Vision_2022_08_24

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LE FRANÇAIS À LA MAISON EN BAISSE DANS LES CUPR

un projet pilote pour accueillir un plus grand nombre d’immigrants de toute la franco- QIPOJF&OUSFFU MJOJUJBUJWF Communautés francophones accueillantes $'" SFÉPJUEVHPVWFSOFNFOU fédéral et est administrée par le Réseau de soutien à l’immigration francophone de l’est EFM0OUBSJP 34*'&0  -B NBJSFTTF EF )BXLFTCVSZ  1BVMB Assaly, estime que ces programmes sont essentiels au maintien des caractéristiques démographiques uniques de la population francophone de l’est de l’Ontario. « Je pense sincèrement que notre gouver- nement fédéral doit s’assurer qu’il augmente le nombre d’immigrants francophones qu’il autorise au Canada pour aider à stabiliser la démographie, a déclaré Mme Assaly. Cela ajoute de la saveur et de la culture à notre pays. » Pour Mme Assaly, il est important de noter que ces immigrants sont des immigrants économiques, et non des personnes qui cherchent l’aumône. Toutefois, l’immigration ne résoudra pas à elle seule le problème. Mme Assaly soutient que l’amélioration des opportunités économiques au sein des communautés francophones inspirera un plus grand bilinguisme et maintiendra la croissance des communautés francophones. « Je pense que nous pourrions mettre de l’avant le fait que le bilinguisme est une valeur ajoutée pour l’emploi, a ajouté Mme Assaly. Chaque francophone a la respon- sabilité de s’assurer que cela ne continue QBTÆTFQSPEVJSF/PVTEFWPOTOPVTVOJS /PVTEFWPOTJOTJTUFSTVSOPTESPJUTFOUBOU que francophones. » Les langues non officielles en hausse Selon l’analyse, la hausse de l’immigra- tion depuis 2016 a entraîné, en fait, une augmentation de l’utilisation de langues autres que l’anglais ou le français dans les ménages canadiens. Dans l’ensemble du pays, le nombre de Canadiens parlant majoritairement une langue non officielle à la maison a augmenté de 16 %. Dans les CUPR, la prévalence des langues non offi- cielles parlées le plus souvent à la maison a augmenté de près de 40 % depuis 2016. Cependant, le nombre total d’individus reste faible. Un peu plus de 1 200 personnes ont déclaré parler une langue autre que l’anglais ou le français le plus souvent à la maison, ce qui représente moins de deux pour cent de la population. Le nombre de ménages de la région parlant principalement l’arabe, l’espagnol et le créole à la maison a doublé depuis le dernier recensement. Les personnes cochant la case du tagalog, la langue la plus parlée aux Philippines, ont été multi- pliées par cinq. D’autres langues asiatiques comme le coréen et le vietnamien ont connu des augmentations similaires. Bien que le nombre total de leur croissance semble impressionnante, la proportion combinée de la population parlant ces langues à la maison représente moins d’un pour cent des résidents de la région.

When and why change your denture Nicholas Fournier, DD N’oubliez pas de sourire Both natural teeth and dentures are subject to wear and tear over time. It is therefore normal to have to change your dentures after a certain period to maintain good dental health. So how do you know when it’s time to replace your dentures? Here are some reasons and insights to help you determine when you should take action. The signs When a patient comes to me for a denture evaluation, I look at several things. First, I check for instability at the base of the denture. I also look at the wear of the denture, since sometimes the patient is not even aware of it. I also look to see if there are any other abnormal conditions with the prosthesis. Sometimes the patient doesn’t even realize that their teeth are worn out, because they have had their dentures for so long that they have forgotten what it feels like to have new teeth! So, with this information in hand, when is it time to opt for a new denture? Avoiding long-term problems First, if you lack support, your jaw will deteriorate more quickly, causing your chin to move forward. This can lead to serious TMJ problems. Secondly, you will have more and more visible wrinkles on your face which usually does not please the patients. Another important factor to consider is that the longer you keep your old denture and get used to it, the harder it will be to change later. There are many other reasons for making the switch that can be discussed with a professional, but this information gives you a start. If you still have no idea when it is time to change your dentures, I will say it is usually between 5 and 8 years. After that time, most dentures become harmful to patients. I often see patients who have an upper denture that is more than 10 years old who say they are comfortable with it. However, such a long period of time can create long-term problems, which is something we want to avoid. I understand that many people are afraid of change and postpone it. I am not talking about making radical changes if it is not necessary, but rather to opt for something similar to what you already have in order to stabilize everything and optimize your condition. As the saying goes, prevention is better than treatment!

Census data collected on Canada’s official languages is pointing to a decline in the use of the French language in the United Counties of Prescott and Russell and across the country. - photo Joseph Coppolino

JOSEPH COPPOLINO joseph.coppolino@eap.on.ca

statistiques et analyses du gouvernement canadien ne sont pas particulièrement SÊWÊMBUSJDFT&OUBOURVBWPDBUEÊGFOEBOU les droits des francophones en Ontario et au Canada depuis plus de deux décennies, M. Daignault est bien conscient que le français est en déclin. « Je n’ai rien appris là-dedans, a dit M. Daignault en faisant référence au rapport. Ce sont des choses que je sais depuis des années. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut inverser du jour au lendemain, mais il faut faire quelque chose quand même. » M. Daignault souligne qu’au cours de l’histoire canadienne, de nombreuses tenta- tives ont été faites pour changer la trajectoire de la langue française à travers le pays, sans HSBOETVDDÍT&ODPNNFOÉBOUQBSMFQSFNJFS NJOJTUSF1JFSSF&MMJPU5SVEFBVRVJBJOUSPEVJU la Loi sur les langues officielles en 1969, donnant au français et à l’anglais un statut égal au Canada, beaucoup d’efforts de la part des gouvernements, tant provinciaux que fédéraux, mais peu de succès, selon M. Daignault. « Il y a beaucoup de batailles à livrer partout au Canada, a dit M. Daignault. Le rêve de Trudeau père, que tout le monde parle anglais et français coast-to-coast, c’est démontré que ça ne marche pas. C’est un idéal qui est inatteignable. » L’immigration comme solution &OUBOURVFQMVTHSBOEFDPNNVOBVUÊ majoritairement francophone à l’extérieur du Québec, la protection de la langue et de la culture françaises dans l’est de l’Ontario est une priorité pour les responsables. Il est urgent de trouver des solutions au déclin de l’utilisation du français. Pour M. Daignault et l’ACFO, la solution la plus évidente à court terme est l’immigration. « On peut la ralentir. On peut accueillir beaucoup d’immigrants francophones, a expliqué M. Daignault. Si vous voulez venir en Ontario, c’est possible de vivre en fran- çais. Puis, c’est vrai. » C’est une réalité à vendre à la popu- lation. Inviter davantage d’immigration en QSPWFOBODFE"GSJRVFEV/PSEFUEV.BIHSFC permettra de renforcer la culture française dans la région et de freiner et ralentir la tendance. M. Daignault note également que l’immigration en provenance des pays fran- cophones renforce et ajoute au dynamisme de la communauté. &O MBWJMMFEF)BXLFTCVSZBMBODÊ

Une nouvelle moisson de données du recensement de 2021 révèle que le français est en déclin comme langue parlée le plus souvent à la maison dans les Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR), suivant une tendance nationale et poussant les responsables à se tour- ner vers l’immigration pour empêcher la langue officielle de décliner davantage. Selon une analyse de Statistique Canada publiée le 17 août, le nombre de personnes, lors du recensement de 2021, qui ont décla- ré que leur première langue officielle était le français a diminué de plus de quatre pour cent dans les CUPR, depuis le recensement de 2016. Cela correspond à une baisse de près de six pour cent du français comme première langue parlée à la maison dans toute la région, et à une augmentation de près de quatre pour cent de l’anglais. L’analyste principal de Statistique Ca- nada, Daniel Pereira, souligne que même si la proportion de la population parlant le français comme première langue officielle est en baisse (une tendance observée à l’échelle nationale à l’extérieur du Québec), le nombre total d’individus qui parlent fran- çais est en hausse. « Lorsque nous examinons la connais- sance des langues officielles, le nombre réel de locuteurs capables de soutenir une conversation dans les deux langues officielles a augmenté, a déclaré M. Pereira, contrairement à la tendance observée dans le reste de la province et à l’échelle natio- nale, où le taux de personnes ayant une connaissance des deux langues officielles est en baisse. » Bien que cela puisse être un signe opti- miste pour le bilinguisme dans la région, les individus ont déclaré que leur connais- sance des langues officielles du Canada ne s’étendait qu’à l’anglais, qui a augmenté à près d’un quart de la population (plus EFUSPJTQPVSDFOUQBSSBQQPSUÆ &O proportion de l’ensemble de la population, les personnes ayant une connaissance du français seulement et celles ayant une connaissance des deux langues officielles ont diminué d’environ 1,5 % respectivement. Pour Pierre-Étienne Daignault, président de l’Association canadienne-française de l’Ontario de Prescott et Russell (ACFO), les

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