Carillon_2012_09_19

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OPINIONS ACTUALITÉ L’AFO en assemblée générale à London Par Jorge Oliveira

tariens, le 25 septembre. « Une demande a été transmise au cabinet du premier minis- tre, mais nous attendons encore sa réponse », a précisé le directeur général. Tout ne va pas trop mal sur le plan des fi- nances. Certes, les recettes sont en baisse, ce qui s’est traduit dans l’exercice 2011-2012 par un léger déficit. Mais le budget dépasse encore la barre du million $, ce qui dans le contexte économique a sans doute dû lais- ser bien des organismes songeurs. Notons cette particularité bien en phase avec l’air du temps et que le directeur général a ex- pliqué : « La visibilité de l’AFO passe par une meilleure communication. Cela fait partie intégrante de son plan stratégique ». Les réseaux sociaux, les médias traditionnels, l’Internet : tous les canaux sont bons pour inonder l’espace public de la voix et des revendications des francophones. Traduc- tion de cette politique du faire-savoir tous azimuts : le budget alloué à la communica- tion passe du simple au double, à près de 67 000 $. Le gros morceau de la rencontre tenait évidemment dans la séquence des recom- mandations émanant des associations. Une série de résolutions adoptées par l’assemblée et qui reflètent les principales préoccupations des communautés fran- cophones de l’Ontario. Comme attendu, la santé et l’éducation se sont taillé la part du lion. Figurant en tête, on trouve la dé- signation de l’Hôpital Montfort en insti- tut de formation universitaire, seul moyen d’anticiper les futurs besoins en médecins

et personnels soignants francophones. Vient ensuite la création d’une université franco-ontarienne. L’assemblée générale étant une caisse de résonnance pour les associations qui y

trouvent une tribune à l’échelle de la prov- ince, il aura fallu très largement déborder de l’horaire prévu pour venir à bout de la douzaine de propositions de résolutions inscrites au programme.

LONDON | L’Assemblée de la fran- cophonie de l’Ontario (AFO) s’est réunie trois jours durant à London en fin de se- maine dernière. Au menu de la 7e édition de la rencontre, débats, ateliers et bilan de l’année écoulée. L’organisme vit un tournant et aborde désormais ce que son président, Denis Vaillancourt, appelle le « jeune âge adulte ». « Nous nous sommes bâtis une solide crédibilité en très peu de temps. Du coup, d’année en année, nous nous sentons in- vestis d’une responsabilité plus grande vis- à-vis des francophones dont nous portons et revendiquons les intérêts », dit-il. Et pour illustrer son propos, il aura suffit d’écouter son directeur général, Peter Ho- minuk, dérouler la longue liste des chan- tiers en cours ou réalisés par l’association. Impossible de tous les énumérer ici dans le détail, mais on retiendra, en vrac : le Plan stratégique communautaire (PSC), une vigilance de tous les instants sur les droits linguistiques des francophones, la mise en place de sondages pour évaluer et déter- miner leurs besoins et, petite nouveauté, la promotion des monuments et emblèmes érigés par les organismes de la province. Autre priorité de l’organisme, le posi- tionnement de l’AFO dans le paysage poli- tique de la province. Un domaine clé que ses dirigeants souhaitent muscler à toute force en travaillant à la mise en place d’une rencontre annuelle avec le premier minis- tre qui aurait lieu le jour des Franco-On-

Le nettoyage riverain

(IEPR) présente cette activité annuelle avec l’aide de la vice-présidente Bonnie Jean-Louis, récipiendaire du prix Minis- tériel d’excellence environnementale de l’Ontario en 2011, grâce, entre autres, à son organisation de ce nettoyage river- ain depuis 2010. Cette année, les organ- isateurs ont choisi de s’engager, en parte- nariat avec l’Aquarium de Vancouver et le WWF, au Grand nettoyage des rivages ca- nadiens, qui représente le plus important programme de conservation par l’action directe au Canada. Le Grand nettoyage des rivages canadiens vise à promouvoir la compréhension et l’éducation en rapport avec les déchets riverains, en engageant les Canadiens à réhabiliter les rivages par le biais de nettoyages. Pour en savoir plus ou pour vous y inscri- re dès aujourd’hui, rendez-vous au www. NettoyageRivages.ca . Ou sur Facebook au : https://www.face- book.com/events/233067310149809/. Pour plus d’information : Bonnie Jean- Louis, Vice-présidente de l’Intendance en- vironnementale de Prescott et Russell, (613 632-2457 / 613 872-2677), bonniejeanlou- is@yahoo.ca .

nouvelles@eap.on.ca HAWKESBURY | envi- ronnementale de Prescott et Russell, la Société naturelle du district de Vankleek Hill, les Voyageurs Léveillée et la Sentinelle Outaouais prêteront main forte à la lutte contre les déchets riverains en procédant au nettoyage du ruisseau de Hawkesbury et de la bordure riveraine de la rivière des Outaouais, de 9 h à 14 h, samedi le 22 sep- tembre. Chaque année, en septembre, des mil- liers de Canadiens s’unissent pour lutter contre les déchets riverains qui menacent gravement nos voies d’eau navigables, et prennent part au Grand nettoyage des rivages canadiens. Localement, il s’agit d’une initiative de conservation initiée plus de cinq ans passés par l’Intendance envi- ronnementale de Prescott et Russell qui se jumelle, année après année, avec d’autres organismes ou entreprises de la commu- nauté afin d’en assurer le succès. La rencon- tre du matin et le dîner se feront au Jardin Forêt de l’Annexe, en face du 542, rue Allan. Le tout se terminera sur un air de fête au Tintamarre franco-ontarien en soirée. C’est avec grand plaisir que l’Intendance L’Intendance

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Les puits sont creusés à la main ou au moyen d’une pelle rétrocaveuse, ou forés à la sondeuse ou à la tarière. Une technique moins courante consiste à insérer une pointe filtrante. Pour savoir quel genre de puits vous avez, il y a une méthode qui consiste à examiner l’extérieur du tubage et le couvercle qui se trouvent hors du sol. Puits d’un grand diamètre (puits creusés ou forés à la tarière) Caractéristiques: tubage d’un diamètre de 60 à 120 centimètres (de 24 à 48 pouces). * Les plus anciens sont faits de briques, de pierres ou parfois même de bois. Il faut voir s’ils ont des fuites. * Les puits forés à la tarière d’un grand diamètre sont généralement plus susceptibles d’être contaminés que les puits forés à la sondeuse. Puits creusés * Anciennement creusés à la main, ils sont aujourd’hui généralement creusés au moyen d’un appareil excavateur. * Les puits creusés ne sont habituellement pas plus profonds que 9 mètres (30 pieds). * Pendant les périodes sèches, les puits peu profonds peuvent avoir un très bas niveau d’eau. * Parce qu’ils sont peu profonds, les puits creusés sont vulnérables à la contamination. Pour réduire les risques, renseignez-vous sur les techniques de calfeutrage. Puits forés à la tarière * Ces puits sont construits au moyen d’une grande vrille, qui perce un trou qui est plus facile à boucher qu’un trou creusé à la main ou au moyen d’une excavatrice. * La profondeur moyenne des puits forés à la tarière est de 15 mètres (50 pieds), mais certains ont une profondeur de 30 mètres (100 pieds).

* Bien calfeutrés et jointoyés, ces puits sont moins susceptibles d’être contaminés que des puits creusés, mais ils sont plus vulnérables que les puits forés à la sondeuse. Puits forés à la sondeuse Caractéristiques: tubage d’un petit diamètre de 10 à 20 centimètres (de 4 à 8 pouces). * Ces puits sont généralement les puits le mieux protégés contre la contamination, à condition, bien entendu, qu’ils soient bien construits, bien étanchéifiés et bien entretenus. * En Ontario, les nouveaux puits doivents obligatoirement satisfaire à certaines normes. Crépine * Tous les puits forés à la sondeuse doivent être munis, à leur extrémité inférieure, d’une crépine en acier inoxydable qui est parfaitement ajustée au diamètre du tubage. La crépine retient les sédiments, mais laisse l’eau pénétrer librement dans le tubage. * Si votre eau renferme des sédiments, ou si votre pompe fonctionne mal, il se peut que votre puits n’ait pas de crépine ou qu’il soit mal construit. Il se peut aussi que la crépine soit mal installée. Pointe filtrante Chercher un tubage de petit diamètre de 2,5 à 5 centimètres (1 à 2 pouces). * Un tubage d’un petit diamètre inséré dans un sol sablonneux et peu profond peut fort probablement être un puits à pointe filtrante, dit aussi “puit foncé”. * Les puits à pointe filtrante sont vulnérables à la contamination au voisinage de la surface. Ils peuvent aussi manquer d’eau pendant les périodes sèches.

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