FNH N° 1092

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BOURSE & FINANCES

FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 19 JANVIER 2023

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mation de cette tendance pour les années à venir. Selon une étude récente sur la digitalisation du secteur ban- caire au Maroc, notamment sur les canaux de souscrip- tion des produits financiers, le M-banking arrive en tête chez les moins de 35 ans, tandis que l’agence rafle la première place auprès des 36-55 ans, en concurrence avec le M-banking/e-banking. Quant aux plus de 56 ans, l’agence est sans nul doute le canal privilégié. Véritable lieu de commerce et vecteur de la relation client/banquier, au Maroc, l’agence bancaire doit néanmoins se réinventer. Par ailleurs, il faut garder en tête le fait que cette digita- lisation peut aussi induire des risques liés à la stabilité

financière, à la protection des consommateurs, au blanchi- ment des capitaux ou encore à la cybersécurité.

cer proprement l’économie. Pour l’heure, la mise en place d’un marché secondaire s’est imposée comme l’unique solu- tion pour libérer les bilans des banques des prêts non perfor- mants. La complexité du projet de recyclage des créances en souffrance initialement prévu pour 2022 a retardé sa mise en place. Ce chantier porte en effet sur l’identification et la mise en place des conditions pré- alables pour la création de ce marché en vue de réduire le portefeuille des créances en souffrance porté par les banques, à travers une cession auprès d’investisseurs inté- ressés. Ces cessions permet- traient d’accroître les capa- cités des banques à financer l’économie. ◆

La digitalisation La digitalisation, qui occupe les banques depuis des années, reste au programme en 2023. Entre métamor- phoses des agences ban- caires et développement de nouveaux services numé- riques, les chantiers pour améliorer l'expérience client se multiplient. Désormais, l’omnicanal est au cœur de la stratégie de la plu- part des banques marocaines. Le canal mobile (M-banking) se démarque clairement comme canal digital de réfé- rence devant l’Internet ban- king, pourtant précurseur. Suite à la nouvelle réglemen- tation de Bank Al-Maghrib permettant une entrée en rela- tion complètement digitalisée, il faut s’attendre à une confir-

Les créances en souffrance

L’inflation et le ralen- tissement économique ont contribué à alourdir l’ardoise des prêts non performants chez les banques l’an- née écoulée.

Dernier point, mais non des moindres : la problématique des créances en souffrance, qui n’est pas un sujet nouveau pour les banques. L’inflation et le ralentissement écono- mique ont contribué à alourdir l’ardoise des prêts non per- formants chez les banques l’année écoulée. Ceux-ci culminent à fin novembre 2022 à 89 milliards de DH, soit 8,7% des encours de crédit à l’économie. D’un côté, ces prêts pèsent sur la rentabi- lité des banques, et de l’autre, entravent leur capacité à finan-

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