ACTUALITÉ
editionap.ca
« À la défense des plus vulnérables et démunis»
Crispin, gestionnaire d’un centre d’accueil à Casselman, et présidente du comité. Quelque 250 personnes seront affectées par une décision du ministère des Services sociaux et communautaires. « Les personnes visées par les cou- pures discutées dans la pétition avaient droit au remboursement des bénéfices discrétionnaires depuis au moins 20 ans », a expliqué la présidente de l’association, Nicole Normand. Par ailleurs, selon la politiqueduministère, ces bénéfices étaient destinés aux gens touchant l’assistance sociale, et non pas les personnes âgées. Le montant est de 132 $ par mois par personne. Le ministère a récemment avisé le département des Services sociaux de Prescott et Russell qu’à partir du 1 er jan- vier 2013, il ne remboursera plus les coûts des bénéfices discrétionnaires présente- ment couverts pour les récipiendaires
montant pourrait être récupéré », affirme Mme Normand. SelonMme Normand, « En geste de com- passion », le département des Services so- ciaux de Prescott et Russell propose que les Comtés unis continuent de rembourser les frais de transport pour rendez-vous médicaux, à partir de leur propre budget. « Les gestionnaires et les élus des Com- tés unis reconnaissent que la plupart de ces personnes seraient autrement dans l’impossibilité d’accéder à des soins médi- caux spécialisés qui ne sont disponibles que dans les hôpitaux éloignés, tels ceux d’Ottawa», elle dit. «Malgré cela, les conséquences de la dé- cision du ministère seront dévastatrices pour ceux qui auront besoin de soins den- taires ou pour la vue, de produits diabé- tiques, de couches, d’aide au déplacement et autres, car elles n’auront pas les moyens financiers pour se les offrir.»
de l’allocation du Programme des centres d’accueil. Ces bénéfices com- prennent les soins de la vue, les soins dentaires, les produits d’incontinence, les orthèses et prothèses, les produits di- abétiques, les aides au déplacement, le transport pour rendez-vous médicaux, et autres. Pour l’ensemble des Comtés unis, le montant total versé en bénéfices discré- tionnaires aux personnes éligibles se chif- fre à environ 160 000 $ par an, a dit Mme Normand. « Peu importe la motivation du ministère pour en arriver à sa décision, nous croyons sincèrement que s’en prendre aux plus vul- nérables et démunis de notre société pour atteindre un quelconque objectif, n’est pas nécessairement une approche désirable, compte tenu du montant minuscule dont on parIe à l’échelle budgétaire provinciale, et de la multitude d’autres secteurs où ce
L’ORIGNAL | L’Association des résidences de Prescott et Russell cherche l’appui du public dans sa campagne « à la défense des plus vulnérables et démunis de ses résidents ». Cette semaine, le regroupement de 16 foy- ers a lancé une pétition pour obtenir le sup- port de la population afin de rétablir le rem- boursernent des bénéfices discrétionnaires versésaux résidents subventionnéshabitant dans les maisons de retraite/centres d’accueil. Dans le même temps, un autre organ- isme, un comité représentant des per- sonnes âgées, organise une autre pétition, prétendant que la coupure par le gouverne- ment provincial est « de l’abus physique et psychologique » envers les ainés. « Les gens sont effrayés », a lancé Chantal « Ridicule » Richard.mahoney@eap.on.ca HAWKESBURY | « Ridicule » Voilà comment Yves Berthiaume décrit l’argent que le gouvernement fédéral paie pour les obsèques d’anciens com- battants indigents. M. Berthiaume, di- recteur du Salon funéraire Berthiaume, note que dans le cadre du Fonds du Sou- venir, le gouvernement contribue 3600 $ vers le coût d’obsèques pour les anciens combattants pauvres. La somme, qui n’a pas été augmentée depuis 2001, couvre seulement un petit pourcentage des vrais coûts des services. De plus, 64 pour cent des familles qui font une demande de subvention sont refusées. « Afin d’être éligible, les biens du défunt ne peuvent pas dépasser 12 000 $ », relate M. Berthiaume, représentant de l’Ontario de l’Association des services funéraires du Canada. « Ceci signifie que très peu gens peuvent se qualifier. Pour obtenir cette subvention, les gens doivent être plus pauvres que les pauvres », a-t-il lancé. Le département des services sociaux paie plus que le gouvernement fédéral – 3900 $ – pour les coûts funéraires éli- gibles. M. Berthiaume et les autres mem- bres de l’association nationale continu- ent à exhorter le gouvernement canadien d’augmenter la subvention du Fonds du Souvenir. Il souligne que lorsqu’une famille a per-
Le député fédéral de Glengarry-Prescott-Russell, Pierre Lemieux, répond qu’il est important de noter que le département des Anciens combattants du Canada offre de l’aide à tous les vétérans qui décèdent d’une incapacité liée au service. Cette aide est aussi éligible pour tous les vétérans qui manquent de ressources. Les vétérans des temps modernes sont éligibles s’ils éprouvent des difficultés finan- cières. En particulier, le gouvernement fournit de l’assistance pour les frais funèbres et paie tous les coûts de l’enterrement, se totalisant en moyenne entre 7 000 et 10 000 $, pour les vétérans qui autrement ne pourraient pas se le permettre. « Depuis 2006 nous avons fourni cette assistance à plus de 10 000 vétérans et leurs familles. » Il fait référence également à d’autres programmes qui honorent et aident les vétérans et leurs familles. Il cite le programme qui fournit des fonds pour les cénotaphes et une augmentation dans le budget pour le programme qui aide les familles des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre de Corée. Pierre Lemieux répond
Yves Berthiaume
du un proche, la dernière chose dont ils ont besoin, c’est de s’inquiéter sur la façon dont ils paieront pour les obsèques. Nos vétérans méritent mieux. » Avec cet écart de financement, il est difficile pour les prestataires de services funéraires de fournir aux anciens combat- tants, l’inhumation digne qu’ils méritent. «Uneétudenationale,menée récemment, a démontré que nos membres fournissent des services comparables aux anciens com- battants, et pour beaucoup moins que ce que le grand public doit payer », a dit Phil Fredette, président du comité des relations gouvernementales de l’association.
LE TÉLÉJOURNAL OTTAWA-GATINEAU
DIMANCHE 18h
Derrière chaque grand athlète, il y a des parents dévoués .
Avec Daniel Bouchard
Radio-Canada.ca
RÉALISATION/COORDINATION :HENRIBOSSÉ
Made with FlippingBook - Online magazine maker