FNH N° 1073

L' UNIVERS DES TPME

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JEUDI 21 JUILLET 2022 FINANCES NEWS HEBDO

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Entreprises de taille intermédiaire

L'essentiel CDG Capital réalise la première émission obligataire en mode Project bond INNOVATION Dans le cadre de sa mission au service du développement durable de l'économie nationale et de son marché finan- cier, et afin de soutenir l’ambition du Maroc dans la réalisation de plusieurs projets d’in- frastructure d’envergure, CDG Capital a structuré la première émission obligataire en mode «Project bond». Et ce, pour un montant de 750 millions de DH au profit d’opérateurs marocains dans le cadre du finan- cement d’un marché public identifié. En effet, CDG Capital a créé un produit hybride à même d’offrir une solution nouvelle aux financements de mar- chés publics. Cette opération qui a été sur-souscrite, constitue une innovation qui permettra la diver- sification des sources de financement pour les opérateurs marocains et une avancée majeure dans le développement durable des marchés de capitaux. ◆

Faible représentativité dans les ENR

velables au Maroc. «Le marché national dénombre beaucoup de petits et de grands installa-

teurs et très peu d’ETI», constate Badr Ikken, ancien Directeur général de l’Iresen et président exécutif de Green Innov Industry Investment (GI3). D’ailleurs, l’ingé-

Le marché national dénombre beau- coup de petits et de grands installateurs et très peu d’ETI.

nieur, qui a décidé de se lan- cer récemment dans l’aven- ture entrepreneuriale, a fait le choix d’un positionnement intermédiaire entre la TPE et la GE. Malgré les poussées infla- tionnistes enregistrées dans la plupart des Etats et qui impactent négativement le coût de certaines compo- santes utilisées dans la pro- duction d’énergies renouve- lables, ces dernières conti- nueront de gagner en com- pétitivité. Et ce, sous l’effet d’une adoption à grande échelle au niveau national et international. Le renfor- cement des investissements est de nature à faire baisser les coûts des technologies utilisées. Ce qui est favo- rable à l’accroissement des marges des entreprises. Au final, tout ce qui pré- cède légitime l’existence d’un tissu d’ETI à même de contribuer à l’accélération de la transition énergétique du Maroc. Le pays nourrit de grandes ambitions en matière de développement des énergies renouvelables. Ces dernières devraient représenter près de 52% du mix énergétique à l’horizon 2030. ◆

◆ Il existe très peu d’entreprises de taille intermédiaire évoluant dans le domaine des énergies renouvelables au Maroc. ◆ Le marché domestique est dominé par l’existence de petits et de grands installateurs.

énergétique en adoptant les énergies renouvelables, de plus en plus compéti- tives. Pour preuve, les pre- miers panneaux solaires dans les années 1980 coû- taient jusqu’à 600 DH le watt crête. En 2015, une installa- tion complète coûtait entre 15 et 20 DH le watt crête. Aujourd’hui, le coût de celle- ci est inférieur à 10 DH. De plus, l’on note que pour des projets de centrales solaires de 500 kwh et de 1MW, le

coût du kwh s’affiche à moins de 30 centimes. Sachant qu’un projet de plus de 200 MW peut générer un coût inférieur à 20 centimes/kwh contre 1,07 DH/kwh pour l’électricité d’origine fossile. En dépit de cette compétiti- vité ascendante et favorable pour les opérateurs privés qui ont fait le pari d’inves- tir le secteur des énergies propres, il existe peu d’ETI spécialisées dans les green techs et les énergies renou-

A u Maroc, les énergies renou- velables (ENR) et les green techs offrent de réelles opportunités aux porteurs de projets, aux start-up et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). Les opé- rateurs économiques maro- cains sont de plus en plus conscients de la nécessité d’accélérer leur transition Par M. Diao

La principale source de baisse du coût de l’énergie photovoltaïque provient des meil- leurs rendements des panneaux photovoltaïques. Au début des années 2000, les pan- neaux produisaient moins de 100 watts crêtes. Aujourd’hui, certains producteurs font état de plus de 600 watts crêtes par panneau. En outre, la durée de vie des panneaux est garantie plus de deux décennies. Le prix des onduleurs, qui ont une durée de vie de 10 ans environ, ont aussi baissé au cours des dernières années. Notons que le coût moyen du kwh d’énergie photovoltaïque produit dans la capitale économique est de moins de 20 centimes aujourd’hui (contre 1,20 DH au début des années 2000). Energie solaire : Des rendements supérieurs

AVEC LA PARTICIPATION DE TAMWILCOM

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