Express_2013_02_15

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Une institution et les curds

C’est bien évident que La fromagerie St- Albert est non seulement très connue, mais également très aimée, non seulement dans notre petit coin du monde, mais également à l’extérieur de notre région. Quand l’incendie du 3 février a détruit la célèbre usine, la nouvelle a défrayé les man- chettes nationales. Des gens d’un peu par- tout ont exprimé leurs sympathies, comme s’ils venaient de perdre un membre de leur famille. Cette réaction a souligné le fait que la « petite » fromagerie, créée par un groupe de cultivateurs il y a 118 ans, est devenu une des meilleures marques de commerce connues dans l’est de l’Ontario. C’était bien d’entendre parler de recon- struction de la fromagerie, et de voir les curds sur les tablettes. Cet incendie est un événement qui en touche plusieurs, même s’ils ne sont pas di- rectement affectés. À la suite de cette catastrophe, tout le monde était attristé par la perte d’une in- stitution, une partie de notre patrimoine. Mais quand les projets pour la reconstruc- tion sont sortis, tout le monde s’est senti soulagé. Des expériences partagées comme celle- là nous rappelle pourquoi notre région est tellement spéciale. Un fléau Les gens d’affaires font face à plusieurs défis. Par ailleurs, qui aurait pensé que les for- mulaires seraient un problème sévère pour les entrepreneurs? C’est tellement grave que la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a organisé une « Semaine de sensi- bilisation à la paperasserie ». (Marque con- signée). La fédération a invité les gens à mani- fester leur soutien à la « révolution sur la paperasserie » que la FCEI mène, en signant une pétition. La plupart des entrepreneurs sont d’avis que la paperasserie est le deuxième enjeu le plus préoccupant, après le fardeau fis- cal global. Toutefois, selon des données récentes de la FCEI, la paperasserie est la principale source de préoccupation des agriculteurs (79 %). Ceux-ci sont aussi les plus susceptibles de dire que le fardeau ad- ministratif s’est alourdi : 72 % estiment que ce fardeau a augmenté au cours des trois dernières années, comparé à 55 % pour les entrepreneurs œuvrant dans d’autres secteurs. « La réglementation excessive, les paper- asses compliquées et un mauvais service à la clientèle paralysent les entreprises ag- ricoles et freinent l’innovation. C’est une source d’inquiétude pour tous les Cana- diens, car l’agriculture est un secteur essen- tiel qui emploie deux millions de Canadiens et est responsable de plus de 44 milliards de dollars de nos activités commerciales », a lancé Corinne Pohlmann, vice-présidente des affaires nationales à la FCEI. Les résultats d’un sondage de la FCEI dé- montrent que 69 % des propriétaires agri- coles pensent que la paperasserie freine considérablement leur productivité. Quatre-vingt-sept % des agriculteurs considèrent que l’excès de règlements leur

cause un stress majeur, par rapport à 80 % des propriétaires de petites entreprises rel- evant d’autres secteurs. Par ailleurs, 68 % des agriculteurs disent que la paperasserie les dissuade de faire croître leur entreprise, relativement à 62 % des propriétaires de PME qui œuvrent dans d’autres industries. « Les agriculteurs n’ont aucun problème avec les règlements quand ces derniers sont légitimes, mais la paperasserie, c’est autre chose », fait remarquer Mme Pohl- mann. « La paperasserie prend plusieurs formes en ce qui concerne les agriculteurs. Il peut s’agir de renseignements contra- dictoires que leur adresse l’Agence cana- dienne de l’inspection des aliments (ACIA), ou alors d’un règlement absurde de Pêches et Océans Canada qui interdit le nettoyage des fossés artificiels, ou d’un sondage de Statistique Canada rempli de questions qui n’ont rien à voir avec leur entreprise. Cela représente une énorme perte de temps et d’argent. » Les agriculteurs ont avoué par sondage en avoir assez des autorités de réglementa- tion, car souvent, elles ne comprennent pas les défis que représente la gestion d’une ex- ploitation agricole. Par exemple, bon nom- bre de répondants se plaignent de Statis- tique Canada qui leur envoie souvent des sondages à remplir au printemps, pendant les semences, alors que c’est l’un des mo- ments de l’année où ils sont le plus occupés. « Les exploitants agricoles pensent que les agences gouvernementales ne les re- spectent absolument pas et qu’elles ne comprennent pas qu’il y a, dans l’année, deux périodes très chargées : les semences et la récolte. Quand on demande aux agri- culteurs de respecter des délais de confor- mité durant ces deux hautes saisons, c’est comme si l’ARC allait faire la vérification d’un détaillant le lendemain de Noël », sou- ligne Mme Pohlmann. Vingt-huit % des membres agriculteurs de la FCEI avouent que s’ils avaient été au courant du fardeau réglementaire, ils ne se seraient peut-être pas lancés dans les affaires. « La relève est un enjeu fonda- mental. Mais nous craignons que la paper- asserie dissuade la prochaine génération d’agriculteurs de prendre la relève », ajoute Mme Pohlmann. Certaines mesures prises récemment par le gouvernement sont positives, selon la fédération. Mais, selon elle, il reste encore du travail à faire pour alléger le fardeau de la paperasserie qui pèse sur les exploitants agricoles afin que ceux-ci puissent con- tinuer de produire des denrées alimentaires sûres et de qualité supérieure pour les con- sommateurs canadiens. Les dindes sauvages partout Dernièrement, nous avons relaté la ren- contre surprise qu’un automobiliste a eu avec une dinde sauvage sur l’Autoroute 50 près de Grenville. L’oiseau a passé à travers le pare-brise du véhicule de Carl Poirier. C’est un autre indice que les oiseaux, qui dans le passé étaient très rares dans notre région, sont bien étab- lis ici. Et ils représentent un autre danger poten- tiel sur nos routes. Soyez prudent et méfiez- vous des troupeaux.

The simple pleasures of winter, such as an outing in a sleigh, remain as popular as ever. Murray Allen and his teamwere kept busy providing rides to people of all ages at last weekend’s L’Orignal winter carnival.

Photos Richard Mahoney

• Résidence pour aînés • Système de sécurité par caméra • Activités quotidiennes • Visites du médecin 3 fois

par semaine • Personnel 24h/24 • Infirmière enregistrée: Marguerite Kemp

• Examens sanguins sur place • Pédicure mensuelle gratuite • Physiothérapie de 3 à 5 jours par semaine

Directrice : Linda Riopel

À partir de : 1495 $ par mois, tout inclus. Chambre privée avec salle de bains privée Appelez pour une visite Séjour à partir de 50 $ /jour 1988, rue Principale,Chute-à-Blondeau (Ontario) manoircarillon@yahoo.ca www.manoircarillon.ca 613 632-3434 Nous offrons 1000 $ à quiconque nous réfère un locataire qui signe un contrat d’un an

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Bertrand Castonguay , President, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , D.G. / G.M., roger@eap.on.ca François Bélair , Sales & Development, fbelair@eap.on.ca François Legault , Directeur de l’information/News Editor, francois.legault@eap.on.ca Yvan Joly , Sales director (Hawkesbury), yvan@eap.on.ca François Leblanc , Directeur (Lachute), francois.leblanc@eap.on.ca Gilles Normand , Production & Distribution Mgr., gilles.normand@eap.on.ca Julien Boisvenue , Layout & Prepress Mgr., julien.boisvenue@eap.on.ca

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