Express_2013_10_11

PORTRAIT

editionap.ca

«Souvent, l’aide qu’on donne peut faire la différence entre la vie et la mort».

Des richesses à découvrir La période de la moisson et la fin de se- maine de l’Action de grâces sont des mo- ments propices à la réflexion et la grati- tude. Rien n’est parfait, mais les choses pour- raient être pires. et de l’Ontario. L’assistance au Festival de Vankleek Hill a battu des records - entre 6000 et 7000 visiteurs ont visité les 75 kiosques.

La variété et l’ampleur du mouvement d’achat local sont soulignées dans une nouvelle carte routière publiée par le Ré- seau Agroalimentaire de l’Est ontarien. La carte décrit 82 endroits dans Prescott- Russell et Stormont-Dundas-Glengarry où nous pouvons trouver toutes sortes de vi- andes, comme le sanglier, le chevreuil et le lapin, des fruits, des légumes, des tartes et du fromage. Visitez www.agro-on.ca pour vous pro- curer votre carte. Les arguments en faveur de l’achat lo- cal sont nombreux. Acheter des aliments locaux permet à l’argent de circuler à l’intérieur de la collectivité. Les aliments locaux sont plus frais et ils ont meilleur goût que les aliments qui ont parcouru de longues distances et qui viennent d’ailleurs. L’achat local est bon pour l’environnement. Acheter des produits locaux réduit les émissions de dioxyde de carbone et économise le carburant. C’est un investissement dans notre avenir. Quand nous appuyons nos pro- ducteurs, nous aidons à assurer la solidité de notre industrie agroalimentaire. L’Horizon Enfin, le Plan stratégique de la Ville de Hawkesbury est prêt. On sait que la stra- tégie était une promesse électorale faite par le maire René Berthiaume en 2010. Le document de 86 pages, intitulé «Hori- zon 2030», contient une citation de Mark Twain: «Ils ne savaient pas que cela était impossible, alors ils l’ont fait.» Le plan vise à orienter le développe- ment de la municipalité pour les 15 pro- chaines années. Les gens peuvent avoir leur mot à dire lors d’une consultation qui aura lieu le 16 octobre à 16 h à l’hôtel de ville. Peu importe le contenu, on peut enten- dre un soupir de soulagement collectif en ville maintenant que la préparation du plan est finalement terminée.

Vérifiez ce qui se passe dans le reste du monde et pensez aux libertés civiles et à la qualité de vie dont nous jouissons. Dans notre région, nous avons égale- ment l’occasion, sur une base régulière, d’admirer la beauté de dame Nature à travers un paysage coloré; elle nous présente un spectacle gratuit spectacu- laire pouvant être apprécié sans aucun appareil électronique. Le temps des récoltes nous rappelle encore une fois que les traditions rurales sont encore fortes. L’achat local est devenu de plus en plus important pour les consommateurs. Les gens sont plus conscients de ce qu’ils mangent. On sait qu’il est impossible d’acheter uniquement des produits locaux, à moins que quelqu’un développe une façon pra- tique pour cultiver des bananes et des or- anges sous notre climat. Par ailleurs, notre région est dotée d’une panoplie de producteurs et de produits variés. Ils sont là depuis des décennies. Mais c’est seulement au cours des dernières an- nées qu’il y a eu un effort commun visant la promotion de nos richesses du terroir. Grâce aux marchés champêtres dans la région, les consommateurs peuvent faire un lien direct avec les fermes et les jardins. Les gens ont l’occasion de parler directe- ment avec les producteurs et transforma- teurs et d’acheter des aliments frais. Et les gens aiment que le circuit soit court entre les fermes et leurs assiettes. La preuve, c’est la popularité des ac- tivités comme La Foire gourmande Outaouais-Est ontarien et Le festival des saveurs à Vankleek Hill. La foire attire 9000 visiteurs à Lefaivre et Montebello chaque année, afin d’apprécier le savoir-faire des artisans de l’agroalimentaire du Québec

Photo Richard Mahoney

La loi et la compassion

RICHARD MAHONEY RICHARD.MAHONEY@EAP.ON.CA

“J’aimerais qu’il y ait plus d’interaction entre la police et le public”.

HAWKESBURY | Jacques Laflamme se souvient très bien pourquoi il est deve- nu policier il y a 35 ans. «Je voulais aider les gens et faire une différence dans ma communauté», a déclaré l’agent du dé- tachement de Hawkesbury de la Police provinciale de l’Ontario (PPO). Alors qu’il prend sa retraite, le vendredi 11 octobre, l’agent Laflamme peut dire qu’il a atteint ses objectifs. «Ce qui est le plus enrichissant, ce n’est pas le chèque de paye, mais la connaissance que vous avez aidé quelqu’un.» Le natif de L’Orignal a sauvé et amélio- ré plusieurs vies depuis qu’il s’est joint à l’ancien service de police de Hawkesbury en 1978. Il a secouru des gens de bâti- ments brûlants, effectué la RCR sur des victimes en arrêt cardiaque et a sauvé des gens de la noyade dans la rivière des Outaouais. «Il y a de nombreux moments dont je me souviens.» Toutefois, il est particulièrement tou- ché par les remerciements qu’il reçoit des citoyens. Par exemple, l’été dernier, une femme de Paris a dit qu’elle voulait le rencontrer. «À un moment donné, son frère avait été victime d’une surdose de drogue. Il s’était rendu au poste de police car il avait des problèmes. Je l’ai emmené à l’hôpital. Elle a été touchée par le fait que j’ai pris soin de son frère. Je faisais mon devoir; tout autre officier aurait fait de même. Mais j’ai été vraiment touché qu’elle s’en souvienne, et qu’elle veuille me remercier.” Le travail de policier implique beau- coup plus que l’application de la loi, a-t-il fait remarquer. «Nous sommes toujours occupés, mais nous devrions prendre le temps de parler aux gens, surtout quand les gens sont en détresse. C’est une ques- tion d’offrir un coup de main. Souvent, l’aide qu’on donne peut faire la différence entre la vie et la mort. Si vous montrez de la compassion, vous pouvez faire une dif- férence.» Les ressources disponibles aux agents ont changé au fil des ans. «Lorsque je me suis joint au département municipal, nous avions trois pistolets pour 13 ou 14 officiers.» Il a été un fervent défenseur de la fu- sion de la police municipale avec la PPO en 1999. «La PPO a offert un excellent ser- vice professionnel et plus d’opportunités

de carrière pour les jeunes officiers. Les gens parlent beaucoup du coût des services de police. Mais je pense que les politiciens doivent penser également à la qualité du produit qu’ils reçoivent.» Au cours des trois dernières années, il a servi en tant qu’agent de liaison com- munautaire, visitant toutes les écoles du comté de Prescott. «J’ai vraiment aimé le contact que j’ai eu avec les étudiants. Et les directeurs disent que les jeunes aimaient bien me rencontrer aussi.» Il a eu l’occasion de visiter l’École Saint-Jean-Baptiste de L’Orignal, l’école primaire qu’il a fréquentée. Jacques Laflamme est l’un des meilleurs agents connus au détachement. «J’aimerais qu’il y ait plus d’interaction entre la police et le public. Les agents doi- vent sortir de leur voiture, parler aux gens et mieux connaître leur communauté. C’est quelque chose qu’ils n’enseignent pas à l’académie de police.» Il aimerait également voir plus de services locaux pour aider les gens avec des prob- lèmes de toxicomanie. «Il faut plus de res- sources afin que leurs souffrances puissent être atténuées ici», a déclaré M. Laflamme. «Le problème de la drogue n’est pas pire ici, mais les gens qui ont besoin d’aide ne devraient pas être obligées de quitter la ré- gion pour obtenir de l’aide.» Au cours de sa carrière, il a tout vu. En 1982, il a survécu à un vol avec violence dans un magasin local. Il a répondu à des accidents mortels et a vu des fusillades mor- telles. Mais, il a vécu des moments plus lé- gers. «Récemment, une femme a téléphoné pour se plaindre parce que quelqu’un l’avait traité de grosse vache sur Facebook. Cela n’est pas agréable, mais ce n’est pas un crime», a-t-il dit en riant. «Bien sûr, j’ai eu peur parfois. Lorsque vous recevez un appel concernant quelqu’un avec une arme à feu, vous ne savez jamais à quoi vous attendre. Il faut être conscient du danger pour survivre. Les policiers sont des êtres humains.» À l’âge de 55 ans, il a hâte de relaxer. Éven- tuellement, il aimerait enseigner au niveau collégial. «J’avoue que c’est étrange de ranger l’uniforme. Je manquerai le public.»

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