Reflet_2016_02_04

%044 * &3  r  '&"563&

cher de l’aide et du support. Le groupe de soutienm’apporte énormément, puisqu’on se rend compte qu’on n’est pas seuls. On écoute, on pleure parfois. Des fois, les gens sont fâchés et ils ont besoin d’en parler », a décrit Mme Brisson. Les aidants participant à ces rencontres peuvent se sentir épaulés par des pairs et ainsi prendre un temps d’ar- rêt pour faire le point. « Parfois, je constate des jeunes qui doivent prendre soin d’un

parent qui n’a pas toujours été à la hauteur, alors ils doivent avoir de l’empathie et de la compassion et ce n’est pas toujours facile. C’est pourquoi les groupes de soutien sont importants; on sait qu’on va être compris et non jugés. » En plus des rencontres bilingues men- suelles, Estelle Brisson est suivie par une infirmière à Hawkesbury. Car si les aidants ne souffrent pas de démence, ils doivent tout

de même prendre soin d’eux. « Les aidants ne doivent pas oublier de prendre soin d’eux- mêmes aussi. Des fois, c’est seulement d’aller prendre un café seule. Je n’ai pas besoin d’être constamment entourée, je suis bien avec moi-même. Dans ces temps-là, je dis à mon mari ‘Je m’en vais prendre un café avec Estelle’. C’est moi, Estelle, et ça le fait bien rire », a-t-elle plaisanté. Comment trouver la force et le courage de voir l’avenir d’un bon œil malgré tout? Il faut compter ses bénédictions. « J’aime énormément monmari. Nous avons eu une véritable histoire d’amour; nous sommes mariés depuis 35 ans. C’est plus facile je crois, dans ces cas-là. J’imagine que ça doit être très difficile, si tu n’as pas été réellement

amoureux de la personne ou si vous êtes ensemble depuis peu, puisque tout à coup, l’autre devient dépendant de toi. Ce que je voudrais que les gens comprennent, surtout les jeunes, c’est : vivez votre vie. Monmari et moi avons fait notre vie, nous sommes partis aux États-Unis, il a fait tout ce qu’il a voulu, il a travaillé pour lui-même, moi j’ai travaillé avec les enfants. Alors quand on arrive à notre âge (64-65 ans), on ne se dit pas ‘Ben là, j’aurais voulu prendrema retraite et faire ceci ou cela.’ C’est doncmoins difficile pour moi et moins difficile pour lui, puisqu’on se dit qu’on a bien fait de faire ce qu’on voulait vraiment », a terminé Mme Brisson, avec une sagesse et un courage hors du commun.

Reconnaître les signes

Lorsqu’on parle d’Alzheimer, dix signes précurseurs se manifestent rapidement, dès les premiers stades de la maladie. Ces signes sont les suivants :

1. Perte de mémoire affectant les habiletés usuelles;

2. Difficulté à exécuter des tâches familières;

3. Trouble du langage, comme l’oubli de mots;

4. Désorientation dans le langage et dans le temps, comme l’oubli de la date et du jour de la semaine, ou la perte de repères dans un endroit familier;

5. Jugement affaibli, comme par exemple, porter des vêtements légers par temps froid;

6. Difficulté face aux notions abstraites, comme faire un budget ou ne pas comprendre ce que représentent les chiffres;

7. Objets égarés, comme une robe dans le réfrigérateur par exemple;

8. Changement d’humeur et de comportement soudain et sans raison;

9. Changement de personnalité

10. Perte d’intérêt pour ses activités préférées, sa famille ou ses amis

Pour plus amples renseignements : Société d’Alzheimer de Cornwall et District, 613-932-4914, ou www.alzheimer.ca – Alexandra Montminy

La tournée Branché sur le positif s’arrête à l’école élémentaire et secondaire publique L’ACADÉMIE DE LA SEIGNEURIE! 731, rue des Pommiers, Casselman | 613-764-0550

LA TOURNÉE

MERCREDI 24 FÉVRIER 2016 À COMPTER DE 17 H

DES ACTIVITÉS GRATUITES POUR PARENTS ET ENFANTS Kung-Fu, ateliers, foire, souper et beaucoup plus! THÉMATIQUES : Modes de vie sains (résilience) et santé mentale

academiedelaseigneurie.cepeo.on.ca | CEPEO.ON.CA

Made with FlippingBook - Online magazine maker