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Lutter contre la stigmatisation de la maladie mentale » haute, répondait : « Çam’a étonnée de voir à quel point, dans les écoles, on n’en parle pas beaucoup, parce que quand je suis arrivée ici, il y a plein d’affaires que j’ai apprises. Je me suis dit qu’on devrait avoir au moins une partie des cours là-dessus, être plus sensibilisés, parce que c’est un sujet très important. C’est quand même le bien-être d’une personne qui est en jeu et on est comme aveugle, face à ça, parce qu’on n’a pas l’éducation requise. »

CAROLINE PRÉVOST caroline.prevost@eap.on.ca

Des jeunes de diverses écoles secondaires de la région se réunissaient, le temps d’une journée, afin d’être sensibilisés quant aux enjeux liés à la stigmatisation des pro- blèmes de santé mentale. Le 16 novembre dernier, divers orga- nismes régionaux ont convié des jeunes francophones, provenant de neuf écoles secondaires des régions de Prescott-Russell et de Stormont, Dundas &Glengarry, à leur sommet La tête haute, une initiative lancée en 2014 par la Commission de la Santémen- tale du Canada (CSMC). L’objectif derrière cette journée était d’enseigner à ces jeunes comment réduire la stigmatisation liée à la santé mentale et au suicide. Ensuite, le rôle de ces jeunes sera d’instaurer un plan concret dans leurs milieux scolaires respectifs afin d’y enrayer la stigmatisation. En fait, les organisateurs espéraient que les jeunes présents deviennent « une voix qui luttera contre la stigmatisation de la maladie mentale ». Pour sensibiliser ces jeunes, cinq confé- renciers ont livré de vibrants témoignages sur le sujet. Parmi ceux-ci, celui du confé- rencier Cam Preston démontrait de façon percutante l’effet que le stigmate peut avoir sur une personne aux prises avec des pro- blèmes de santé mentale. « Je savais que je ne pouvais plus gérer mon stress et ma santé mentale, mais le stigmate me gardait très silencieux, a-t-il révélé en racontant aux jeunes une par- tie de son vécu. Soudainement, quelqu’un dans mon équipe de hockey d’école a été hospitalisé pour tentative suicidaire. J’étais proche de tout dévoiler par rapport à mon état mental, mais j’ai entendu les choses que les autres disaient autour, comme ‘‘il l’a fait pour l’attention, il y a dumonde qui vit pire’’, donc j’ai continué à laisser le stigmate me garder silencieux », a-t-il confié par la suite. Ainsi, tout au long de la journée, les jeunes devaient participer à diverses acti- vités de sensibilisation dont le but était de comprendre que « quand on me lance des insultes, quand on me met des étiquettes, quand onme passe des jugements ou qu’on m’intimide, c’est ma santé mentale qui est affectée », a indiqué Gina Lacombe, direc- trice des services cliniques de l’Équipe psychosociale de Cornwall, qui travaillait à l’organisation de l’évènement. Aussi, afin qu’ils soient conscients des dif- férents services disponibles dans la région, les jeunes avaient également accès à diffé- rents kiosques d’acteurs communautaires de la région. Monter une pièce de théâtre, organiser des journées thématiques, composer une chanson sur la santémentale, effectuer des marches pour la santé mentale, mettre un élève de l’école responsable de l’inclusion dans toutes les activités, organiser unmini- sommet, inviter des conférenciers et mettre des messages positifs sur les casiers pour remonter le moral des élèves ne sont que quelques-unes des idées qu’ont eues les jeunes présents afin de ramener lemessage dans leurs écoles. Interrogée à savoir ce qu’elle avait appris durant cette journée, Anne-Sophie Autate, une élève ayant assisté au Sommet La tête

L’évènement était organisé par différents organismes de la région, dont l’Association canadienne pour la santé mentale/Cham- plain Est, Valoris pour enfants et adultes de Prescott et Russell, le Conseil scolaire de dis- trict catholique de l’Est ontarien, le Conseil des écoles publiques de l’est de l’Ontario, le Bureau de santé de l’est de l’Ontario et l’Équipe psychosociale avec l’appui de la CSMC.

Sur la photo, on reconnaît Marc Jade, l’un des cinq conférenciers invités à partager son vécu avec les jeunes. —photo Caroline Prévost

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