Express_2017_02_15

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Action Champlain retient les services de Ronald Caza

de l’Ontario (CAMO), qui doit maintenant trancher. Selon Me Caza, Action Champlain a be- soin d’un planificateur expert pour gagner sa cause devant la CAMO. C’est donc sur cette piste que Me Caza s’est lancé, en premier lieu, avec son collègue Éric Labelle, qui a obtenu un doctorat en droit de la presti- gieuse université d’Oxford et qui a pris le dossier en main. Me Caza a annoncé qu’il avait finalement trouvé un planificateur prêt

le vote des CUPR, bien qu’il donne du vent dans les voiles de Colacem, n’influencera pas pour autant la décision de la Commission des affaires municipales de l’Ontario (CAMO)

à témoigner devant la CAMO. Selon le planificateur, la proximité des domiciles où Colacem veut bâtir la cimen- terie constitue en elle-même une preuve solide contre ce type de développement, peu importe si le plan directeur a étémodifié. Me Caza croit que la facture de l’appel devant la CAMO devrait s’élever entre 100 000 $ et 150 000 $. À la suite de la présentation de Me Caza et Me Labelle, André Chabot et Patrick La- londe d’Action Champlain ont pris la parole. Pour financer l’appel devant la CAMO, ils ont demandé aux gens de donner 0,25 % de la valeur de leur domicile. Plus d’une soixantaine de gens ont répondu à l’appel sur-le-champ. Action Champlain et les citoyens qui s’opposent au projet ont jusqu’au 21 février pour amener la décision des CUPR en appel devant la CAMO.

Ronald Caza . —photo Maxime Myre

répondu présentes à l’invitation d’Action Champlain à cette séance d’information, au cours de laquelleMe Caza leur a proposé les démarches à suivre. On se rappellera que, bien que lamunici- palité de Champlain ait voté contre le chan- gement de zonage permettant à l’entreprise italienne Colacem d’établir une cimente- rie, les Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) se sont prononcés favorablement à un changement au plan directeur. Pour Action Champlain et les citoyens qui s’op-

posent à ce projet, le vote des CUPR a été un coup dur. Mais selon l’avocat Ronald Caza, dont les services ont été retenus par Action Champlain, le vote des CUPR, bien qu’il donne du vent dans les voiles de Colacem, n’influencera pas pour autant la décision de la Commission des affaires municipales

MAXIME MYRE maxime.myre@eap.on.ca

L’étude juridique de Ronald Caza a été rete- nue par Action Champlain pour représen- ter les opposants au projet de cimenterie à L’Orignal. Me Caza était d’ailleurs présent lors d’une séance d’information qui a eu lieu le jeudi 9 février dernier, au restaurant Déjà Vu de Hawkesbury. Plus de 120 personnes ont

Des frais d’utilisation contestés

MAXIME MYRE maxime.myre@eap.on.ca

EN RAISON DE LA JOURNÉE DE LA FAMILLE DU LUNDI 20 FÉVRIER, LA JOURNÉE ET L’HEURE DE TOMBÉE POUR LA PUBLICATION DU 22 FÉVRIER SONT LES SUIVANTES : - LE VENDREDI 17 FÉVRIER - publicités commerciales @ 14 h petites annonces @ 15 h!! DUE TO FAMILY DAY, MONDAY, FEBRUARY 20, THE DEADLINE DAY & HOURS - FOR FEBRUARY 22 nd EDITION WILL BE : - FRIDAY, FEBRUARY 17 - Commercial advertisements @ 2 p.m. classifieds ads @ 3 p.m.!!

La question des frais d’utilisation pour les ordures, l’eau et les égouts a été présentée au conseil lors d’une réunion publique le 13 février. Ce sont les frais d’utilisation pour l’eau qui a suscité la vive intervention d’une citoyenne. Bien que le taux fixe subisse une légère baisse (4,6 %), le taux de consommation augmentera, quant à lui, de 3,2 %. À la suite de la présentation du trésorier de la Ville, Philippe Timbers, une citoyenne et femme d’affaires est venue présenter ses inquié- tudes face à cette hausse, devant le conseil. Johanne Séguin, qui est propriétaire d’une buanderie à Hawkesbury depuis 10 ans, affirme que les hausses subites des taux de consommation d’eau affectent énormément son entreprise. Elle affirme avoir de la difficulté à soumis- sionner pour des contrats quand, chaque an- née, elle doit s’ajuster aux taux changeants. Le conseiller et président du comité, Michel Thibodeau, avoue que la hausse des frais de consommation affectera davantage les entreprises et commerces. Pour sa défense, la Ville dit qu’elle doit mettre 400 000 $ en réserve et plus encore, pour éventuellement devoir faire des travaux sur l’usine de filtra- tion au coût de 2,5 M$.

Johanne Séguin a fait part de ses inquiétudes faceaux tauxdeconsommation en hausse dans le budget 2017 de la Ville de Hawkesbury. Étant propriétaire d’une buanderie, la hausse des frais de consommation aura un impact significatif sur son entreprise. —photo Maxime Myre

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