Carillon_2012_10_24

ACTUALITÉ

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Geste héroïque sur l’autoroute 50

Mirabel et sa minifourgonnette en ferraille a alors pris feu. Selon la Sûreté du Québec, le conduc- teur a été grièvement blessé dans la col- lision et s’en est sorti avec des blessures au dos et des lacérations aux mains et au visage. Il a également subi de sérieuses blessures et brûlures aux jambes. À la suite de l’impact avec le pilier de béton, le conducteur s’est retrouvé em- prisonné dans son véhicule, incapable de bouger.

C’est alors que Pierre Laperle, un ré- sident de Rigaud âgé de 62 ans, qui rou- lait sur l’autoroute dans sa camionnette, s’est rangé sur l’accotement pour venir en aide au blessé. « Un autre automobiliste qui s’était arrêté m’a demandé de lui donner l’extincteur chimique de mon camion pour éteindre le feu, a con¿é Pierre La- perle. Mais la façon dont le véhicule s’est écrasé sur le pilier rendait cette tâche presque impossible. J’ai alors fait ce que j’avais à faire, et j’ai tout essayé pour sor- tir le gars du véhicule en Àamme. ª Selon Pierre Laperle, le conducteur était cloué au sol car au moment de l’im- pact, la console centrale et le tableau de bord du véhicule l’ont écrasé dans son siège. « Il était pris comme dans un étau et il fallait le sortir de là le plus vite possible, explique Pierre Laperle. J’en ai brûlé une paire de gants et j’ai ¿nalement réussi à plier le « frame ª de la fenêtre. Mais je n’y arrivais pas seul et c’est alors qu’un grand gaillard de la Sûreté du Québec est arrivé et m’a aidé. Il était moins une et à ce moment, le gars m’a dit que s’il ne s’en sortait pas, il voulait que je dise à ses enfants qu’il les aimait. ª Malgré les multiples blessures, le conducteur a survécu à l’accident, mais sa réhabilitation pourrait s’échelonner sur deux ans. « J’étais sur l’adrénaline lorsque le

policier m’a aidé à le sortir du véhicule et ce fut très émotionnel par la suite, dit Pierre Laperle. Le père du conducteur est entré en contact avec moi et j’ai pu aller le voir à l’Hôpital Sacré-Cœur. Il m’a alors raconté qu’il s’était endormi au volant et qu’il avait quatre enfants. Je suis très heureux qu’il s’en soit sorti vivant. ª Pierre Laperle ne se considère pas un héro et croit qu’il n’a fait que son devoir de citoyen en portant secours au conducteur blessé. « Je n’ai fait que ce que j’avais à faire, répète-t-il. J’espère que quelqu’un en fera autant pour moi si jamais j’ai un accident. Ce jour-là, il y avait des conducteurs qui arrêtait pour prendre des photos et repartaient sans aider. Le gars était cloué dans le véhicule et criait. Ça me pique au vif de voir que des gens ne sont pas venus l’aider. ª La Sûreté du Québec tient à remercier Pierre Laperle pour son dévouement et courage, indiquant que sans son aide, le conducteur n’aurait probablement pas survécu à l’accident. « C’est un geste louable et de courage qui est des plus appréciés, a indiqué le porte-parole de la SQ, Gino Paré. L’aide de Monsieur Laperle a sauvé une vie et nous le remercions. ª « Je n’ai fait que ce que j’avais à faire...ª, LE VRAI SENS DE LA VIE avec Dominique C. Couët 21 novembre 2012 - 19 h 30 La vie a-t-elle un sens et un but? Pour quelle raison vivons-nous? Y a-t-il des lois naturelles qui encadrent notre existence ici sur terre? Comment peut-on les utiliser à notre avantage?

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

Aux alentours de 6 h 45 le 1 er oc- tobre dernier, un homme de 36 ans, au volant d’une Dodge Caravan, s’est as- soupi une fraction de seconde, ce qui l’a fait dévier de la route et l’a envoyé dans le décor. Il a ensuite percuté un pilier d’un viaduc sur l’autoroute 50 à

Une situation critique pour le service de communication

Richard.mahoney@eap.on.ca HAWKESBURY | La Ville de Hawkesbury a besoin de la coopération de ses voisins afin de réduire le grand déficit causé par son service de communication-urgence offert par le service des incendies. La Ville propose d’augmenter de huit pour cent les taux qu’elle charge à ses cli- ents municipaux. L’augmentation des frais de 24 pour cent sur une période de trois ans entrerait en vigueur le 1 er janvier 2013, et permettrait à Hawkesbury de réduire sa part du déficit du service de répartition. Depuis sa création en 2002, le centre de communication-urgence a enregistré de lourdes pertes, souligne le maire René Ber- thiaume. Cette tendance continuera si la Ville n’augmente pas ses revenus, note-t-il. « Pour l’année 2011, nous avons eu une perte de 290 000 $ sur un budget de 450 000 $ », relate M. Berthiaume. « L’objectif est de réduire notre portion du déficit à 25 pour cent. » En même temps, Hawkesbury essaie d’attirer de nouveaux clients. Malgré un budget de 452 463 $ en 2011, les dépenses du centre ont totalisé 489 998 $ l’an dernier. La Ville fournit le service de répartition des services des incendies pour les munici- palités de La Nation, Champlain, Hawkes- bury Est, Casselman, Alfred-Plantagenet, Russell, Glengarry Nord et Stormont Nord. Lors d’une réunion récente, le conseil du canton de Champlain, qui paie maintenant environ 26 000 $ pour le service, a accepté la hausse de huit pour cent. « Le service coûte une fortune à Hawkesbury », a ob-

servé le maire Gary Barton, ajoutant que Champlain chercherait aussi un meilleur prix ailleurs. M. Berthiaume est confiant que de plus hauts taux n’auraient pas pour résultat une perte de clients. « Chaque client a le droit d’annuler le contrat avec un avis de six mois », a fait remarquer M. Berthiaume. « Nos cli- ents peuvent regarder ailleurs mais il n’y a pas un endroit qui offre le même niveau de service pour un meilleur prix. » Dans un ef- fort pour attirer de nouveaux contrats, M. Berthiaume a récemment vanté le service devant les 30 membres de l’Association française des municipalités de l’Ontario. Les clients actuels paient entre 13 000 $ et 41 000 $ par année pour le service de répartition, relate le chef des pompiers, Ghislain Pigeon. Les frais pour le service, qui est fourni aux 21 casernes de pompiers, sont fondés sur la population, le nombre de casernes et le nombre d’appels traités. La Ville a toujours tenté de récupérer 75 pour cent du coût net du centre de com- munication, a rappelé M. Pigeon. Par ailleurs, cet objectif s’avérait quasiment impossible à réaliser parce qu’au cours des dernières années, les salaires pour les policiers, pompiers, ambulanciers et répartiteurs « ont monté en flèche », affirme M. Berthiaume. L’issue des négociations avec les cinq employés du centre de communication sera un facteur important pour la Ville, afin de rendre le centre plus rentable. Une séance d’arbitrage entre les représentants de la municipalité et les répartiteurs est planifiée pour le mois de décembre.

LA RÉINCARNATION Soirée de réflexion avec Carole M. et Serge Thivierge 14 novembre 2012 - 19 h 30 Vivons-nous plusieurs vies ? Quel est le but de la réincarnation ? Pourquoi ne se souvient-on pas ? Comment expliquer les inégalités du destin ?

HAWKESBURY Hôtel Best Western, 1575, rue Tupper Renseignements et réservation : 1-877-420-3636 Entrée : 10 $ ( 5 $ étudiants ) publications@graal.ca t www.graal.ca

LE TÉLÉJOURNAL OTTAWA-GATINEAU

MERCREDI 18h

Avec Michel Picard Radio-Canada.ca

RÉALISATION/COORDINATION :HENRIBOSSÉ

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