Carillon_2018_11_01

COLLECTIVITÉ

UN VRAI

POUR UNE FAMILLE DE ROCKLAND CAUCHEMAR

Les parents du jeune garçon sont donc restés à ses côtés 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Heureusement, à la suite de plusieurs traitements, la condition de Xavier s’amé- liore de jour en jour. Il peut désormais bouger ses bras et il se déplace mainte- nant en fauteuil roulant. Celui-ci devrait être en mesure de quitter le CHEO dans les prochaines semaines. « On ne sait pas quand il sera en mesure de recommencer àmarcher, a confié Mme Downton. Mais la physiothérapie l’aide énormément. » Celle-ci tient à remercier plusieurs membres de la communauté qui sont ve- nus en aide à sa famille. « C’est incroyable le nombre de personnes qui nous ont aidés depuis les dernières semaines, a-t- elle souligné. La communauté de hockey locale ainsi que son école nous a aussi grandement soutenus. » Pour lemoment, le jeune Xavier poursuit ses cours dans sa chambre d’hôpital et est très impatient de retourner à l’école. « Il est de très bonne humeur », a confié samère.

FRANCIS RACINE francis.racine@eap.on.ca

Il y a deux mois à peine, Xavier Downton, âgé de quatre ans et demi et élève du jardin à l’école Ste- Trinité de Rockland, s’apprêtait à débuter sa toute première saison de hockey sur glace. « Il a pratiquement grandi dans les arénas, a fait valoir lamère du tout petit, Rachelle Downton. Son grand frère joue au hockey et Xavier voulait lui aussi jouer. » Déjà, le jeune Xavier posait fièrement, vêtu de la tête au pied avec son équi- pement. Mais ces rêves de devenir une vedette de hockey se sont effondrés, alors que du jour au lendemain, celui-ci s’est retrouvé atteint de paralysie flasque aiguë. La maladie, qui peut provoquer une paralysie, est rare, mais grave. Plusieurs pédiatres au Canada et aux États-Unis sont préoccupés par le nombre d’enfants atteint de cette maladie sur le continent. En effet, Xavier serait l’un de deux enfants atteints d’une telle paralysie au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO), tandis que l’Hôpital des enfants de Toronto compterait une douzaine de cas. « ÇA A ÉTÉ UN VRAI CAUCHEMAR » Tout a commencé par une toux. « Mon mari et moi avons remarqué qu’il avait une toux et de la fièvre, lors de la fin de semaine de la fête du Travail, soit le 5 septembre dernier », a expliqué Mme Downton. Nous n’étions pas trop inquiets, puisqu’il avait encore de l’appétit. » La fièvre aurait été suivie par des maux de jambes et de bras, ce qui aurait précipité les parents à une clinique locale et ensuite au CHEO, à Ottawa. Une fois sur les lieux, Mme Downton a dû porter Xavier dans ses bras. À son arrivée, les docteurs lui auraient administré plusieurs antibiotiques et fait subir divers tests afin de découvrir de quoi il souffrait. « Ça a été vraiment difficile », s’est rappelée la mère du jeune garçon. Au cours des premiers jours à l’hôpital, l’état de Xavier s’est vite détérioré. « Il avait si mal qu’il ne pouvait pas supporter de vêtements, ni même de draps et devait s’allonger sur le côté, a expliqué samère. Son cou était si raide qu’il ne pouvait pas tourner la tête. Lorsqu’il y avait des visi- teurs, il me demandait de lui tourner la tête afin qu’il puisse les regarder. »

Né d’une race FIÈRE MAGDELEINE DIT LADOUCEUR

Les ancestres Madeleine et Magdeleine dit Ladouceur, aussi Vivier et Vivien, sont à l’honneur cette semaine. Armand Lapierre, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a réalisé cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres Madeleine dit Ladouceur. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Vivier Magdelaine dit Ladouceur, soldat du régiment de Carignan- Salières, Cie de Contrecoeur, fils de Jean et Élisabeth Parisis. Natif de Saint-Hilaire-de-Villefranche, évêché de Xaintes, Saintonge, France, baptisé le 21 novembre 1638, il épouse Marie Gaudin (contrat de mariage le 20 novembre 1672, greffe Bénigne Basset dit Deslauriers), fille de Pierre Gaudin dit Chatillon, engagé de la recrue 1653, charpentier et cordonnier, et Jeanne Rousselière, originaire de Saint-Vorle, Châtillon-sur-Seine, évêché de Langres, mariés le 13 octobre 1654 à Ville-Marie, Nouvelle-France. Neuf enfants sont issus de cette union. GÉNÉRATIONS 8e Louis-Hugh Brillon dit Lapierre - Marie Louise Laframboise, fille de Denis et Marie Louise Lafave dit Lefebvre. m. le 1903-02-23 à Greenfield, Ont. 7e Léonne Desmoulins - Joseph Brillon dit Lapierre, fils d’Antime et Adélaïde (Dédée) Giroux m. le 1876-02-21 àWilliamstown, Ont. 6e Josephte Boileau - Louis Desmoulins, fils de Jean Baptiste, cult., et Marie Anne Marier m. le 1846-10-12 à Saint-Eustache, Qc 5e M. Ursule Lamagdeleine dit Ladouceur - Noël Boeleau, cult., fils de Louis et M. Josephte Desrosiers dit Lanielle m. le 1803-10-24 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc 4e Louis La Magdeleine dit Ladouceur - Ursule Lefebvre, fille de Toussaint Lefebvre dit Laciseray et Marie Ursule Aumay m. le 1784-01-19 à Pointe-Claire, Qc 3e Joseph Lamagdeleine dit Ladouceur – M. Angélique Ranger dit La Violette, fille de Joseph et M. Joseph Sauvé m. le 1748-04-22 à Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Isle, Qc 2e Étienne Magdeleine dit Ladouceur – M. Jeanne Boursier, fille de Jean Boursier/Lavigne et Marie Léger Note : la graphie des noms est celle qui paraît dans les actes eux-mêmes. « Le 7 avril 1672, Louis de Frontenac obtient du roi la charge de gouverneur général de la Nouvelle-France. Le 28 juin, il embarque (sans sa femme) à La Rochelle à destination de sa nouvelle mission américaine. À cette époque, la Nouvelle-France est gérée comme une province métropolitaine, même si l’éloignement nécessite des aménagements importants. Frontenac, en sa qualité de gouverneur, a alors pouvoir absolu sur les affaires militaires, il possède même le droit de véto à l’égard des décisions des autres dirigeants. Le départ de l’intendant Jean Talon en novembre 1672 donne au gouverneur encore davantage de pouvoirs. L’entreprise la plus glorieuse a lieu au début du gouvernement de Frontenac : il s’agit de la découverte du Mississippi par Louis Jolliet (originaire de Montréal) et le père Jacques Marquette (originaire de Laon en France). Puis est construit un immense fort sur le Lac Ontario, auquel on donne le nom de Fort Frontenac. » m. le 1703-01-15 à Notre-Dame, Ville-Marie, N.-F. 1re Vivier Magdelaine dit La Douceur - Marie Gaudin m. le 1672-11-21 à Ville-Marie, Nouvelle-France

1 http://www.frontenac-ameriques.org/louis-de-buade-comte-de-frontenac/article/louis-de-buade-comte-de-frontenac-43

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

—photos fournies

Made with FlippingBook flipbook maker