Carillon_2020_04_22

COVID-19: LA SQ ÉMET PLUS DE 1100 CONSTATS " $ 5 6 " - * 5 4  r  / & 8 4 ANDRÉ FARHAT andre.farhat@eap.on.ca

LA VALEUR DU RECYCLAGE EN BAISSE

GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

de transport pour expédier ces matériaux aux entreprises de recyclage. De plus, la valeur marchande des produits recyclables change maintenant chaque semaine plutôt que chaque mois, ce qui rend plus difficile le calcul de leur potentiel de revenu ou du cout de leur expédition vers les recycleurs. M. Lessard a indiqué que Recycle Action avait inscrit un déficit d’exploitation de 200 000$ l’an dernier. Un déficit de 300 000$ est prévu pour cette année. Si les prix des produits recyclables sur le marché mondial ne s’améliorent pas, l’organisme à but non lucratif devra faire comme les autres installations de traite- ment et envoyer certains matériaux dans un site d’enfouissement . Les programmes de collecte des déchets électroniques et des plastiques agricoles de Recycle Action se poursuivent. Les composants métalliques récupérés des vieux ordinateurs, appareils photo numé- riques et autres articles électroniques ont toujours de la valeur. Les Comtés unis de Prescott et Rus- sell fournissent une aide financière au programme de collecte de plastique agricole. Les balles de vieux plastique sont acheminées vers une cimenterie au Québec , pour servir de combustible au générateur thermique qui fournit l’électri- cité à l’installation.

La valeur de vente de certains maté- riaux recyclables est en baisse, ce qui pourrait poser des problèmes aux programmes de recyclage locaux. Robert Lessard, de Recycle Action Inc., a présenté un rapport actualisé au comité mixte sur le recyclage , lors de sa séance du 27 janvier. Recycle Action est un organisme sans but lucratif, basé à Hawkesbury, qui offre un service de collecte de matières recyclables pour plusieurs municipalités de la région de Prescott-Russell. M. Lessard a indiqué que la valeur des produits recyclables sur le marché mondial continue de baisser et que seuls quelques articles, comme certains types de plas- tique et de métaux comme l’aluminium, ont encore une valeur positive pour les entreprises de recyclage. Le carton ondulé, utilisé pour la plupart des boites et des caisses d’emballage, se vendait autrefois à 234$ la tonne aux entreprises de recyclage. Selon M. Lessard, il vaut aujourd’hui 58$ la tonne. Certains produits recyclables comme le papier journal, le papier blanc de bureau et les matériaux d’emballage durs , comme le carton, ont maintenant une valeur négative, ce qui, selon M. Lessard, signifie une valeur nulle. Recycle Action doit payer les frais

BMÊBUPJSFFUTQPOUBOÊF&OEBVUSFTNPUT  ces opérations sont organisées, mais ne sont toutefois pas dévoilées au public. Les autorités veulent ainsi éviter que les gens décident d’éviter les contrôles en prenant un autre chemin pour entrer dans la région. Paradoxalement, la SQ tient à faire connaitre ces barrages et encourage les médias à en parler sur leurs plateformes. On veut ainsi montrer aux gens tentés d’entrer

Ils sont entrés dans notre quotidien comme une onde de choc, en empê- chant les gens d’entrer. Depuis le 1 er avril, les points de contrôle se font routi- niers. Les appels et dénonciations aussi se sont multipliés. Qu’ont-ils accompli jusqu’ici?

Né d’une race FIÈRE CAILLER, CAYER DIT BISCORNET Le premier ancêtre au pays est Antoine Caillé dit Biscornet et Brûlefer. Il serait né à LaRochelle, Aunis, France en 1647 ou 1651 selon les recensements consultés. Vers 1674, il épouse à LaPrairie, Anne Obri, fille du roi originaire de Paris, île de France. Sept enfants naissent de cette union. Au recensement de 1667, il est domestique sur la ferme du Séminaire de Québec, et à celui de 1681, il est déclaré habitant et forgeron (d’où probablement le surnom de Brulefer) et habite à la Seigneurie de La Prairie de la Magdeleine. On ne connaît pas la date de son décès mais il est déclaré décédé le 31 mars 1703 au baptême de Pierre Boyer dont le parrain est son fils Pierre. GÉNÉRATIONS 9e Rita Robillard (1920-1955) - Jean Jules St-Aubin (1920-2002), f. de Joseph et Florida Durand m. le 1943-01-04 à Ramore, cté Cochrane, Ont. 8e Geneviève Piquette (1896-1980) - Louis Félix Robillard (1892-1980), f. de Martin et Clarisse St-Aubin m. le 1916-10-10 à Saint-Liguori, Montcalm, Qc 7e Églantine Mongeau (1871-1969) - Gilbert Piquette (1866-1924), fils de Gilbert et Octavie m. le 1890-05-19 à Red Jacket, Keweenaw co., Michigan, É.-U. 6e Napoléon Mongeau (1849-1936), cult. - M. Cordélia Lanctôt (1851-1915), f. de Moïse, cult., et M. Anne Lériger de Laplante m. le 1869-01-12 à Saint-Constant, Laprairie, Qc 5e Marguerite Caïer (1805-1881), vve de Pierre Demers - François Xavier Monjeau, (1806-1891), cult., vf de Geneviève Létourneau et f. de Benjamin et Charlotte Provost m. le 1839-10-07 à Saint-Constant, Laprairie, Qc 4e Ignace Louis Biscornet/Caier (1770-1829) - Louise Longtin (1768-1839), fille de Jean Baptiste Longtin/Jérôme et M. Marguerite Lamarque m. le 1794-11-24 à Saint-Constant, Laprairie, Qc 3e Joseph Caillé (1729-1778) – Marguerite Gagnier (1737-1778), fille de Joseph Gagnier de Cosme et M. Joseph Baudreau m. le 1757-02-14 à Laprairie, N.-F. 2e Antoine Caillet (1683-1749) – Marie Françoise Bétourné (1694-1754), f. de Pierre et Jeanne Françoise Ronceray ou Rousseray m. le 1717-04-27 à Laprairie, N.-F. 1re Antoine Caillé/Biscornet et Brulefer (1649-1702) - Anne Obri (1654-1723), fille du roi (Landry 272, Dumas 173) m. vers 1674 à Laprairie, N.-F. En 1673, au moment où Antoine et Anne fondent leur foyer, « la seigneurie de La Prairie de la Madeleine compte 99 habitants (51 hommes dont 36 célibataires, 15 femmes et 33 enfants). Les jésuites, propriétaires de la seigneurie, établissent 4 lignes de développement : la côte de la rivière St-Jacques, à l’est de la palissade; la côte de la prairie St-Claude dans laquelle coule le ruisseau St-Cloud ou St-Claude; la côte de La Tortue à l’extrémité ouest et la côte St-Lambert à l’extrémité est, adjacente à la baronnie de Longueuil. » 1

Les points de contrôle empêchent les gens de l’extérieur d’Argenteuil d’entrer dans la région, et non l’inverse. Ici, le 20 avril dernier, des agents de la Sûreté du Québec sur le pont du Long-Sault, qui relie le village de Grenville à Hawkesbury. —photo André Farhat

«On a émis un total de 1156 constats et rapports d’infraction en lien avec la COVID-19», a affirmé Marc Tessier, agent d’information de la Sûreté du Québec (SQ) citant les chiffres dévoilés par le service de police provinciale. « Les choses se passent bien en général », a-t-il ajouté. Au moment d’écrire ces lignes, voilà 21 jours que les premiers barrages policiers – ou points de contrôle – ont été dressés. Bien de l’eau a passé sous les ponts, il semble, depuis la première couverture de notre journal en direct du sujet : rappelons qu’Argenteuil venait d’être ajoutée à la liste des régions sociosanitaires à accès contrôlé, et qu’un de ces points de contrôle avait été dressé sur le pont du Long-Sault, afin de faire rebrousser chemin aux résidents de l’Ontario venant au Québec, par Grenville. Quotidiens, mais non permanents La SQ érige des points de contrôle dans Argenteuil tous les jours, qui ne durent ja- mais plus que quelques heures, de manière Nouvelle application mobile! MAINTENANT DISPONIBLE CHERCHEZ EAP - Journaux

dans Argenteuil qu’ils ont intérêt à avoir des motifs valables pour ce faire. Bonne attitude, mais peu de chiffres &ONBUJÍSFEFEPOOÊFT  MB42 DPNNF bien des organisations, a centralisé ses communications, et se fait timide, voire avare, de commentaires sur le nombre précis d’interventions dans la région. Les 1156 constats et rapports cités plus haut sont pour l’ensemble du Québec, et ce chiffre semble englober les interventions liées tant aux points de contrôle qu’aux dénoncia- tions. La SQ n’a pu nous donner de détails sur le nombre de points de contrôle dans Argenteuil. «On a eu une hausse de points de contrôle durant le congé de Pâques, a expli- qué Marc Tessier. Mais sinon, les opérations se poursuivent normalement.» Il n’en reste pas moins que l’attitude des agents présents semble assez conviviale. «On demande simplement aux gens qui n’ont pas de raisons valables [selon la liste officielle] d’être ici de retourner chez eux, a expliqué un agent, et les gens sont plutôt coopératifs». Ultimement, comme Argenteuil jouit pour l’instant d’un faible taux de cas confirmés de COVID-19 (16 en date du 20 avril), les points de contrôle servent à réduire les risques de transmission du coronavirus par la voie de gens d’autres régions. Bref, ce n’est pas les gens qu’on veut bloquer, mais la maladie.

Collaborateur : Jacques St-Aubin

EDITION AP

1. memoireduquebec.com : La Prairie

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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