Cornwall_2012_11_21

South Glengarry frustre Howard Galganov ACTUALITÉ

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ANH KHOI DO anhkhoi.do@eap.on.ca

SOUTH GLENGARRY І Le militant anti-francophone Howard Galganov n’a pas pu sabrer le champagne dans sa ville de résidence. La semaine dernière, les élus du conseil de ville de South Glengarry ont décidé de ne pas voter sur la résolution de M. Galganov relative au droit pour les commerçants d’afficher dans la langue de leur choix. Après South Stormont, le canton de South Glengarry a reçu Howard Galganov. Ses partisans étaient excités. Avant la réunion, ils avaient orné l’entrée de l’hôtel de ville d’affiches en anglais sur lesquelles on pouvait lire que « l’histoire est en train de s’écrire », entre autres. Rappelons que la municipalité de South Stormont a voté en septembre, à l’unanimité, en faveur d’une résolution semblable, après une présentation impromptue de Howard Galganov. Durant son allocution, M. Galganov a dénoncé le règlement municipal du canton de Russell obligeant les commerces à afficher en français et en anglais. Ultimement, il a imploré les élus de South Glengarry de voter sur une résolution qu’il n’avait présentée qu’au directeur général de South Glengarry, Derrik Brandt. Pendant plus de la moitié de son laïus, M. Galganov a parlé de la guerre du Canada en Afghanistan. « Nos soldats se battent pour donner aux Afghans la liberté », dit-il. Ensuite, il a bifurqué vers le sujet du « bilinguisme imposé ». « Il y a des villes ontariennes où on ne peut plus afficher uniquement en anglais », proclame-t-il. « Je ne veux pas qu’on me qualifie comme étant anti-francophone, dit-il, car des francophones subissent eux-mêmes des injustices. » Cependant, il n’y a pas eu de

Photo : Anh Khoi Do

Durant son allocution sur les injustices subies par les anglophones ontariens, le militant anti-francophone Howard Galganov tente d’émouvoir le conseil de ville de South Glengarry et ses partisans qui se sont déplacés en grand nombre. Il tente demontrer son souci pour l’épanouissement des francophones en Ontario.

vote. Le maire Ian McLeod a déclaré que la municipalité aurait pu tenir spontanément un vote sur la résolution, mais une telle pratique ne fait pas partie des mœurs du conseil municipal. Le conseiller Frank Prévost, pour sa part, a indiqué qu’il ne s’oppose pas au droit des commerçants d’afficher dans la langue de leur choix. Cependant, il ne voit pas l’intérêt de voter sur un droit qui existe déjà. « Nous ne pouvons pas voter si nous n’avons pas une résolution à lire devant nous », a dit le conseiller Trevor Bougie. Quant à Derrik Brandt, il a ajouté qu’il

n’y a pas eu de vote car il n’y a pas eu de présentation préalable de ladite résolution devant le conseil, une proposition de la tenue d’un vote par un conseiller et un appui d’un autre conseiller. De plus, la conseillère Joyce Gravelle était à l’extérieur du pays. Quant à l’adjoint du maire, Bill McKenzie, il éprouvait des problèmes de santé. Suite à ces discussions, des partisans d’Howard Galganov ont hué les membres du conseil de ville et sont partis en coup de vent. Ils ont aussi emporté les affiches qu’ils avaient posées devant le conseil de

ville. Plus de la moitié des sièges réservés au public se sont alors vidées. Les élus municipaux sont donc passés aux points de l’ordre du jour de la réunion. Au sortir de la réunion, Chris Cameron, président de Language Fairness for All, a dit que son groupe et Howard Galganov retourneront devant le conseil municipal de South Glengarry. Pour sa part, Jean-Pierre Tibi, un résident de South Glengarry présent à la réunion des élus municipaux, croit que M. Galganov et ses partisans « perdent leur temps ».

Réduction pour étudiants : le Cornwall Transit songe à plus

De plus, sans pour autant apporter plus de détails, M. Tapp confirme que le Cornwall Transit appliquera l’année prochaine une autre réduction sur le tarif mensuel à longueur d’année pour les étudiants. «Nous n’avons pas encore un prix en tête, dit-il. Cependant, lorsque nous l’aurons, nous présenterons notre plan à la ville de Cornwall et nous attendrons l’approbation de l’hôtel de ville.» Len Tapp s’attend à ce que les discussions entre la ville de Cornwall et la société de transport en commun se déroulent bien. Tout dépendra, souligne-t-il, du budget que la ville accordera au Cornwall Transit.

ANH KHOI DO anhkhoi.do@eap.on.ca

Le Cornwall Transit, la société de transport en commun de la ville, offre pour une troisième année consécutive une réduction supplémentaire pour les étudiants en octobre et en novembre. Par contre, l’année prochaine, le Cornwall Transit songe offrir une plus grande réduction. Rappelons que le prix régulier de la carte mensuelle est de 61 $ pour les adultes et 54 $ à longueur d’année. Cependant, lors des mois d’octobre et de novembre, la société de transport établit le tarif mensuel pour

Photo : Courtoisie

Un autobus public de la ville de Cornwall à l’intersection entre la rue Pitt et la 2e rue.

les étudiants à 40 $. «Cette période tombe pendant la rentrée scolaire», explique Len

Tapp, le directeur de division du Cornwall Transit.

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