#RechercheChezHorizon : Célébration de la science à Horizon à la conférence provinciale annuelle sur la recherche en santé
Cérémonies traditionnelles autochtones : aider les patients à se sentir à l’aise
Pour une personne autochtone qui reçoit des soins dans l’un des hôpitaux ou des établissements de soins de santé d’Horizon, il peut être difficile de s’orienter dans un système qui lui est parfois méconnu. En période de traitement, il est réconfortant de savoir que les établissements d’Horizon offrent des pratiques culturelles de santé appréciées par les patients, les clients et les familles autochtones. Aaron Hatty est infirmière immatriculée en psychiatrie à l’Hôpital régional Dr Everett Chalmers (HRDEC) à Fredericton. Elle est également membre de la communauté de la Première Nation de St. Mary’s de la ville. Elle tient beaucoup à s’assurer que ses patients et les membres de sa communauté ont accès à des pratiques spirituellement pertinentes, telles que la purification et le tambourinage. La purification par la fumée est la cérémonie la plus demandée. Elle consiste à faire brûler des remèdes sacrés comme de la sauge ou du foin d’odeur. Son but général est de purifier l’énergie d’un espace, et sa pratique peut varier légèrement selon les régions et les enseignements locaux. « Dans n’importe quel type de rassemblement ou de réunion, ou s’il faut aborder un sujet désagréable, on commencera par une cérémonie de purification et en demandant à tout le monde d’être respectueux », dit Aaron. « Les gens se répandront de la fumée sur les yeux pour ne voir que le bien, sur la bouche pour ne dire que le bien, sur les oreilles pour n’entendre que le positif et sur l’esprit pour avoir de bonnes pensées et pour réduire toute forme de colère ou de négativité possible. » La purification fait partie de la culture autochtone, et les données empiriques montrent que la culture est importante pour les peuples autochtones ainsi que pour leur santé et leur guérison, et qu’elle est un déterminant de la santé. « La culture est un moyen pour les peuples autochtones de se guérir eux-mêmes, qu’il s’agisse de se purifier à la fumée, de tambouriner, de revenir à notre langue, de parler aux aînés », explique-t-elle. Le tambourinage représente le battement du cœur de la Terre mère, et on le pratique dans de nombreux types de cérémonies ou de rassemblements. En tant que membre d’un groupe local de femmes jouant du tambour, Aaron a vu le tambour utilisé à divers moments de la vie, de la naissance aux funérailles. On s’en sert également souvent à l’extérieur des établissements de soins de courte durée, comme dans la collectivité ou dans un centre de santé. « Pour nous, la pratique consistant à se réunir, c’est la santé », souligne-t-elle. « Nous prenons tous soin de notre santé quand nous nous réunissons et quand nous jouons du tambour. » En tant que coordonnatrice des soins palliatifs à l’Hôpital régional de Miramichi du Réseau de santé Horizon, Cassie Dolliver a organisé des cérémonies de purification et de tambourinage pour les patients autochtones et leur famille. Dans le cadre de l’évaluation palliative initiale d’un patient, l’équipe de
Plus tôt ce mois-ci, la conférence annuelle de la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick (FRSNB) a célébré les meilleures collaborations en recherche sur la santé. De janvier à octobre, chaque mois, la FRSNB a présenté une nouvelle équipe de recherche, et les Services de recherche sont fiers d’annoncer que vos collègues d’Horizon font partie de cinq des neuf équipes mises en candidature. Dans le présent numéro, les équipes de #RechercheChezHorizon présentent les leçons tirées de leurs succès. Nous vous invitons également à en apprendre plus sur ces équipes en visitant le site Web de la FRSNB. Équipe de recherche du mois Le Programme sur la santé et le vieillissement de l’Hôpital St. Joseph du Réseau de santé Horizon (D res Pam Jarrett et Linda Yetman) s’est associé au Service d’orthopédie de l’Hôpital régional de Saint John (HRSJ) du Réseau de santé Horizon (D r James Wagg), au Programme de traumatologie N.-B. (D r Tushar Pishe, Ian Watson et Sue Benjamin), aux Services de recherche d’Horizon (D re Bryn Robinson), ainsi qu’à des collègues du Réseau de santé Vitalité et de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB). Dans un système pluridisciplinaire, nous pouvons tous contribuer aux changements dans les soins de santé. La fracture de la hanche constitue la principale cause de blessure chez les aînés du Nouveau- Brunswick. Elle mène souvent à de longs séjours hospitaliers et au déclin fonctionnel. Au Nouveau-Brunswick, huit hôpitaux offrent des traitements pour la fracture de la hanche, et il est donc important de savoir si les soins diffèrent d’un hôpital à l’autre. En reliant les données sur les admissions à l’hôpital et les statistiques de l’état civil à l’UNB, l’équipe sait quels patients obtiennent de meilleurs résultats, même après leur départ de l’hôpital. Les résultats serviront ensuite à normaliser les lignes directrices sur les soins futurs des patients. F É V R I E R 2 0 1 9
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Tant que vous vous engagez à améliorer la situation, vous pouvez devenir un chef de file mondial. Dans les petits centres de soins de santé ruraux, le temps est particulièrement précieux pour la personne gravement malade qui se présente à l’urgence. Nos collègues savaient que l’échographie au chevet du patient était un outil capable d’améliorer le diagnostic et de les orienter plus rapidement vers le bon traitement. En créant le Réseau sur l’échographie pour l’hypotension et l’arrêt cardiaque en salle d’urgence (SHoC-ED), ils peuvent effectuer plus facilement des essais cliniques à l’aide de l’échographie au chevet du patient et diffuser plus efficacement les nouvelles connaissances. Équipe de recherche du mois Médecine d’urgence de l’HRSJ (D rs Paul Atkinson et David Lewis, et Jackie Fraser) et des collègues internationaux. En fait, vous n’avez vraiment pas besoin de déménager pour avoir un impact sur les soins de santé. Compte tenu des nombreuses données de recherche contradictoires sur le lien entre l’obésité et les résultats de la chirurgie cardiaque, cette équipe travaille avec des patients du Nouveau- Brunswick pour trouver des moyens plus précis de mesurer l’obésité et de comprendre si les personnes « obèses, mais en forme » ont de meilleurs résultats que celles qui ne sont pas du tout en forme (qu’elles soient minces ou obèses). Bien que ses recherches n’indiquent pas encore de réponse claire, en collaborant, l’équipe peut avoir un impact sur l’amélioration des lignes directrices concernant la chirurgie cardiaque dans notre province. Équipe de recherche du mois Chirurgie cardiaque de l’HRSJ (D rs Ansar Hassan et Jean-François Légaré, D re Christie Aguiar, Jeff McLeod), et des collègues de Dalhousie Medicine New Brunswick. A V R I L 2 0 1 9
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N’oubliez pas qu’une solution « simple » peut avoir une grande incidence. Grâce au report du clampage du cordon ombilical de quelques minutes seulement, les bébés peuvent recevoir plus de sang maternel et courent moins de risques d’anémie et d’infection. Cependant, pour mettre ces données en pratique, le laboratoire a-t-il établi un nouvel ensemble de valeurs de référence? L’équipe a comparé les données des analyses des gaz sanguins ombilicaux à l’aide de l’ancienne et de la nouvelle méthode et a constaté qu’il n’était pas nécessaire de créer un nouvel ensemble de valeurs de référence. Médecine de laboratoire (D r Yu Chen, Rachel Fullarton) et Obstétrique et Gynécologie (D re Sheri-Lee Samson) de l’HRDEC et UNB. Et parfois, la solution consiste à faire participer les patients à l’équipe de soins de santé. Grâce à la création d’un simple cours préopératoire de deux heures, des patients et leur famille ont pu rencontrer l’équipe des soins de santé, lui poser des questions et savoir à quoi s’attendre après la chirurgie et le congé, ainsi que durant le rétablissement. L’équipe a constaté que les patients qui avaient participé au cours étaient plus satisfaits, avaient fait état de moins de douleur et étaient allés moins souvent à l’urgence après leur chirurgie, que les patients n’ayant pas participé au cours. Équipe de recherche du mois Chirurgie orthopédique de l’HRSJ (D rs Neil Manson et Edward Abraham, et Donna Eastwood), Physiothérapie de l’HRSJ (Richard Paixao), Ergonomie de l’HRSJ (Tracy Underwood) et Canada East Spine Centre (Erin Bigney, Eden Richardson et Mariah Darling). A O Û T 2 0 1 9
Aaron Hatty, infirmière immatriculée en psychiatrie à l’Hôpital régional Dr Everett Chalmers (HRDEC) de Fredericton, tient à assurer l’accès à des pratiques spirituelles pertinentes pour ses patients, ainsi que pour les patients de l’ensemble d’Horizon. soins aborde la spiritualité afin de sensibiliser les patients et leur famille au fait qu’on peut répondre à leurs demandes. « Nous les encourageons », dit-elle. « C’est leur vie, leur histoire et leurs traditions, et nous faisons de notre mieux pour prendre soin d’eux et les soutenir dans ce qu’ils veulent faire, mais aussi en étant attentifs aux autres patients et familles. » Il faut faire quelques démarches pratiques comme informer les autres patients du service d’une cérémonie de tambour à venir, leur donner la possibilité de fermer ou d’ouvrir leur porte pour qu’ils puissent, eux aussi, en profiter. Pour toute cérémonie de purification, la porte de la pièce où elle se déroule doit être fermée en raison de la faible quantité de fumée produite. Pam Driedger, directrice des Soins spirituels de la région de Saint John, a également aidé à coordonner plusieurs cérémonies spirituelles autochtones. La chapelle de l’Hôpital régional de Saint John du Réseau de santé Horizon a été conçue pour permettre l’allumage de bougies et les cérémonies de purification afin que la fumée ne déclenche pas accidentellement une alarme incendie. La purification par la fumée peut également se faire dans la chambre du patient à condition que personne ne soit pas branché à de l’oxygène ni ait d’allergies olfactives. « L’important, c’est de savoir que dans nos hôpitaux régionaux où il y a des gestionnaires ou des directeurs de soins spirituels et religieux, nous sommes spécialement formés pour accueillir et soutenir diverses pratiques culturelles et religieuses », dit Pam. Elle recommande aux patients, aux membres de la famille ou à un membre du personnel de communiquer avec les Services de soins spirituels. Et elle peut prendre les dispositions nécessaires pour répondre à leurs demandes. De plus, elle offre des trousses de remèdes traditionnels, comme le foin d’odeur, la sauge et le cèdre, au cas où le patient n’a pas ses remèdes traditionnels. Aaron convient qu’il est important que les peuples autochtones soient conscients que
Cassie Dolliver, coordonnatrice des soins palliatifs à l’Hôpital régional de Miramichi du Réseau de santé Horizon, encourage les patients, les clients et les familles à demander à leur fournisseur de soins de santé ou aux Services de soins spirituels de l’établissement s’ils peuvent avoir accès à des cérémonies de purification par la fumée, au tambourinage, ainsi qu’à d’autres cérémonies et pratiques autochtones. leurs besoins spirituels et culturels peuvent être comblés par le Réseau de santé Horizon, surtout pour ceux qui ne sont pas rattachés à une communauté des Premières Nations en particulier. Elle ajoute qu’environ 50 % de la population autochtone du Canada vit hors réserve. « Ils ne vivent pas vraiment dans la communauté. Ou bien ils pourraient venir de l’ouest ou de l’extérieur », dit-elle. « Il doit être plus facile de trouver ce qui est nécessaire. Le tout doit être plus visible. » Kristin Saunders est coordonnatrice régionale des relations avec les Autochtones au Service de santé de la population d’Horizon. L’un de ses principaux objectifs est d’accroître la sécurité culturelle des hôpitaux et des établissements de santé d’Horizon. Cela consiste à s’assurer que les établissements d’Horizon peuvent toujours répondre aux demandes des patients et des clients autochtones et qu’ils sont mieux informés de leur disponibilité. « Je travaille avec le Comité de liaison d’Horizon avec les Premières Nations et avec le personnel d’Horizon pour trouver des moyens d’améliorer le système de soins de santé pour les peuples autochtones du Nouveau-Brunswick », explique-t-elle. « Il s’agit d’éduquer le personnel, de rendre les espaces et les programmes plus accueillants et inclusifs et de promouvoir l’utilisation des pratiques et de la culture autochtones en matière de santé dans les soins aux patients, sur demande. » l’événement est certes apprécié par le patient, mais selon Cassie, les avantages vont encore plus loin. « C’est un réconfort pour la famille, et le personnel l’apprécie vraiment aussi », dit-elle. « Les cérémonies apportent un sentiment différent de paix et de calme dans l’unité et la satisfaction de savoir que nous avons amélioré la situation. » Dans les secteurs d’Horizon où ces cérémonies ont lieu le plus souvent,
Félicitations pour avoir remporté le titre de l’équipe de recherche de l’année!
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Le comptoir Tim Hortons/Fast Break de l’Hôpital régional de Saint John (HRSJ) du Réseau de santé Horizon a tenu en septembre dernier sa campagne annuelle de vente de biscuits sourire afin d’amasser des fonds pour la Fondation de l’Hôpital régional de Saint John. En tout, 2 226 $ ont été amassés durant cette semaine spéciale. « La vente de biscuits sourire est une façon plaisante d’aider un organisme qui redonne à la collectivité », a expliqué Kathy Lane, gestionnaire par intérim du comptoir Tim Hortons de l’HRSJ. Des biscuits qui font sourire Hilary Sentner, Lindsie McCumber, Sybil Smith et Janet Miller, employées du comptoir TimHortons/Fast Break, ont présenté le chèque à Jeff McAloon, président-directeur général de la Fondation de l’Hôpital régional de Saint John.
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