trésors oubliés, surtout de la Nouvelle-France du 17e siècle. Qu’il suffise de mentionner le cas de Dollard des Ormeaux. Papineau revient avec le manuscrit de Dollier de Casson, rédigé en 1672 sur l’Histoire de Montréal et finalement publié en 1865. L’exploit de Dollard était tombé dans le plus profond oubli depuis deux siècles et le chapitre substantiel que lui avait consacré le supérieur sulpicien permit aux abbés historiens Casgrain, Ferland et surtout Faillon de le remettre en lumière. En sus de manuscrits, l’exilé avait séjourné en Italie et en Suisse. Aussi, est-ce un Louis-Joseph Papineau qui revint avec un fort bagage de connaissances et, en outre, avec d’importants plans d’architecture. Propriétaire de la Seigneurie de la Petite-Nation, acquise dès 1817 de son père Joseph, arpenteur, notaire et politicien, il donna au premier village le nom de Montebello et y bâtit son fameux manoir de 1847 à 1850. Il possède la meilleure bibliothèque canadienne qu’il loge dans la tour carrée où son gendre Napoléon Bourassa, artiste polyvalent, le plus grand portraitiste de son siècle et architecte de l’église Notre-Dame-de-Bonsecours, écrira son volumineux roman Jacques et Marie, sur la déportation des Acadiens (1865). Grand seigneur terrien, il proclame toutefois ses croyances démocratiques et se refuse à accepter l’Union des Canadas qu’il considère comme une ignominie. Son nationalisme est demeuré aussi intransigeant. Il mérite d’amblée le titre du plus grand des Patriotes. Yves Saint-Denis, M. A., Ph. D.

Pour les heures de messes à une paroisse près de chez-vous, visitez www.CatholiqueOƩawa.ca (disponible aussi en anglais à www.CatholicOƩawa.ca) LES PAROISSES CATHOLIQUES

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