FNH N° 1015 (1)

JEUDI 18 MARS 2021 / FINANCES NEWS HEBDO

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SPÉCIAL DÉVELOPPEMENT DURABLE

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F.N.H. : Selon vous, les industriels marocains accordent-ils suffisam- ment d’importance à la composante développe- ment durable et RSE dans leur stratégie de dévelop- pement ? M. H. E. : Nous ne parlons

les énergies renouvelables, les industriels réduisent leur facture énergétique et préservent leur accès à l’export. Et nos éner- gies renouvelables sont des plus compétitives au monde. A travers «Tatwir croissance verte», nous voulons appuyer l’excellence opérationnelle des

TPME, tout en réduisant leur empreinte écologique et soute- nir leur repositionnement stra- tégique sur des marchés por- teurs, dans le cadre de nouveaux modèles économiques durables et innovants, parce que les pers- pectives d’avenir l’exigent, tout simplement.

plus de choix délibéré, mais de choix stratégique pour l’avenir de l’industrie et de ses opéra- teurs, quelles que soient leurs filières. La crise sanitaire de la Covid-19 nous a montré à quel point les industriels marocains font preuve de résilience, d’effi- cience et d’innovation. Ils ont été les premiers à rallier la mobili- sation nationale de riposte pour répondre à des besoins spéci- fiques en un temps record, n’hé- sitant pas à se reconvertir, pour certains d’entre eux. N’est-ce pas là une preuve éloquente de la responsabilité sociétale des entreprises et de leur conviction que le développement durable est l’affaire de tous ? D’ailleurs, l’un ne va pas sans l’autre, car le lien entre les deux est indis- sociable. Je peux vous assurer, aujourd’hui, plus que tout autre jour, que les industriels maro- cains sont bien conscients des enjeux auxquels ils font face et sont en mesure de les relever. Conformément aux Hautes Directives Royales ayant placé le développement durable au cœur des réformes et des programmes structurants, notre département est là pour encadrer les entre- prises, leur offrir des opportuni- tés à travers la banque des pro- jets et les appuyer pour accélérer le développement d’une industrie créatrice d’emplois, de valeur et de croissance au service du citoyen et des régions. F.N.H. : L’AMEE est pas- sée sous votre tutelle. Que traduit ce changement et quelle appréciation faites de la vocation de l’AMEE sous votre tutelle ? M. H. E. : L’AMEE, qui est appe- lée à devenir l'Agence marocaine pour l’Economie verte, prendra en charge l’ensemble des volets que j’ai cités auparavant. Un tra- vail de fond est en cours pour optimiser les interventions de cette Agence, qui est désormais sous la tutelle du ministère, et la doter de capacités nécessaires à la réalisation de ses objectifs. ◆

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