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à Bienvenue St-Isidore qui commence vers 1850

Les terres de la région seront progressive- ment subdivisées et achetées par ces premiers colons à compter des années 1850. La région croît rapidement. Déjà, à la fin des années 1850, « les colons de la Scotch River » comme on les appelait à l’époque souhaitaient se bâtir une chapelle. Mais l’évêché trouvait cette demande prématurée. Ils préféraient que les gens de la Scotch River unissent leur destinée avec les paroissiens de St-Bernard de Fournier, où la construction d’une église était imminente. Mais les gens de la Scotch River s’y opposaient. Pour les contenter, une mission fut alors établie. Mais une quinzaine d›années plus tard, ce n›est plus une chapelle que vou- laient les gens de la Scotch River mais bien

croître, et ce malgré le ralentissement causé par les guerres et la grande crise des années 1930. Malgré l’adversité, les gens de la pa- roisse Saint-Isidore persévèrent. D’ailleurs, la persévérance a toujours été une des marques de commerce des gens de cette région. L›agriculture a été et continue d›être la principale industrie de la région. On y retrouve aujourd›hui de grandes fermes laitières, des fermes avicoles et des fermes de grandes cultures. Évidemment, plusieurs autres entre- prises ont également vu le jour au cours des décennies, certaines pour appuyer l›industrie agricole, d›autres pour subvenir aux besoins des résidents de la région. Garages, épiceries, institutions financières, assureurs, cours à bois, quincailleries, usines, abattoirs, coo-

une église. L›année suivante, la permis- sion est accordée par Mgr Thomas Duha- mel, avec certaines conditions: elle de- vait être en pierre, devait avoir une fa- çade de 50 pieds et une profondeur de 100 pieds. Quelques années plus tard, en 1879, la nouvelle église, construite par Philias Joly de Montréal, sera bénie solennellement par Mgr Duhamel. Amé- nagée sur un terrain donné par Pierre Si-

pérative, concession- naires de machinerie agricole, restaurants... Saint-Isidore a toujours été et continue d›être une communauté dynamique d›un point de vue économique. Certaines entreprises, fondées au siècle der- nier, font encore partie du paysage de Saint-Isi- dore plusieurs décen- nies plus tard et contri- buent à sa prospérité. L’éducation a tou- jours été de la plus haute importance pour les résidents du village. La première école a été

Comme ailleurs dans l’Est ontarien, les premiers colons francophones arrivent du Québec. À l’époque, les terres de la belle province avaient été tellement subdivisées de génération en génération que les nouvelles familles n’avaient pratiquement plus de terrain pour pratiquer une agriculture de subsistance. Encouragés par la nouvelle société de colonisation mise sur pied par Mgr Guigues, l’évêque de Bytown, ils se tournent donc vers l’Ontario.

cotte, elle sera dédiée à Saint-Isidore, patron des laboureurs. Elle aura coûté près de 8000 $. C›est la même église qui se dresse aujourd›hui à l›intersection des rues Ste-Catherine et de L›Église. Entre-temps, en 1863, on inaugure le pre- mier bureau de poste. Le village s’appelle d’abord Kerry. Ce nom sera remplacé par celui de Saint-Isidore-de-Prescott enmai 1882. En 1907, le cœur de Saint-Isidore sera érigé en Village policier. Et puis, une cinquantaine d’années plus tard, en 1964, le village de Saint-Isidore-de-Prescott sera détaché de la municipalité de Plantagenet-Sud et sera in- corporé enmunicipalité. Finalement, en 1997, le village, devenu simplement Saint-Isidore en 1989, sera fusionné avec les municipalités de Plantagenet-Sud, Caledonia et Cambridge pour former la nouvelle municipalité de La Nation. D›un point de vue économique, Saint- Isidore et la région a toujours continué de

construite en 1886 et n’avait qu’une salle de classe. Suivant la croissance constante de la population de Saint-Isidore, un deuxième étage fut construit en 1906. La petite école desservait donc les élèves de la première à la sixième année. Au cours des années, l›école a été reconstruite ou rénovée. L›école compte quelques centaines d›élèves et ce, depuis plusieurs années. Outre l’école et l’église, la communauté compte aujourd’hui plusieurs autres ins- tallations communautaires dont le centre communautaire, l’aréna, la bibliothèque et plus encore. Bien que le village ne compte que quelque 750 résidents, la grande région de Saint-Isi- dore en compte quelques milliers.

Source principale:

Legault, Alban, Paroisse Saint-Isidore - 1879- 1979, Saint-Isidore, 1979,, 220 pages..

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