Cornwall_2012_01_11

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Les changements d’horaires de VIA Rail inquiètent le maire Kilger

lise.laverdiere@eap.on.ca CORNWALL

Selon le maire Bob Kilger, les changements d’horaires proposés, qui entreront en vigueur le 24 janvier 2012 pourraient avoir des répercussions déplorables sur Cornwall. La suppression des trains 68 et 60, avec des arrêts à Cornwall, réduira le service ferroviaire de VIA à quatre (4) arrêts par jour dans chaque direction, ce qui est insuffisant pour une com- munauté de la taille de Cornwall comparativement à d’autres commu- nautés plus petites de l’est de l’Ontario., a-t-il laissé savoir par let- tre au député de Stormont-Dundas-South-Glengarry, M. Guy Lauzon, le 13 décembre der- nier. « Cornwall équivaut à environ dix mille (10 000) trajets par an, ce qui n’est certainement pas négligeable », a précisé M. Kilger. De nombreux commentaires fusent également de la part des voyageurs d’affaires de Cornwall qui sont fort inquiets depuis qu’ils ont entendu les rumeurs de ce changement proposé. Selon Monsieur Kilger ces change- ments pourraient avoir de fortes répercussions sur ces voyageurs d’af- faires qui souhaitent voyager par train le matin vers Toronto ou Montréal pour revenir dans la journée sur les trains 68 ou 69. Décision unilatérale VIA Rail Canada, une société d’État financée en grande partie par les con- tribuables canadiens, a communiqué ce changement important au bureau de la mairie sur le tard, c’est pourquoi le maire Kilger n’a pu discuter de ma- nière raisonnable des arrêts prévus pour l’année 2012 par Via Rail Ca- nada à Cornwall. Ce dernier a rappelé que VIA Rail a un contrat social et une responsabilité envers le public canadien, qu’il ne s’agit pas d’une société privée et qu’il ne peut donc pas prendre unilatérale- ment de telles décisions . L’image de la ville dépréciée Autre controverse, depuis 2010, aucun fonds n’a été investi pour amé- liorer l’infrastructure et les bâtiments à Cornwall et il semblerait qu’il n’y en ait aucun de prévu pour l’année 2012. En comparant les investissements considérables de la part de VIA au cours de l’année écoulée pour les com- munautés telles que Brockville et Belleville.

M. Kilger a fait valoir « Nous de- mandons que la gare de Cornwall reçoive la même attention pour la mo- dernisation de sa structure ». Il en va ainsi bien que le service de développe- ment économique de la ville de Cornwall avait rencontré M. Karl Coffin de VIA Rail Canada en 2010 pour dis- cuter des améliorations qui étaient prévues et qui allaient être apportées à l’infrastructure et aux bâtiments pour l’est de l’Ontario. Compromis raisonnable En somme, en plus de nuire à la clientèle d’affaires, le maire Kilger cons- tate que la structure existante trop vieille et les suppressions prévues dans les horaires ne donnent pas une très belle image de Cornwall. Inquiet des suppressions proposées, il a demandé à ce qu’une sincère atten- tion soit apportée à sa suggestion de prévoir un arrêt à Cornwall pour les trains de 17 h en provenance de To- ronto et de Montréal (trains 66 et 67

respectivement) de manière à ce que les voyageurs d’affaires de Cornwall et de sa région bénéficient d’une chance raisonnable de tenir des réu- nions d’affaires dans ces grandes villes. « L’arrangement proposé par Via Rail permet une fenêtre très limitée pour faire des affaires très limitées, plus précisément moins de trois (3) heures pour un trajet dans la journée. La solution que nous proposons permettrait d’étendre cette fenêtre à environ cinq heures, ce qui est un com- promis raisonnable », a-t-il défendu auprès de M. Lauzon en lui faisant remarquer que Cornwall se développe progressivement et que, par opposi- tion, cette proposition de VIA réduit l’efficacité de la ville comme centre d’affaires. Porte entrouverte sur des solutions? Monsieur Lauzon a naturellement accepté d’apporter son aide et son sou- tien immédiats pour résoudre cette

controverse de la plus haute impor- tance déclenchée par Via Rail. Il a contacté à trois reprises le dé- puté provincial Monsieur McDonald; cependant malgré tous les efforts, VIA Rail Canada qui est une société d’État financée en grande partie par les con- tribuables canadiens –comme l’a soulevé Monsieur Kilger- essuie des pertes d’environ cent mille dollars par année pour assurer le transport d’en- viron 25 passagers par jour, a laissé savoir Monsieur Lauzon. « Ça n’a pas de sens de perdre autant d’argent aux frais des contribuables, a-t-il dit. Cornwall ne serait pas sur la bonne route pour le trajet du train qui doit faire un détour pour offrir le service aux usagers, a-t-il laissé savoir. M.Lauzon a tout de même laissé entendre que la porte demeure entrou- verte pour réviser le dossier dans quelques mois. « La porte n’est pas très grande ouverte, mais on ne sait jamais », a-t-il dit.

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