Cornwall_2014_01_22

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Y aura-t-il une université à Cornwall?

wall, c’en était inouï. Les deux villes avaient à peu près la même population, étaient de vrais milieux industriels et avaient toutes deux une université de la même taille, avec à peu près le même montant d’élèves.» Trois-Rivières n’a jamais fermé son univer- sité, contrairement à Cornwall, rappelle-t-il. Aujourd’hui, fait-il remarquer, Trois-Rivièves compte près de 14 000 étudiants dans son université et 126 325 habitants. Cornwall a une population d’approximativement 47 000 habitants. «Si nous avions gardé l’université, notre ville aurait peut-être la même taille que Trois-Rivières», a opiné M. Benson. Selon une œuvre littéraire écrite par Jean- nine Roy-Poirier, qui explique la création de la toute première université à Corn- wall et qui est intitulée Du fond du cœur, l’institution aurait accueilli 1407 étudiants en 1972. Quelque 4980 personnes en se- raient diplômées. Le campus satellite de l’Université d’Ottawa qui a suivi n’aurait pas reçu l’appui nécessaire Selon Mme Roy- Poirier. M. Benson a aussi avancé que Cornwall perd plusieurs jeunes individus qualifiés, puisque ceux-ci quittent Cornwall pour aller travailler dans de plus grosses villes. Les infrastructures:

Lors de sa présentation, M. Benson a cité le centre Nav Canada comme étant l’endroit le mieux équipé pour entretenir une univer- sité. «Au milieu du centre Nav Canada se trouve un endroit que l’on appelle le noy- au, a-t-il expliqué. Autour de ce noyau, on retrouve six ailes. Pour le moment, nous n’occuperions qu’une seule aile.» Lorsqu’un membre lui a demandé combien d’élèves il pensait accueillir la première année, M. Ben- son a émis un sourire. «Si nous avions 350 étudiants, je serais très content» a-t-il répli- qué. D’après ce nombre, on peut déduire que dans quatre ans, nous desservirons 7000 étudiants!» M. Benson a rappelé qu’il

aurait passé plus de 65 heures dans des réunions avec plusieurs individus, dont des dirigeants communautaires, des chefs d’organisations, des politiciens ainsi que des chefs d’entreprises. «Notre comité spé- cial a communiqué avec Dalton McGuinty et Tim Hudak et Kathleen Wynne, a-t-il ex- pliqué. Celle-ci devrait même venir visiter Corn- wall au cours du mois de février pour dis- cuter plus en profondeur de la possibilité d’introduire une université ici.» M. Benson dit espérer recevoir une confirmation d’ici la fin de 2014. «Les élections provinciales ap- prochent, a-t-il rappelé. Ceci pourrait jouer en notre faveur.»

FRANCIS RACINE inforeflet.news@eap.on.ca

CORNWALL | «Ici à Cornwall, nous avons déjà la chose la plus importante pour ac- cueillir une université, les infrastructures.» C’est l’opinion qu’a émise Gerry Benson, un des promoteurs d’une université à Corn- wall, devant les membres du Club Richelieu de Cornwall, le 13 janvier dernier. M. Benson y avait été invité à titre de conférencier. Selon M. Benson, Cornwall jouirait de plusieurs infrastructures qui pourraient faciliter l’aménagement d’une université. Le campus du collège St-Laurent ainsi que Nav Canada et l’Institut des sciences envi- ronnementales du fleuve St-Laurent pour- raient tous jouer un rôle essentiel. Cornwall serait l’une des villes les plus pauvres de l’Ontario, avec seulement 8,16% de sa population qui détiennent un diplôme universitaire, comparativement à 20,49% pour le reste de la province. «Je me souviens que lors de l’ouverture de trois succursales à Trois-Rivières (NDLR : succursales de Benson pièces d’autos). Je devais passer plusieurs jours là-bas. La ville (Trois-Rivières) ressemblait vraiment à Corn-

Réservoirs: contrat de location recherché

CORNWALL | «Nous devons obtenir des réponses au sujet du contrat de loca- tion, a déclaré Chuck Charlebois, pré- sident du Groupe Renaissance, devant les membres du conseil municipal et les citoyens présents le 13 janvier, à l’hôtel de ville. Nous devons aussi pou- voir le lire et le comprendre.» M. Charlebois a indiqué que plusieurs demandes ont été formulées auprès du gouvernement fédéral ainsi que la com- pagnie Trillium afin de pouvoir consulter l’entente entre les deux partis au sujet de l’installation de réservoirs sur les berges du St-Laurent à Cornwall. «Plusieurs individus m’ont dit qu’avoir des réservoirs sur le fleuve St-Laurent ne serait pas si grave, puisque l’on men- tionne que ceux-ci ne seraient présents que pour 10 ans, explique le président devant la foule réunie. Mais qui sait. Peut-être qu’après 10 ans, Trillium pour- rait signer une autre entente qui prolon- gerait leur séjour à Cornwall. Toute cette

information est dans les documents!» M. Charlebois craint aussi que la com- pagnie elle-même pourrait rajouter d’autres installations sur la propriété, sans que les résidents de Cornwall en soient conscients. «Je vous assure que nous sommes tous derrière vous», a affirmé le conseil- ler Gérald Samson, visiblement ému. «Le gouvernement fédéral est en train d’en- freindre nos droits. Nous ne tendrons pas l’autre joue!» «Les résidents de Cornwall dé- montrent de l’excellent activisme com- munautaire, a déclaré, pour sa part, la conseillère Bernadette Clément, qui a ajouté ne toujours pas comprendre comment on pouvait être allé de l’avant avec l’installation de réservoirs. «Si l’on tape Cornwall River Front sur Internet, on peut directement accéder au site Web de la ville, a-t-elle expliqué. Ce n’est pas un secret que nous avons des plans pour le développement au bord du fleuve St-Laurent!» «Nous trouverons toutes les réponses à vos questions, a rassuré le maire de Cornwall, Bob Kilger. En ce moment, nous sommes tous dans le même ba- teau.» Lors de rencontres le mardi 14 jan- vier à Ottawa avec Transports Canada, des représentants de Cornwall, dont le maire, Bob Kilger, Chuck Charlebois et le député fédéral Guy Lauzon, n’ont pas réussi à obtenir un exemplaire de l’en- tente de location. Par ailleurs, aucun représentant de la compagnie ne participait à ces ren- contres. Une autre rencontre est prévue le vendredi 24 janvier. Entre-temps, la compagnie Trillium a indiqué que la construction des réservoirs a été mise en suspens.

Photo Francis Racine

Photo fournie

Gerry Benson a livré une conférence sur le projet d’université à Cornwall devant les membres du Club Richelieu le 13 janvier dernier. Ci-dessus, il reçoit une plaque de la part du président du Club Richelieu de Cornwall, Richard Lalonde (gauche).

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