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La production d’ail bio prend de l’ampleur

Les poules en ville victimes de leur succès

afin de venir en aide à plusieurs villes dans l’encadrement de la pratique. « Je crois qu’il y a beaucoup de travail à faire pour démystifier l’élevage », sou- tient-elle. La fondatrice organise éga- lement plusieurs conférences afin d’accompagner les gens désireux d’avoir des œufs frais chaque matin. Cet engouement se manifeste d’ail- leurs du côté des couvoirs et des nom- breux distributeurs de poulettes qui disent faire de bonnes affaires. Louise Arbour estime toutefois qu’il faudrait sensibiliser les gens à gar- der leurs poules plus longtemps. « Plusieurs désirent n’en avoir que pendant l’été, ce qui conduit un grand nombre de volailles sur le che- min de l’abattoir », se désole-t-elle.

nal Un poney dans ta cour pour ta fête occupe son équipe pratiquement toutes les fins de semaine, de mai à novembre. Il des- cend de son camion jaune avec poneys, poules, cochons, chèvres et lapins et di- vertit les enfants directement à leur domi- cile pendant une heure. ÉDUQUER LES CITADINS À la Mini ferme des petits cowboys, Angie Brière dit faire ce métier pour sa passion des animaux et du public. Thérèse Choi- nière, du Verger champêtre de Granby, af- firme aussi tirer une partie de ses revenus en voyant les enfants s’émerveiller. Selon les éleveurs, la location d’animaux rapproche les citadins de la ferme. « Nous recevons beaucoup de questions lors des événements, raconte Jérémie Pilon. Notre personnel est formé pour éduquer les gens de la ville, c’est important. C’est aussi de la zoothérapie, car ça fait du bien aux en- fants de toucher aux animaux. »

Collaboration spéciale, La Terre de chez nous

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La location d’animaux de ferme est popu- laire dans les centres commerciaux pour la fête de Pâques, mais plusieurs éleveurs tirent un revenu intéressant en louant égale- ment leurs bêtes lors de fêtes d’enfants, d’expositions agricoles, de journées spé- ciales et de séances de zoothérapie. Jérémie Pilon, copropriétaire de la table champêtre La Rabouillère, située à Saint- Valérien-de-Milton, a même déjà installé une miniferme dans un bureau de Montréal en guise de poisson d’avril : « On constate une augmentation de la demande pour la location d’animaux. On se fait beaucoup solliciter pour différents types d’événe- ments, que ce soit les fermes de Pâques, les cabanes à sucre et autres. » LIVRÉ CHEZ VOUS L'agriculteur Michael Kelly n’a pas besoin d’investir en publicité. Son concept origi-

Ne devient pas éleveur de poules qui veut! Du moins, c’est l’avertisse- ment que lance Louise Arbour, prési- dente de l’organisme Poules en ville. Selon elle, il reste encore beaucoup d’éducation à faire pour que la pratique en milieu urbain se fasse dans les règles de l’art. Après avoir abondamment étudié le sujet et avoir construit un grand pou- lailler de luxe dans sa cour pour ses cinq coquettes, Mme Arbour est deve- nue une fière ambassadrice de l’éle- vage des poules pondeuses en ville. Son amour pour ces oiseaux l’a incitée à produire un mémoire de 350 pages

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