Carillon_2016_04_08

La région rend hommage à six francophones

VÉRONIQUE CHARRON veronique.charron@eap.on.ca

Francis Drouin et Grant Crack. Le Banquet de la Francophonie permet aux francophones et aux francophiles de se réunir et de célébrer dans une ambiance décontractée et festive, tout en faisant le point sur la situation des francophones en situation minoritaire. Pour les lauréats de l’édition 2016, il faut investir dans la jeunesse afin d’assurer l’avenir de la francophonie, comme l’a indiqué Jean-Sébastien Boyer, élève de 12e année à l’École secondaire catholique de Casselman et récipiendaire du Prix Jeunesse Thomas-Godefroy. « L’avenir de la francophonie ontarienne dépend de la jeunesse et des parents de la jeunesse. Si mes parents me laissent m’impliquer et manquer l’école pour me permettre de m’impliquer, ça va permettre de changer les choses. Quand tu t’impliques, tu peux créer un petit changement et ce changement-là peut en créer un plus gros » a poursuivi celui qui s’investit dans sa com- munauté depuis de nombreuses années, notamment au sein de l’Echo d’un peuple et de la Fédération de la jeunesse franco- ontarienne (FESFO). « Si on ne s’organise pas pour faire des gestes très concrets et encourageants pour nos jeunes, on va les perdre, a affirmé à son tour Maurice Godard, lauréat de l’Ordre de la francophonie, lors de la remise de son prix. La jeunesse francophone est, je pense, le secret de notre succès. Soyons fiers de toutes nos revendications et partageons nos succès. Affichons nos réussites et nos manifestations culturelles, comme celle-ci, a finalement claméM. Godard. Affichons-les comme nous portons notre identité sur nos vestons. Il faut s’exprimer sans complexe

tout en contribuant au rapprochement de notre diversité culturelle. Posons des gestes concrets pour valoriser et redonner notre héritage à nos jeunes. » Pour Gilles Fournier, il ne faut pas mettre de côté famille et éducation qui, selon lui, vont de paire lorsque vient le temps de parler de l’avenir de la francophonie. « Si on peut intéresser les familles à parler français dans leur quotidien et dans leur maison, je pense qu’on va avoir réussi notre bataille. » Un travail loin d’être terminé Plusieurs projets restent encore à déve- lopper et mener à terme pour promouvoir la francophonie en Ontario. C’est ce qu’a déclaré Bruno Lecot, lauréat de l’Ordre de la francophonie. Ce dernier a fait allusion, entre autres, au Village d’Antan franco-on- tarien, à la Fondation Valoris, au Grand Défi

Pierre Lavoie, à la Journée antique de Sainte- Anne-de-Prescott ainsi qu’au Monument de la francophonie à Hawkesbury. « On a un geste à poser, on a un message à livrer, a-t-il affirmé. Il faut cultiver la relève pour s’assurer que la francophonie continue.» À la sagesse s’unit la jeunesse qui espère, pour sa part, voir naître une université francophone en Ontario, comme l’a clamé Jean-Sébastien Boyer. « On veut, on peut, on s’unit, on l’aura. On va l’avoir notre université franco. » Comme l’a affirmé Gilles Fournier dans son discours « Être francophone, c’est bien plus qu’une langue, c’est plus que des mots. C’est notre vécu et notre façon d’être qui nous poussent à agir avec notre cœur. Soyons solidaires et fiers d’être francophones, mais surtout Franco-Ontariens. »

Le 18 e Banquet de la francophonie, qui s’est déroulé au Club Powers à Rockland, le 2 avril dernier, a réuni près de 400 invités venus applaudir les six lauréats de l’Ordre de la francophonie et du Prix Jeunesse Thomas-Godefroy. Bruno Lecot, Jocelyne Leroux, Maurice Godard et Gilles Fournier ont reçu l’Ordre de la francophonie pour leur engagement envers la langue et la culture françaises, alors que Jean-Sébastien Boyer et Julien Lalonde ont reçu le Prix JeunesseThomas-Godefroy, qui est remis à de jeunes chefs de file qui se sont distingués auprès de la communauté franco-ontarienne. Organisé par l’Association canadienne- française de l’Ontario de Prescott et Russell (ACFO PR) en partenariat avec la Régionale de l’Est de la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO) et les Club Richelieu d’Embrun et de Rockland, cet événement est devenu un incontournable dans la région, comme l’a indiqué la présidente de l’ACFO PR, Nathalie Ladouceur. « Les gens, maintenant, nous appellent pour nous demander quand aura lieu le banquet et comment ils peuvent y contribuer. On a fait notre place et notre marque ici, et c’est quelque chose de bien au niveau de la francophonie. Les gens aiment réseauter et c’est une occasion de se réunir en grande famille pour célébrer. » Plusieurs invités demarque étaient d’ail- leurs présents, dont laministre déléguée aux Affaires francophones, MadeleineMeilleur, ainsi que les députés fédéral et provincial,

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Enseignant de français, puis directeur d’école à la retraite, Bruno Lecot s’est toujours fait un devoir d’inculquer à ses élèves et à son personnel enseignant l’amour de la langue française. Admis à l’Ordre de la francophonie, il reçoit le certificat attestant de cette reconnaissance des mains du président du Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien, Martial Levac. Travailleur infatigable, Bruno Lecot s’est particulièrement illustré en tant que responsable du Concours international de labour de Chute-à-Blondeau, en 2011, grâce auquel il a contribué à l’essor de la francophonie en Ontario et ailleurs. On lui reconnaît aussi un rôle charnière au chapitre de la récolte de fonds pour la Monument de la francophonie sur l’Île du Chenail à Hawkesbury. Il a aussi contribué à la réalisation d’un centre récréatif à Chute-à-Blondeau. M. Lecot fait aussi partie du Conseil d’administration de la fondation Valoris depuis les 10 dernières années. —MAO photo, Hawkesbury Le vendredi 8 avril 2016

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