Étoile d’Horizon - Novembre 2019

Une publication pour le personnel du Réseau de santé Horizon

Aider les patients à se sentir comme chez eux

Vos héros de la sécurité des patients Voici des personnes qui contribuent à une culture de sécurité Page 16

Protection de la vie privée Respecter les droits du personnel et des visiteurs Page 18

Cérémonies traditionnelles autochtones qui réconfortent Page 12

Numéro 19, vol. 4 Novembre 2019

Une publication pour le personnel du Réseau de santé Horizon

Calme et câlins : Des bénévoles sont fiers de leur rôle

thérapeutique à l’USNI auprès des nouveau-nés Page 5 Une microbibliothèque créée par des clientes donne de l’espoir et favorise l’esprit communautaire à Centracare du Réseau de santé Horizon Page 9 Top 10: Les meilleurs conseils jamais reçus en matière de soins de santé Page 17

ContenU

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L’Auxiliaire de l’Hôpital St. Joseph fête ses 90 ans 6 7

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Cérémonies traditionnelles autochtones : aider les patients à se sentir à l’aise 12 11

Une microbibliothèque donne de l’espoir et favorise l’esprit communautaire à Centracare

Le personnel de l’HRM participe à la randonnée Une bénévole d’Horizon rencontre son idole

Des câlins qui font du bien à l’HRSJ

Reconnaissance de l’équipe du Centre Stan Cassidy pour ses travaux de recherche

Marche de la vie au profit du Programme de réadaptation cardiaque Cours de gestion des urgences pour le personnel

Conférence MUSE : discussions sur les dernières avancées en matière de logiciels médicaux

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Des employés reçoivent de nombreuses récompenses Nouvelle page sur les services de santé offerts aux employés 15

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Joyeux anniversaire Bravo! 20

L’HRSJ obtient la certification ENERGY STAR ® une deuxième fois Une application de communications sécurisées qui améliore l’efficacité des soins aux patients

#RechercheChezHorizon : Célébration de la science à Horizon à la conférence provinciale annuelle sur la

Grâce aux liens solides créés avec l’équipe F.A.C.T. et à ses soins, des clients retrouvent la santé plus rapidement

Les héros de la sécurité des patients contribuent à la culture de la sécurité Services pharmaceutiques d’Horizon représentés sur la scène internationale

Top 10: Meilleurs conseils qu’ils aient jamais reçus en matière de soins de santé

Café de Paris : une expérience éducative et amusante pour une infirmière d’Horizon Protéger la vie privée de vous et d’autres

recherche en santé Des biscuits qui font sourire

En page couverture : Kelly Northrup, infirmière

Dans chaque numéro Message de la présidente-directrice générale

Ce bulletin est publié par le Service des communications du Réseau de santé Horizon. Il est distribué gratuitement au personnel, aux médecins et aux bénévoles d’Horizon. La version française est offerte en ligne à l’adresse fr.horizonnb.ca. Rédactrice : GinaBeth Roberts Chef de la création : Hudson Creative Agency Impression : Advocate Printing Veuillez transmettre vos commentaires et vos idées d’article à EtoileHorizon@HorizonNB.ca.

immatriculée et coordonnatrice du Programme de câlins à l’Unité de soins néonatals intensifs (USNI) de l’HRSJ, à la gauche, et les câlineuses bénévoles Bea Magill, Donalda Bradley (assise) et Rose Poirier sont photographiées à l’USNI de l’HRSJ d’Horizon à la fin octobre.

Mot de la rédactrice Le coin des collègues Regardez qui brille Top 10

Des câlins qui font du bien à l’HRSJ Au milieu de la cacophonie des moniteurs de l’Unité de soins néonatals intensifs (USNI) de l’Hôpital régional de Saint John (HRSJ) du Réseau de santé Horizon, il y a de nombreux moments de réconfort et de joie apaisante. Et c’est en partie grâce à certains membres de l’équipe de l’unité qui ne sont même pas des professionnelles de la santé. fauteuil immobile, mais confortable, et font exactement ce que leur titre indique : elles dorlotent un bébé. Si tous les bébés sont tranquilles, les bénévoles peuvent en profitent pour discuter avec les familles ou approfondir leurs connaissances de l’USNI auprès des infirmières et des médecins. Au début, elles étaient évidemment intimidées par le milieu, qui est rempli de lignes

Les bénévoles du Programme de câlins jouent un rôle crucial dans le soin des bébés prématurés qui passent des jours, des semaines, voire des mois à l’USNI. À l’heure actuelle, le rôle de « câlineuse » existe seulement à l’HRSJ d’Horizon — et il est devenu indispensable pour l’équipe de l’USNI. Un rôle pour personnes chaleureuses et réconfortantes Donalda Bradley, Rose Poirier et Bea Magill participent avec bonheur au programme depuis sa mise en œuvre en 2017. À l’hôpital, on les reconnaît par leur t-shirt violet qui porte l’inscription « Keep Calm and Cuddle On », une indication claire de leur fonction. Aucune d’elles n’était professionnelle de la santé avant la retraite (ce qui n’est pas une condition préalable pour participer au Programme de câlins). Mais quand l’occasion s’est présentée, toutes ont senti que le travail de câlineuse convenait parfaitement à leur personnalité chaleureuse et réconfortante. La passion de Rose, c’est l’amour. Elle s’est donc sentie très interpellée dès qu’elle a su que des nourrissons avaient besoin d’un peu d’amour. Ces trois bénévoles reconnaissent les pleurs de chaque bébé dans le service et savent comment tenir et réconforter chacun jusqu’à ce qu’il s’apaise. Parfois, elles gardent le même enfant dans leurs bras pendant les quatre heures de leur quart. Il y a au moins une câlineuse sur place presque tous les matins, après-midi et soirs, sept jours sur sept. Pendant leur service, les câlineuses s’installent dans un

Mot de bienvenue de la rédactrice Bienvenue au 19 e numéro de l’ Étoile d’Horizon! C’est le dernier numéro de l’année, et (pour être un peu dramatique à ce sujet) c’est le dernier numéro de la décennie. C’est le moment de l’année où j’ai le plus tendance à rester dans mon cocon – que ce soit mes habitudes de week-end ou mes plans de travail – au lieu de sortir des sentiers battus. Certains diront sortir de sa zone de confort. Et même si nous ressentons souvent la pression de sortir des sentiers battus, il y a un moment et un lieu pour travailler dans cette ambiance douillette qui nous amène à nous sentir productifs, calmes et tout simplement bien. Les significations du mot « confort » sont nombreuses : donner de la force et de l’espoir, mais aussi soulager le chagrin ou la peine. Il peut également être utilisé pour définir une expérience satisfaisante ou agréable. Il y a des moments de confort chaque jour entre les murs de nos établissements et dans les soins que nous prodiguons dans nos localités. Ce mois-ci, vous réconforterez peut-être votre enfant avec un câlin (ou une gâterie) pendant qu’il se fait vacciner contre la grippe, ou peut-être serez-vous celui qui aura besoin de réconfort, sous la forme d’un bain chaud ou d’une conversation amicale, après un quart de travail stressant. Et n’est-il pas agréable de réconforter quelqu’un? N’oubliez pas de vérifier si vos collègues et vos proches vont bien. Dans le présent numéro, vous pourrez lire comment l’une des équipes de bénévoles d’Horizon apporte un réconfort qui a également fait ses preuves cliniques pour soutenir la croissance de nos patients les plus petits (page 5) et comment on peut aider des patients à se sentir comme chez eux en leur offrant un espace et du temps pour des pratiques spirituellement et culturellement importantes pendant leur séjour hospitalier (page 12). N’oubliez pas de consulter notre liste du Top 10 (page 17), qui contient de nombreux conseils, y compris de simples anecdotes et des devises transmises de génération en génération, qui peuvent nous aider à vivre une vie plus saine tous les jours. Comme toujours, c’est un honneur de vous présenter vos histoires, et j’espère que vous continuerez de me transmettre vos nouvelles idées à ÉtoileHorizon@HorizonNB.ca. Bonne lecture!

Chers membres du personnel, médecins et bénévoles, J’ai du mal à croire qu’il s’agit déjà du dernier numéro de l’ Étoile d’Horizon de 2019 et qu’une autre année s’achève. Cette année encore, nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli. Tout d’abord, nos employés et nos médecins ont continué d’offrir des soins sûrs et de qualité aux patients et aux clients malgré les situations difficiles avec lesquelles nous avons dû composer, notamment les pénuries de personnel et les périodes d’engorgement important dans nos hôpitaux. Peu importe le défi rencontré, les membres de notre personnel se sont serré les coudes afin de s’assurer que les soins prodigués aux patients et aux clients passaient en premier.

intraveineuses, de machines complexes ainsi que de bébés et de parents en situation de grande vulnérabilité. Bea raconte que la première fois qu’elle s’est retrouvée dans une chambre avec des jumeaux, leurs moniteurs sonnaient. « On m’a dit que je ne devais pas m’en préoccuper », dit-elle. « Les infirmières savaient ce qui se passait, et tout ce que j’avais à faire c’était de cajoler celui que je tenais et de m’occuper de l’autre s’il avait besoin d’être apaisé. » La science à l’appui Kelly Northrup est infirmière à l’USNI depuis 20 ans et a de l’expérience dans les soins favorisant le développement des bébés prématurés. La recherche indique que les câlineuses sont un excellent ajout à l’équipe des soins néonatals. « Le bébé dans le ventre de sa mère grandit en position fléchie. C’est ainsi qu’il développe ses muscles. Il est dans un environnement étroit et contrôlé. S’il naît avant terme, il n’a plus ce milieu contrôlé et il se trouve exposé à tout ce qui se passe autour de lui », explique-t-elle. Les nouveau-nés ont besoin de l’étroitesse dans laquelle ils vivaient dans l’utérus, d’être connectés à un être humain et de ressentir l’amour de cette personne. En emmitouflant les bébés et en les tenant sur leur poitrine ou leur épaule, les câlineuses leur offrent une connexion, de la stimulation et un environnement qui les aide à se développer. Donalda préfère tenir les bébés sur son côté gauche avec leur tête légèrement appuyée sur

Donalda Bradley, participante au Programme de câlins, tient dans ses bras un petit garçon d’une semaine.

son épaule. « Si je réussis à leur faire reposer leur tête sur mon cœur, ils s’endorment aussitôt », dit-elle. Récemment, les participantes au programme ont commencé à caresser doucement les bébés qui sont dans un incubateur, c’est-à-dire ceux qui sont encore trop fragiles pour être pris dans les bras. « C’est angoissant pour les câlineuses, mais c’est bon de savoir que quelqu’un tient les bébés, dit Kelly. On ne peut pas imiter le toucher humain. Ce n’est pas la même chose. » Tous les membres de l’équipe des soins néonatals ont vécu une période d’ajustement lors de la création du Programme de câlins. Au cours des deux dernières années, ils ont collaboré de près pour comprendre comment les bénévoles sont formées et guidées pour s’acquitter de leur rôle en toute sécurité et avec bienveillance. Un bébé calme est un bébé heureux à qui les infirmières et les médecins peuvent donner des soins cliniques. Le Programme de câlins a donné de si bons résultats qu’il fait maintenant partie du programme de soins néonatals. Par exemple, un médecin a expliqué à Rose qu’un bébé qui s’endort peu après avoir mangé a de meilleures chances de prendre du poids. « Le fait de savoir que nous les aidons à grandir, sans compter tout l’aspect développemental, ça me fait chaud au cœur », dit-elle. Les bénévoles du programme permettent aussi aux parents et aux tuteurs d’avoir l’esprit plus tranquille. Sachant que quelqu’un s’occupe de leur nourrisson, les parents se sentent moins coupables de prendre le temps de s’occuper d’eux-mêmes et de leurs autres enfants. Les rapports avec les familles sont souvent remplis d’émotion. Parfois, il suffit d’un petit objet fait à la main, comme un porte-nom, ou un message laissé sur le tableau dans la chambre de leur enfant pour faire pleurer les parents de joie pour l’amour qu’ils reçoivent. Former les bénévoles et leur faire une place Pour participer au Programme de câlins, il faut passer une entrevue et participer

Cette année, l’équipe de recrutement d’Horizon s’est affairée à trouver des effectifs dont nous avons besoin pour continuer d’offrir à nos patients, à nos clients et à nos familles les soins qu’ils méritent. Nous lancerons en janvier 2020 une nouvelle campagne de recrutement qui mettra en vedette tout un éventail de carrières qui sont offertes chez Horizon. L’année 2020 sera aussi celle où Horizon jettera les bases des trois prochaines années avec l’élaboration de son nouveau plan stratégique. Nous avons tenu à l’automne des séances de consultation avec les employés qui ont constitué un excellent point de départ dans les discussions entourant les points à aborder. Les mêmes thèmes ont été recensés dans tous les secteurs et dans toutes les régions d’Horizon, ce qui témoigne de la capacité de notre organisation à construire une équipe solide ne formant qu’ un seul Horizon.

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Karen McGrath Présidente-directrice générale

Nous allons consulter nos médecins en novembre et en décembre, puis, en 2020, nous allons sonder l’opinion de nos partenaires de soins de santé et du public à l’aide d’une nouvelle plateforme en ligne. Nous allons aussi encourager les membres de notre personnel et nos médecins à nous donner leur avis sur cette plateforme. Les soins de santé sont l’affaire de tous. Voilà pourquoi il est important que nous obtenions l’avis du plus grand nombre d’intervenants possible – vous, votre famille, vos voisins, bref, quiconque s’intéresse à la constitution du système de santé du Nouveau-Brunswick pour les années à venir. Enfin, nous célébrons ce mois-ci le troisième anniversaire de Bravo!, notre programme de reconnaissance des employés. En tant que PDG, je suis toujours ravie de prendre connaissance des nombreux Bravo! que vous recevez de la part de vos collègues, de vos patients et de vos clients. Au cours des trois dernières années, se sont plus de 33 000 Bravo! qui ont été envoyés aux membres de notre personnel pour souligner leur excellent travail et leur démonstration des valeurs d’Horizon. C’est tout simplement fantastique! Puisque le temps des Fêtes approche à grands pas, j’en profite pour remercier chacun et chacune d’entre vous pour votre engagement et votre dévouement à l’égard de la prestation de soins sûrs et de qualité tout au long de l’année. J’espère que vous profiterez des Fêtes pour décrocher et pour savourer pleinement cette période spéciale avec vos proches. Joyeux Noël et bonne année! Sincèrement,

GinaBeth Roberts Rédactrice, Étoile d’Horizon

Kelly Northrup, infirmière à l’USNI et coordonnatrice du Programme de câlins (deuxième à gauche), et les « câlineuses » Donalda Bradley, Bea Magill et Rose Poirier.

Karen McGrath Réseau de santé Horizon

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L’Auxiliaire de l’Hôpital St. Joseph fête ses 90 ans

Le personnel de l’HRM du Réseau de santé Horizon participe à la randonnée de la Fondation des maladies du cœur

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En septembre, le personnel de l’Unité de soins intermédiaires de l’Hôpital régional de Miramichi (HRM) du Réseau de santé Horizon a participé à la randonnée annuelle Grand vélo du cœur de la Fondation des maladies du cœur de Miramichi! Les pharmaciens, les ergothérapeutes, les audiologistes, le personnel infirmier et les orthophonistes de l’unité se sont réunis pour recueillir des fonds et sensibiliser les gens aux accidents vasculaires cérébraux (AVC) et aux maladies du cœur, une cause qui leur tient à cœur. « Nous tenions vraiment à redonner à une organisation qui nous donne beaucoup de ressources et d’outils pour nous aider à informer nos patients, a déclaré Kristen Copp, infirmière gestionnaire de l’unité. Cette année, nous avons même eu une survivante d’un AVC sur notre grand vélo. C’est une cause qui est très importante pour nous tous. » Dans le cadre de la randonnée Grand vélo du cœur, on a pu voir l’équipe des Heart Throbbers, vêtue de rouge, parcourir deux kilomètres pour faire le tour du centre-ville. « Il s’agissait d’une excellente activité de renforcement de l’esprit d’équipe, et nous sommes heureux de pouvoir redonner à une organisation aussi importante », a souligné Kristen.

Kelly Northrup, infirmière à l’USNI et coordonnatrice du Programme de câlins, et les « câlineuses » Bea Magill, Donalda Bradley et Rose Poirier.

L’Auxiliaire de l’Hôpital St. Joseph, qui appuie l’Hôpital St. Joseph du Réseau de santé Horizon à Saint John, s’est réuni à l’hôpital en octobre pour célébrer son 90 e anniversaire.

à l’orientation des bénévoles d’Horizon. Les bénévoles doivent aussi satisfaire aux exigences de base pour travailler pour le Réseau, notamment avoir un carnet de vaccination à jour et avoir subi une vérification du casier judiciaire. Ensuite, elles doivent suivre une formation d’orientation avec Kelly, puis elles font un jumelage d’observation avec une personne d’expérience. Les responsables du programme estiment que le jumelage d’observation est l’une des meilleures pratiques qu’ils aient adoptées, car il permet de maximiser la communication et la compréhension entre les deux personnes jumelées. L’USNI organise aussi des séances éducatives mensuelles sur des sujets d’intérêt pour les bénévoles. Enfin, ces dernières peuvent en tout temps poser des questions aux infirmières en service. Dans leur travail, les câlineuses ont constaté qu’il arrive qu’un bébé ne s’apaise pas malgré tous leurs efforts et que tous les bébés ne se calment pas de la même façon. Comme le dit Donalda, il suffit parfois d’élever la voix un tout petit peu pour agiter un nourrisson. « Si on leur chante une berceuse sur une fausse note, ils le savent », raconte Bea. Il y a 21 femmes dans le programme. Elles aimeraient bien que des hommes se joignent à leur groupe. Pour Kelly et Julia Brooks, directrice des Ressources bénévoles pour la région de Saint John, le critère principal est d’aimer les bébés. « Nos programmes de bénévolat qui ont fonctionné (chez Horizon) et qui ont duré sont ceux qui ont fait une bonne place aux bénévoles au sein de l’équipe », souligne Julia. Les bénévoles sont heureuses de leur manière de passer leur temps libre, car elles ont le sentiment de faire partie d’une équipe pour soigner les plus petits patients de l’hôpital. « Ces dames sont les bénévoles les plus heureuses à la fin de leur quart », dit Julia. « L’une d’elles m’a même dit : “Je me sens coupable de me sentir si bien quand je quitte l’unité.” » Comme Donalda se plaît à dire : « Difficile de dire qui profite le plus de ces câlins! »

Depuis près d’un siècle, les membres de l’Auxiliaire de l’Hôpital St. Joseph consacrent leur temps et leur énergie à d’innombrables initiatives de soins de santé à l’Hôpital St. Joseph du Réseau de santé Horizon afin de garder les gens en santé dans la région de Saint John. De nos jours, l’Auxiliaire est toujours aussi dynamique en tant que pierre angulaire de sa collectivité. En octobre, l’organisme – dont les racines sont profondément ancrées dans la ville portuaire – a franchi une étape importante, son 90 e anniversaire, souligné lors d’une cérémonie spéciale à laquelle ont participé de nombreux bénévoles de l’Auxiliaire. Jean-Marie Dionne, directeur de la mission, de l’éthique et de la spiritualité de l’Hôpital St. Joseph et du foyer de soins Rocmaura, a déclaré que l’Auxiliaire joue un rôle vital dans la communauté hospitalière. « Au fil des ans, les auxiliaires ont beaucoup apporté aux divers services de l’Hôpital St. Joseph, dans le but d’améliorer les soins et le confort des patients », dit-il. L’Auxiliaire a été fondé le 6 octobre 1929, Mgr A. E. LeBlanc et le père Francis Lockery ayant demandé aux Sœurs de la Charité d’établir une infirmerie pour soigner les malades de Saint John. Les Sœurs ont travaillé activement à amasser des fonds dès le début. Elles ont organisé des thés, des parties de cartes, des tirages au sort et d’autres activités pour recueillir des fonds afin d’aider la petite infirmerie de l’époque à remplir son mandat. Le nombre de membres de l’Auxiliaire a monté en flèche en 1932 lors de la création de l’Hôpital St. Joseph. L’organisme a travaillé à recueillir des fonds pour l’achat de lits, de mobilier, d’équipement pour les salles d’opération, de la croix pour le toit de l’hôpital et de l’enseigne extérieure de l’édifice. « Dans la chapelle, ils ont fourni l’orgue, le chemin de croix et tous les objets demandés par la mère supérieure, la responsable de l’hôpital à l’époque », a déclaré Jennie Gallant, présidente de l’Auxiliaire de St. Joseph. De nos jours, l’Auxiliaire demeure un élément essentiel du tissu de l’Hôpital St. Joseph. Il est dirigé par un groupe de 217 bénévoles dévoués. Parmi leurs nombreuses activités, les auxiliaires

organisent des défilés de mode pour recueillir des fonds, vendent des billets pour la fête des Mères et des paniers de Noël, organisent des bingos et des fêtes d’anniversaire pour les patients, tricotent des bonnets pour les nouveau-nés et donnent des jouets aux enfants au Centre de soins d’urgence. Pour les visiteurs, l’organisme est peut- être mieux connu pour sa supervision de l’exploitation de la boutique de cadeaux du hall d’entrée, rebaptisée Jo’s Boutique dans le cadre du 81 e anniversaire de l’Auxiliaire. Tous les profits de la boutique sont versés directement à l’hôpital et apportent du confort à ses patients. Il y a dix ans, l’Auxiliaire a également ouvert son nouveau salon de coiffure – Saintly Scissors – à l’intention des patients et du personnel. Coup d’œil sur quelques campagnes des auxiliaires des dernières années 2013 : Don de 25 000 $ pour l’achat de bracelets- transpondeurs pour l’Unité d’évaluation cognitive, d’une civière ECHO-Flex pour l’Imagerie diagnostique et d’un fauteuil de procédure ophtalmique pour la salle d’opération et de chirurgie d’un jour. 2015 : Don de 5 000 $ pour l’achat de nouveaux fauteuils roulants et de chariots utilitaires. 2017 : Aide pour décorer la salle pédiatrique du Service d’urgence, fournir les journaux quotidiens pour chaque étage; don d’un téléviseur à grand écran, d’un foyer électrique mural, d’une laveuse et d’une sécheuse empilables, de carreaux de plafond peints et de deux fausses fenêtres panoramiques lors de la rénovation de l’Unité d’évaluation cognitive (valeur totale de 28 000 $). 2019 : Financement de trois fauteuils et coussins médicaux (6 354,70 $), d’un lève-personne de baignoire et d’un pèse-personne (9 790 $), d’une laveuse commerciale Maytag (2 040,10 $), des numéros du Reader’s Digest à gros caractères pour les 7 e et 8 e étages et du personnel de divertissement des patients embauché lors d’occasions spéciales.

L’équipe des Heart Throbbers avant le Grand Vélo du cœur.

Une bénévole d’Horizon rencontre son idole Hali Douthwright est une bénévole dévouée de L’Hôpital de Moncton du Réseau de santé Horizon, et une grande admiratrice de Thane Dunn, champion mondial imitateur d’Elvis. En septembre, Thane a donné un spectacle intitulé Elvis the Comeback King en tellement pour l’hôpital. Je savais que voir Thane Dunn lui ferait énormément plaisir, alors je voulais vraiment trouver une manière pour elle de voir le spectacle. » Les billets étaient tous vendus, mais Jennifer a quand même fait quelques appels. Elle s’est arrangée pour que Hali et sa mère aillent à la soirée comme bénévoles de la Fondation des Amis de L’Hôpital de Moncton pour vendre des billets de tirage.

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collaboration avec la Fondation des Amis de L’Hôpital de Moncton. Pour l’occasion, on avait organisé un tirage au profit du Fonds Rebecca Schofield. Hali avait déjà rencontré Thane lors d’un concours de talents auquel ils étaient tous deux juges. Son visage s’illumina à la vue de la silhouette découpée grandeur nature de l’artiste placée dans l’entrée de l’hôpital pour annoncer son spectacle. Elle a alors confié à Jennifer Young, coordonnatrice des Services bénévoles de l’hôpital, son désir d’assister à cet événement. « Tout le monde connaît et aime Hali », dit Jennifer. « Elle a fait plus de 900 heures de bénévolat ici depuis 2017. Elle accomplit

On n’a rien dit à Hali, qui ne savait pas qu’elle allait voir le spectacle jusqu’à son arrivée à la salle de spectacle. « Nous sommes reconnaissants envers les gens de notre communauté comme Thane qui aident à amasser de l’argent pour le fonds nommé au nom de ma fille et qui aide les malades du cancer à L’Hôpital de Moncton du Réseau de santé Horizon », souligne Anne Schofield, la mère de Rebecca Schofield. « Nous remercions Hali d’avoir aidé à vendre les billets du tirage. C’était plaisant de voir son enthousiasme lors du spectacle de Thane. »

Sharon Hallihan, infirmière immatriculée, sur le grand vélo.

Les membres de l’équipe des Heart Throbbers démontrent leur esprit d’équipe en parcourant la ville à vélo.

Hali Douthwright, bénévole à L’Hôpital de Moncton, Thane Dunn, imitateur d’Elvis, et Anne Schofield, mère de Rebecca Schofield.

En vue de futurs articles dans le cadre de cette chronique, nous vous invitons à recommander une personne - collègue, pair ou bénévole - qui a accompli quelque chose d’exceptionnel en dehors de son travail. Envoyez-nous un courriel à : EtoileHorizon@HorizonNB.ca.

Reconnaissance de l’équipe du Centre Stan Cassidy pour ses travaux de recherche sur la prise en charge de la douleur liée à une lésion à la moelle épinière

Une microbibliothèque créée par des clientes donne de l’espoir et favorise l’esprit communautaire à Centracare

Avec l’appui de leur équipe de soins, deux clientes de Centracare du Réseau de santé Horizon ont créé une microbibliothèque dans l’espoir de répandre la joie de lire, de promouvoir le partage et de favoriser l’esprit communautaire. Karen Davidson et Jillian Stoddard ont participé à la conception et à la construction de la microbibliothèque « The Hope on the Horizon », qui a récemment été installée sur le terrain du complexe de traitement Ridgewood à Saint John. La microbibliothèque appartient à tout le monde - les clients de Centracare, un centre de services tertiaires de santé mentale pour adultes, et aux clients des établissements avoisinants d’Horizon, soit le Pavillon des anciens combattants de Ridgewood et les Services de traitement des dépendances de Ridgewood. Elle offre aux clients de tous

les établissements, dont plusieurs en séjour prolongé, la possibilité de sortir et d’emprunter un bon livre. Pour la récréothérapeute Justine LaPorte, qui a supervisé et appuyé la création de la microbibliothèque, avec l’aide de l’ergothérapeute Kate Nicolle, ce projet incarne la véritable récréothérapie. Son travail est axé sur l’amélioration de la qualité de vie des gens et sur le soutien qu’elle leur apporte en les aidant à adopter des comportements positifs qui peuvent les aider à réintégrer leur milieu par le biais des loisirs et des activités récréatives. « Nous essayons de faire participer le plus grand nombre possible de clients au plus grand nombre possible d’activités normalisées qui peuvent les aider dans leur rétablissement », dit-elle. Cela suppose des sorties quotidiennes ou biquotidiennes au cours desquelles ils mettent en pratique ce qu’ils ont appris à l’hôpital dans des situations de la vie réelle. Le travail de Justine est fortement guidé par un « point de vue axé sur les capacités », car elle travaille avec les clients pour surmonter les obstacles à l’accès aux loisirs, dont la lecture. « Plusieurs de nos clients nous ont dit que la lecture leur servait de mécanisme d’adaptation; cependant, divers obstacles entravent cette intervention thérapeutique souhaitée par le client », dit-elle. « La facilité d’accès aux livres est l’un des obstacles. Nous voulons maximiser l’autonomie des clients, et pour certains, le seul moyen d’accéder à une bibliothèque consiste à recourir à un membre de soutien. » C’est pourquoi le concept de microbibliothèque convenait parfaitement : la microbibliothèque est accessible aux personnes incapables d’accéder à la bibliothèque de leur entourage sans aide; elle leur permet d’examiner des livres en toute autonomie et de mieux prendre leur vie en main. Elle est érigée au niveau d’un fauteuil roulant et sera bientôt accessible à partir d’un sentier pour fauteuils roulants. C’était aussi une façon de faire participer les clients et de miser sur leurs capacités. Pour Karen, la construction de la structure de la microbibliothèque au Saint John Tool Library and DIY Centre était l’occasion idéale de mettre

Une étude primée menée par des chercheurs du Centre de réadaptation Stan Cassidy du Réseau de santé Horizon fournit aux cliniciens de nouveaux outils pour aider les patients atteints d’une lésion à la moelle épinière à mieux gérer leur douleur. Dans le cadre de cette étude, on a examiné l’efficacité d’une série de pratiques exemplaires intégrées au continuum des soins offerts aux patients avec lésion à la moelle épinière dans un contexte de réadaptation. La D re Joanne Savoie, une neuropsychologue au Centre Stan Cassidy qui a aidé à diriger l’étude, a déclaré que la prise en charge de la douleur est un problème auquel les patients sont souvent confrontés pendant leur réadaptation. Sachant qu’il était possible d’améliorer la façon dont la prise en charge de la douleur est exécutée et documentée dans le plan de soins interdisciplinaires du patient, elle et son groupe ont cherché des moyens pour combler ces lacunes. En fin de compte, cela les a orientés vers un cadre national de pratiques exemplaires fondées sur des données probantes, accessible par l’entremise d’un réseau de chercheurs éminents canadiens dans le domaine des lésions à la moelle épinière, officiellement connu comme un réseau de mobilisation des connaissances. En mettant en œuvre quatre pratiques interdisciplinaires de traitement de la douleur fondées sur des données probantes selon les recommandations du réseau, la D re Savoie a indiqué que les résultats de l’exercice – réalisé sur une période de 18 mois – avaient montré une amélioration globale dans les soins dispensés aux patients avec lésion à la moelle épinière. « Je pense que ce que nous avons réussi à faire, c’est certainement d’intensifier le dialogue sur le sujet et de faire en sorte d’informer nos patients de façon plus cohérente », a-t-elle dit. « Nous avons créé des groupes de patients hospitalisés et des groupes de patients externes afin que ceux-ci comprennent les différents types de douleur et qu’ils acquièrent des compétences pour mieux traiter leur douleur. Nous voulions nous assurer de ne pas mettre l’accent uniquement sur des traitements pharmacologiques, mais également sur des traitements que les patients peuvent gérer eux-mêmes – comme la respiration, la détente et la méditation. » Les quatre méthodes normalisées appliquées par le Réseau de mobilisation des connaissances comprennent une évaluation de la douleur à l’admission, ainsi que l’élaboration d’un plan interdisciplinaire de traitement de la douleur, la surveillance quotidienne de l’intensité de la douleur

en valeur ses compétences en menuiserie. Karen a confié : « La construction de cette microbibliothèque m’a rappelé le travail que j’avais l’habitude de faire, comme la fabrication de bureaux, de commodes et de tables. Je me sentais comme chez moi. » « Mon père était ingénieur civil et ingénieur des travaux publics. Comme j’ai été proche de lui presque toute ma vie, il m’a appris à travailler le bois et à utiliser en toute sécurité la machinerie lourde dans l’atelier. » La microbibliothèque a donné à Jillian l’occasion de faire preuve de créativité, car c’est elle qui a réalisé le vitrail à partir de morceaux de verre polis par la mer et de coquillages. On peut y lire le mot JOY. C’est donc un vitrail qui répand la joie. Elle a dit que le processus de création de la microbibliothèque était « stimulant » et qu’elle est heureuse d’avoir construit un objet qui sera un souvenir positif de son séjour à Centracare et qui apportera des souvenirs positifs aux autres. Chaque petit détail de la microbibliothèque a été construit dans l’esprit des principes de base de la récréation, du jeu et des loisirs : la cheminée est faite de blocs multicolores qui ressemblent à des blocs Lego, et on a utilisé des lettres de Scrabble pour écrire « SPREAD THE JOY OF READING » (répandre le plaisir de lire) sur la porte avant. L’équipe a créé une liste des nombreuses personnes qui pourraient utiliser la microbibliothèque : un grand-parent au Pavillon des anciens combattants de Ridgewood peut aller chercher un livre pour le lire à ses petits- enfants, un membre du personnel ayant vécu une matinée difficile peut tout oublier grâce à un bon livre ou une personne peut conseiller à une autre un livre lui ayant permis de traverser une période difficile. « Il n’y a pas de meilleur sentiment que celui de tout oublier grâce à un livre fantastique », dit Justine. « La lecture a des avantages sans fin, notamment la réduction du stress, l’amélioration de la mémoire, l’augmentation des connaissances, l’enrichissement du vocabulaire, un sentiment de paix et des aventures gratuites. » L’équipe compte inscrire la microbibliothèque sur le site Web Little Free Library, ce qui lui permettra de faire partie d’une autre collectivité. Justine LaPorte, à gauche, récréothérapeute, et les clientes de Centracare, Karen Davidson et Jillian Stoddard, posent pour une photo avec la microbibliothèque « Hope on the Horizon » à la fin octobre.

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La D re Joanne Savoie, neuropsychologue au Centre de réadaptation Stan Cassidy du Réseau de santé Horizon, présente une étude primée réalisée par une équipe de chercheurs de l’établissement lors de la conférence biennale de la Canadian Spinal Cord Injury Rehabilitation Association.

knowledge mobilization network (mise en œuvre de pratiques exemplaires dans le cadre du Réseau de mobilisation des connaissances pour personnes avec lésion médullaire), a reçu un financement conjoint de la Fondation Stan Cassidy, de la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick, de l’Institut Rick Hansen et de la Fondation ontarienne de neurotraumatologie. Cette étude a été rédigée par la D re Savoie et ses collègues du Centre Stan Cassidy : Shane McCullum, Jeremy Slayter et la D re Colleen O’Connell. Dalton L. Wolfe, du Lawson Health Research Centre de London, en Ontario, a également contribué à l’étude, qui a été publiée dans The Journal of Spinal Cord Medicine. En octobre, l’équipe s’est rendue dans la région de Niagara, en Ontario, où elle a présenté ses travaux de recherche dans le cadre de la conférence biennale de la Canadian Spinal Cord Injury Rehabilitation Association, où elle a également reçu le prix de l’Association pour l’application de pratiques cliniques et exemplaires. Selon la D re Savoie, le prix obtenu apporte une validation supplémentaire au travail accompli, et l’équipe a été honorée d’être ainsi reconnue par ses pairs. « Nous y avons consacré beaucoup de temps et d’efforts, et nous nous employons vraiment à apporter des changements et des améliorations à notre façon de faire les choses », a précisé la D re Savoie. « Cela démontre vraiment que le travail en valait la peine, qu’il a été efficace et qu’il nous a permis de montrer au reste du Canada que nous sommes petits, mais puissants. »

et l’élaboration d’un plan personnalisé de continuité pour traiter la douleur.

Les résultats – tant en ce qui a trait au respect du plan par les fournisseurs de soins de santé qu’aux effets sur les patients – ont été documentés dans le dossier médical des patients. Même si le travail est toujours en cours, la D re Savoie a fait remarquer que la mise en œuvre des nouvelles normes de traitement de la douleur a donné lieu à une documentation plus cohérente, tout en favorisant la communication et la sensibilisation entre les patients et leur équipe soignante. « Nous espérons qu’avec tous ces renseignements, [les patients] seront mieux outillés pour faire face à ce qui est souvent un état chronique pour les patients que nous avons ici », a indiqué la D re Savoie. On a demandé aux patients qui ont participé à l’étude de remplir un sondage 72 heures avant leur congé et d’indiquer leur satisfaction à l’égard de leur expérience sur une échelle de 0 à 10. Dans l’ensemble, les taux de satisfaction étaient élevés en ce qui concerne l’approche pharmacologique (note moyenne de 8/10) et l’approche non pharmacologique (9,1/10) pour traiter la douleur. Les patients ont également exprimé des taux élevés de satisfaction à l’égard de la formation sur la douleur reçue au cours de leur admission (8,5/10).

Jillian Stoddard et Kate Nicolle créent le vitrail de la microbibliothèque au Saint John Tool Library and DIY Centre.

Alex Dickinson, du Saint John Tool Library and DIY Centre, et Karen Davidson travaillent à la structure de la microbibliothèque.

La microbibliothèque offre également des signets colorés par des clients de Centracare, qui encouragent les lecteurs à « tout oublier grâce à un bon livre ».

L’étude, intitulée Implementation of pain best practices as part of the spinal cord injury

Alex et Karen à côté du produit fini.

Quatrième édition annuelle de la Marche de la vie au profit du Programme de réadaptation cardiaque du Haut de la Vallée

Conférence MUSE : discussions sur les dernières avancées en matière de logiciels médicaux

Récemment, le Programme de réadaptation cardiaque du Haut de la Vallée du Réseau de santé Horizon a tenu sa quatrième édition annuelle de la Marche de la vie. Coparrainé par la Fondation canadienne de la santé cardiaque et la Fondation de l’Hôpital du Haut de la Vallée (HHV), l’événement a eu lieu au début d’octobre à l’AYR Motor Centre à Woodstock, et tous les profits ont été versés directement au Programme de réadaptation cardiaque de l’HHV. « Notre programme de réadaptation cardiaque est actuellement conçu pour les patients recommandés par le Centre cardiaque du Nouveau-Brunswick (à l’Hôpital régional de Saint John du Réseau de santé Horizon) qui ont subi une crise cardiaque, une chirurgie ou un problème cardiaque », a déclaré Danica Wallace, superviseure du Service de physiothérapie à l’HHV. « Notre but est d’apprendre à gérer les maladies cardiaques et à réduire les risques d’incidents cardiaques futurs. » Voici les avantages du programme :

• réduire les risques de mourir d’une maladie cardiaque; • améliorer le rétablissement, la qualité de vie, le taux de cholestérol, la tension artérielle et la forme physique; • accroître la capacité de retour au travail; • améliorer la compréhension des choix et des comportements alimentaires sains pour le cœur et la gestion de la perte de poids. La marche, qui s’est déroulée dans l’environnement confortable de la piste de marche de l’AYR Motor Centre, a connu un franc succès, avec plus de 63 participants, chacun recevant un t-shirt et un sac de flocons d’avoine de Speerville Flour Mill. La matinée comprenait des rafraîchissements, du café gracieuseté de Tim Hortons, de l’eau gracieuseté d’Exit Realty, une séance d’échauffement divertissante, la marche, l’encan silencieux, des prix de présence offerts par d’anciens participants et plusieurs entreprises locales, ainsi qu’un déjeuner offert par Subway.

On a réussi à amasser 8 874 $ grâce aux promesses de don, aux entreprises commanditaires et à l’encan silencieux. Les organisateurs vendent également des billets pour une grande courtepointe offerte par Trisha Robinson et une peinture originale de Susanne Hansen! On peut obtenir des billets auprès de l’équipe de réadaptation cardiaque et du Service de physiothérapie de l’HHV. Le tirage aura lieu le mardi 3 décembre. « Sans tous ceux et celles qui ont commandité l’événement, recueilli des promesses de don et participé à la marche, nous n’aurions pas connu un tel succès », a déclaré Danica.

Bien que le cœur du secteur des soins de santé soit presque certainement son personnel, on pourrait dire que les logiciels et les systèmes technologiques de pointe que ce dernier utilise quotidiennement en sont le moteur. Dans cette optique, dans le cadre d’un important symposium, des douzaines de professionnels de la santé du Canada atlantique et d’ailleurs se sont réunis à la mi-octobre afin de discuter des dernières avancées dans le monde des logiciels médicaux au cours d’une journée d’apprentissage organisée par l’équipe de planification technologique d’Horizon. Des délégations du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador ont pris part aux séances du groupe de planification par les pairs de la côte Est du Canada de la conférence Medical Users Software Exchange (MUSE) à L’Hôpital de Moncton du Réseau de santé Horizon. La conférence MUSE est essentiellement un collectif d’utilisateurs de Meditech et de professionnels connexes qui interagissent pour apprendre et échanger leurs connaissances et leurs expériences. Basée au Massachusetts, Meditech, abréviation de Medical Information Technology Inc., fournit des logiciels cliniques et des services d’information à des milliers d’organisations de soins de santé dans le monde, y compris plusieurs des établissements d’Horizon. Sam Fielding, directeur des techniques informatiques d’Horizon, a été l’un des principaux organisateurs de la rencontre MUSE et il a aidé à maintenir le cap tout au long de la journée. Il a aidé à clore le débat en fournissant aux participants un compte rendu sur certaines des initiatives déjà envisagées ou en cours d’élaboration pour Horizon dans le cadre du début de la modernisation de ses systèmes. Les priorités d’Horizon comprennent la création d’un nouveau système de gestion des organes, des tissus et des tissus oculaires; une nouvelle plateforme pour l’alimentation et la nutrition; le remplacement du système de gestion en oncologie et la création d’une nouvelle plateforme de divertissement au chevet des patients. Il a également souligné que le Nouveau- Brunswick, avec la participation d’Horizon, travaille prestement à l’intégration d’un première des trois phases annoncées par le gouvernement en janvier étant déjà terminée. « Nous avons déjà accompli beaucoup de travail », a dit Sam. « Ensuite, nous passerons à la gestion de l’immunisation, et ensuite, nous ferons la surveillance du processus, nous effectuerons les études qui s’imposent et nous système d’information centralisé et électronique sur la santé publique, la

Les participants n’ont pas eu à s’inquiéter de la météo puisque l’événement s’est déroulé dans un environnement confortable à l’AYRMotor Centre.

Sam Fielding, directeur des techniques informatiques d’Horizon, prend la parole lors des récentes séances du groupe de planification par les pairs de la côte est du Canada de la conférence MUSE (Medical Users Software Exchange), à L’Hôpital de Moncton du Réseau de santé Horizon, le 10 octobre.

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Lucille Smith, au centre, en compagnie de Danica Wallace, superviseure du Service de physiothérapie de l’HHV et physiothérapeute en réadaptation cardiaque (à gauche), et Tracy Chiasson, infirmière en réadaptation cardiaque.

Anciens participants et participants actuels du Programme de réadaptation cardiaque du Haut de la Vallée.

Cours de gestion des urgences pour le personnel Le personnel du programme de gestion des urgences du Réseau de santé Horizon est passionné et déterminé à aider nos dirigeants de tous les échelons à faire face aux situations d’urgence et à les gérer.

assurerons la gestion des éclosions. » Les participants de MUSE ont eu l’occasion de participer à des échanges d’information avec d’autres administrations et organismes de soins de santé, tout en se renseignant sur les pratiques exemplaires grâce à une série complète de présentations et de discours principaux couvrant une foule de sujets. Horizon, en tant qu’hôte de l’événement, était bien représenté pendant la conférence. Le D r John Dornan, chef du personnel médical du Réseau de santé Horizon, a prononcé une allocution de bienvenue au nom d’Horizon, tandis que Lynn O’Neill, directrice de la production des rapports et du rendement d’Horizon, a dirigé une présentation sur la consolidation des systèmes financiers de Meditech sans consolidation clinique. « Je suis un amateur de grandes bases de données », a expliqué le D r Dornan. « Nous Jennifer Sheils, chef de l’information d’Horizon, participe à une table ronde sur les services partagés de TI lors de la récente conférence MUSE à Moncton.

Comme pour toutes les situations d’urgence, la préparation est essentielle à l’obtention de résultats positifs, et le Système de commandement d’intervention (SCI) offre un cadre reconnu à l’échelle internationale pour aider les organisations dans ces efforts. L’équipe de gestion des urgences a eu le plaisir d’offrir les cours SCI 100 (Introduction) et 200 (Principes de base) récemment à l’Hôpital régional de Saint John (HRSJ) du Réseau de santé Horizon. L’offre de ces cours aurait été impossible sans le partenariat avec le Programme extra-mural et Ambulance Nouveau-Brunswick (EM/ANB) de Services de santé Medavie NB et leur instructeur compétent, Troy McQuinn, gestionnaire de la gestion des urgences pour EM/ANB. Le Service de gestion des urgences se réjouit à l’idée d’offrir beaucoup plus de programmes pour soutenir et préparer nos dirigeants de tous les échelons. Nous sommes tous des leaders, mais nous travaillons en équipe.

Toutes les enseignes de L’Hôpital de Moncton du Réseau de santé Horizon indiquaient les séances de planification de la côte est du Canada de la conférence Medical Users Sofware Exchange (MUSE), alors que des douzaines de professionnels de la santé de l’Amérique du Nord ont convergé vers Moncton pour participer à une journée de formation. nous considérons comme un secteur novateur et progressiste, c’est donc génial quand nous pouvons nous réunir et discuter. » De plus, Jennifer Sheils, chef de l’information d’Horizon, a participé à une table ronde de trois membres sur la TI et sa relation avec les services partagés. Les participants à la conférence ont également eu droit à des visites guidées des services d’urgence, des Services de laboratoire et de l’Unité d’oncologie de L’Hôpital de Moncton tout au long de la journée.

Des membres du personnel de diverses disciplines assumant divers rôles de leadership ont participé de plein gré aux cours sur le Système de commandement d’intervention (SCI), qui ont eu lieu récemment à l’HRSJ du Réseau de santé Horizon.

#RechercheChezHorizon : Célébration de la science à Horizon à la conférence provinciale annuelle sur la recherche en santé

Cérémonies traditionnelles autochtones : aider les patients à se sentir à l’aise

Pour une personne autochtone qui reçoit des soins dans l’un des hôpitaux ou des établissements de soins de santé d’Horizon, il peut être difficile de s’orienter dans un système qui lui est parfois méconnu. En période de traitement, il est réconfortant de savoir que les établissements d’Horizon offrent des pratiques culturelles de santé appréciées par les patients, les clients et les familles autochtones. Aaron Hatty est infirmière immatriculée en psychiatrie à l’Hôpital régional Dr Everett Chalmers (HRDEC) à Fredericton. Elle est également membre de la communauté de la Première Nation de St. Mary’s de la ville. Elle tient beaucoup à s’assurer que ses patients et les membres de sa communauté ont accès à des pratiques spirituellement pertinentes, telles que la purification et le tambourinage. La purification par la fumée est la cérémonie la plus demandée. Elle consiste à faire brûler des remèdes sacrés comme de la sauge ou du foin d’odeur. Son but général est de purifier l’énergie d’un espace, et sa pratique peut varier légèrement selon les régions et les enseignements locaux. « Dans n’importe quel type de rassemblement ou de réunion, ou s’il faut aborder un sujet désagréable, on commencera par une cérémonie de purification et en demandant à tout le monde d’être respectueux », dit Aaron. « Les gens se répandront de la fumée sur les yeux pour ne voir que le bien, sur la bouche pour ne dire que le bien, sur les oreilles pour n’entendre que le positif et sur l’esprit pour avoir de bonnes pensées et pour réduire toute forme de colère ou de négativité possible. » La purification fait partie de la culture autochtone, et les données empiriques montrent que la culture est importante pour les peuples autochtones ainsi que pour leur santé et leur guérison, et qu’elle est un déterminant de la santé. « La culture est un moyen pour les peuples autochtones de se guérir eux-mêmes, qu’il s’agisse de se purifier à la fumée, de tambouriner, de revenir à notre langue, de parler aux aînés », explique-t-elle. Le tambourinage représente le battement du cœur de la Terre mère, et on le pratique dans de nombreux types de cérémonies ou de rassemblements. En tant que membre d’un groupe local de femmes jouant du tambour, Aaron a vu le tambour utilisé à divers moments de la vie, de la naissance aux funérailles. On s’en sert également souvent à l’extérieur des établissements de soins de courte durée, comme dans la collectivité ou dans un centre de santé. « Pour nous, la pratique consistant à se réunir, c’est la santé », souligne-t-elle. « Nous prenons tous soin de notre santé quand nous nous réunissons et quand nous jouons du tambour. » En tant que coordonnatrice des soins palliatifs à l’Hôpital régional de Miramichi du Réseau de santé Horizon, Cassie Dolliver a organisé des cérémonies de purification et de tambourinage pour les patients autochtones et leur famille. Dans le cadre de l’évaluation palliative initiale d’un patient, l’équipe de

Plus tôt ce mois-ci, la conférence annuelle de la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick (FRSNB) a célébré les meilleures collaborations en recherche sur la santé. De janvier à octobre, chaque mois, la FRSNB a présenté une nouvelle équipe de recherche, et les Services de recherche sont fiers d’annoncer que vos collègues d’Horizon font partie de cinq des neuf équipes mises en candidature. Dans le présent numéro, les équipes de #RechercheChezHorizon présentent les leçons tirées de leurs succès. Nous vous invitons également à en apprendre plus sur ces équipes en visitant le site Web de la FRSNB. Équipe de recherche du mois Le Programme sur la santé et le vieillissement de l’Hôpital St. Joseph du Réseau de santé Horizon (D res Pam Jarrett et Linda Yetman) s’est associé au Service d’orthopédie de l’Hôpital régional de Saint John (HRSJ) du Réseau de santé Horizon (D r James Wagg), au Programme de traumatologie N.-B. (D r Tushar Pishe, Ian Watson et Sue Benjamin), aux Services de recherche d’Horizon (D re Bryn Robinson), ainsi qu’à des collègues du Réseau de santé Vitalité et de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB). Dans un système pluridisciplinaire, nous pouvons tous contribuer aux changements dans les soins de santé. La fracture de la hanche constitue la principale cause de blessure chez les aînés du Nouveau- Brunswick. Elle mène souvent à de longs séjours hospitaliers et au déclin fonctionnel. Au Nouveau-Brunswick, huit hôpitaux offrent des traitements pour la fracture de la hanche, et il est donc important de savoir si les soins diffèrent d’un hôpital à l’autre. En reliant les données sur les admissions à l’hôpital et les statistiques de l’état civil à l’UNB, l’équipe sait quels patients obtiennent de meilleurs résultats, même après leur départ de l’hôpital. Les résultats serviront ensuite à normaliser les lignes directrices sur les soins futurs des patients. F É V R I E R 2 0 1 9

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Tant que vous vous engagez à améliorer la situation, vous pouvez devenir un chef de file mondial. Dans les petits centres de soins de santé ruraux, le temps est particulièrement précieux pour la personne gravement malade qui se présente à l’urgence. Nos collègues savaient que l’échographie au chevet du patient était un outil capable d’améliorer le diagnostic et de les orienter plus rapidement vers le bon traitement. En créant le Réseau sur l’échographie pour l’hypotension et l’arrêt cardiaque en salle d’urgence (SHoC-ED), ils peuvent effectuer plus facilement des essais cliniques à l’aide de l’échographie au chevet du patient et diffuser plus efficacement les nouvelles connaissances. Équipe de recherche du mois Médecine d’urgence de l’HRSJ (D rs Paul Atkinson et David Lewis, et Jackie Fraser) et des collègues internationaux. En fait, vous n’avez vraiment pas besoin de déménager pour avoir un impact sur les soins de santé. Compte tenu des nombreuses données de recherche contradictoires sur le lien entre l’obésité et les résultats de la chirurgie cardiaque, cette équipe travaille avec des patients du Nouveau- Brunswick pour trouver des moyens plus précis de mesurer l’obésité et de comprendre si les personnes « obèses, mais en forme » ont de meilleurs résultats que celles qui ne sont pas du tout en forme (qu’elles soient minces ou obèses). Bien que ses recherches n’indiquent pas encore de réponse claire, en collaborant, l’équipe peut avoir un impact sur l’amélioration des lignes directrices concernant la chirurgie cardiaque dans notre province. Équipe de recherche du mois Chirurgie cardiaque de l’HRSJ (D rs Ansar Hassan et Jean-François Légaré, D re Christie Aguiar, Jeff McLeod), et des collègues de Dalhousie Medicine New Brunswick. A V R I L 2 0 1 9

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N’oubliez pas qu’une solution « simple » peut avoir une grande incidence. Grâce au report du clampage du cordon ombilical de quelques minutes seulement, les bébés peuvent recevoir plus de sang maternel et courent moins de risques d’anémie et d’infection. Cependant, pour mettre ces données en pratique, le laboratoire a-t-il établi un nouvel ensemble de valeurs de référence? L’équipe a comparé les données des analyses des gaz sanguins ombilicaux à l’aide de l’ancienne et de la nouvelle méthode et a constaté qu’il n’était pas nécessaire de créer un nouvel ensemble de valeurs de référence. Médecine de laboratoire (D r Yu Chen, Rachel Fullarton) et Obstétrique et Gynécologie (D re Sheri-Lee Samson) de l’HRDEC et UNB. Et parfois, la solution consiste à faire participer les patients à l’équipe de soins de santé. Grâce à la création d’un simple cours préopératoire de deux heures, des patients et leur famille ont pu rencontrer l’équipe des soins de santé, lui poser des questions et savoir à quoi s’attendre après la chirurgie et le congé, ainsi que durant le rétablissement. L’équipe a constaté que les patients qui avaient participé au cours étaient plus satisfaits, avaient fait état de moins de douleur et étaient allés moins souvent à l’urgence après leur chirurgie, que les patients n’ayant pas participé au cours. Équipe de recherche du mois Chirurgie orthopédique de l’HRSJ (D rs Neil Manson et Edward Abraham, et Donna Eastwood), Physiothérapie de l’HRSJ (Richard Paixao), Ergonomie de l’HRSJ (Tracy Underwood) et Canada East Spine Centre (Erin Bigney, Eden Richardson et Mariah Darling). A O Û T 2 0 1 9

Aaron Hatty, infirmière immatriculée en psychiatrie à l’Hôpital régional Dr Everett Chalmers (HRDEC) de Fredericton, tient à assurer l’accès à des pratiques spirituelles pertinentes pour ses patients, ainsi que pour les patients de l’ensemble d’Horizon. soins aborde la spiritualité afin de sensibiliser les patients et leur famille au fait qu’on peut répondre à leurs demandes. « Nous les encourageons », dit-elle. « C’est leur vie, leur histoire et leurs traditions, et nous faisons de notre mieux pour prendre soin d’eux et les soutenir dans ce qu’ils veulent faire, mais aussi en étant attentifs aux autres patients et familles. » Il faut faire quelques démarches pratiques comme informer les autres patients du service d’une cérémonie de tambour à venir, leur donner la possibilité de fermer ou d’ouvrir leur porte pour qu’ils puissent, eux aussi, en profiter. Pour toute cérémonie de purification, la porte de la pièce où elle se déroule doit être fermée en raison de la faible quantité de fumée produite. Pam Driedger, directrice des Soins spirituels de la région de Saint John, a également aidé à coordonner plusieurs cérémonies spirituelles autochtones. La chapelle de l’Hôpital régional de Saint John du Réseau de santé Horizon a été conçue pour permettre l’allumage de bougies et les cérémonies de purification afin que la fumée ne déclenche pas accidentellement une alarme incendie. La purification par la fumée peut également se faire dans la chambre du patient à condition que personne ne soit pas branché à de l’oxygène ni ait d’allergies olfactives. « L’important, c’est de savoir que dans nos hôpitaux régionaux où il y a des gestionnaires ou des directeurs de soins spirituels et religieux, nous sommes spécialement formés pour accueillir et soutenir diverses pratiques culturelles et religieuses », dit Pam. Elle recommande aux patients, aux membres de la famille ou à un membre du personnel de communiquer avec les Services de soins spirituels. Et elle peut prendre les dispositions nécessaires pour répondre à leurs demandes. De plus, elle offre des trousses de remèdes traditionnels, comme le foin d’odeur, la sauge et le cèdre, au cas où le patient n’a pas ses remèdes traditionnels. Aaron convient qu’il est important que les peuples autochtones soient conscients que

Cassie Dolliver, coordonnatrice des soins palliatifs à l’Hôpital régional de Miramichi du Réseau de santé Horizon, encourage les patients, les clients et les familles à demander à leur fournisseur de soins de santé ou aux Services de soins spirituels de l’établissement s’ils peuvent avoir accès à des cérémonies de purification par la fumée, au tambourinage, ainsi qu’à d’autres cérémonies et pratiques autochtones. leurs besoins spirituels et culturels peuvent être comblés par le Réseau de santé Horizon, surtout pour ceux qui ne sont pas rattachés à une communauté des Premières Nations en particulier. Elle ajoute qu’environ 50 % de la population autochtone du Canada vit hors réserve. « Ils ne vivent pas vraiment dans la communauté. Ou bien ils pourraient venir de l’ouest ou de l’extérieur », dit-elle. « Il doit être plus facile de trouver ce qui est nécessaire. Le tout doit être plus visible. » Kristin Saunders est coordonnatrice régionale des relations avec les Autochtones au Service de santé de la population d’Horizon. L’un de ses principaux objectifs est d’accroître la sécurité culturelle des hôpitaux et des établissements de santé d’Horizon. Cela consiste à s’assurer que les établissements d’Horizon peuvent toujours répondre aux demandes des patients et des clients autochtones et qu’ils sont mieux informés de leur disponibilité. « Je travaille avec le Comité de liaison d’Horizon avec les Premières Nations et avec le personnel d’Horizon pour trouver des moyens d’améliorer le système de soins de santé pour les peuples autochtones du Nouveau-Brunswick », explique-t-elle. « Il s’agit d’éduquer le personnel, de rendre les espaces et les programmes plus accueillants et inclusifs et de promouvoir l’utilisation des pratiques et de la culture autochtones en matière de santé dans les soins aux patients, sur demande. » l’événement est certes apprécié par le patient, mais selon Cassie, les avantages vont encore plus loin. « C’est un réconfort pour la famille, et le personnel l’apprécie vraiment aussi », dit-elle. « Les cérémonies apportent un sentiment différent de paix et de calme dans l’unité et la satisfaction de savoir que nous avons amélioré la situation. » Dans les secteurs d’Horizon où ces cérémonies ont lieu le plus souvent,

Félicitations pour avoir remporté le titre de l’équipe de recherche de l’année!

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Le comptoir Tim Hortons/Fast Break de l’Hôpital régional de Saint John (HRSJ) du Réseau de santé Horizon a tenu en septembre dernier sa campagne annuelle de vente de biscuits sourire afin d’amasser des fonds pour la Fondation de l’Hôpital régional de Saint John. En tout, 2 226 $ ont été amassés durant cette semaine spéciale. « La vente de biscuits sourire est une façon plaisante d’aider un organisme qui redonne à la collectivité », a expliqué Kathy Lane, gestionnaire par intérim du comptoir Tim Hortons de l’HRSJ. Des biscuits qui font sourire Hilary Sentner, Lindsie McCumber, Sybil Smith et Janet Miller, employées du comptoir TimHortons/Fast Break, ont présenté le chèque à Jeff McAloon, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital régional de Saint John.

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