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Du sirop vieilli en fût… pour se démarquer

Fumiers bovins au champ : une question de timing

Collaboration spéciale La Terre de chez nous Johanne Martin

cool, raconte-t-il. En visite dans le nord-est des États-Unis, en m’arrêtant dans des boutiques, j’avais observé cette tendance. Au Québec, les acériculteurs se limitent davantage au modèle qui veut que tout le monde mette son sirop dans la même canne. Là-bas, le regard est très différent. » UN PRODUIT D’APPEL Au départ, Jean-Philippe faisait vieillir dix gallons à la fois. Son premier baril, il se l’est procuré auprès d’une distillerie du Texas. Le Montcarmelois a dû se tourner vers un importa- teur de produits de microbrasserie qui résidait à Vancouver. Les « cuvées » initiales passaient alors quatre mois dans la bar- rique, laquelle était tournée régulièrement. « J’ai réussi à me distinguer. Mon sirop vieilli en fût est devenu un produit d’appel. Je me faisais souvent dire par les gens qu’ils avaient déjà un acériculteur de famille et c’était un obstacle pour développer un marché. En offrant une curiosité, les clients se sont mis à élargir leur commande », témoigne le proprié- taire de l’Érabrière.

Collaboration spéciale La Terre de chez nous Bernard Lepage

et de maïs, au printemps et à l’automne. « J’ai un surplus dont un producteur, à qui je loue mes terres, se sert pour enrichir ses prairies après la première coupe », explique l’agriculteur.

Si la traditionnelle canne de sirop a cédé une partie du terrain à des contenants plus sophistiqués au fil du temps, la quête d’une façon de se démarquer va encore plus loin pour certains acériculteurs. C’est le cas de Jean-Philippe Brière, qui fait vieil- lir quelques centaines de litres de son or blond dans des bar- riques de bourbon. Propriétaire de L’Érabrière – Artisan acéricole, à Notre-Dame- du-Mont-Carmel, en Mauricie, le jeune producteur souhaitait sortir des sentiers battus. De retour dans sa région natale après avoir mené une carrière de journaliste sportif à Toronto, il dé- marre son entreprise en 2017 sur les terres familiales. Sans quota, il était à la recherche d’une manière d’écouler son sirop, de dynamiser les ventes à la ferme. « Dès l’année suivante, j’ai commencé à mettre un peu de ma production dans un petit fût de chêne ayant contenu de l’al-

L’utilisation d’un fumier bovin bien équilibré peut parfois sup- pléer à l’emploi d’engrais minéraux dans les champs, un effet bénéfique autant pour le portefeuille du producteur que pour la santé des cultures. « La règle générale à retenir, c’est qu’un lisier libère plus rapi- dement sa valeur fertilisante qu’un fumier solide », explique l’agronome Jocelyn Magnan. Le lisier se comportant comme un engrais chimique, on l’appliquera sur des plantes en crois- sance active comme le maïs au moment où le plant présente de quatre à six feuilles et que ses besoins en azote sont grands. « Pour des céréales comme l’orge et le blé dont la croissance exige de l’azote tôt au printemps, on recommande d’épandre le fumier solide à l’automne précédent. Pour le maïs, on suggère de l’appliquer au champ au printemps. Dans les deux cas, il aura le temps de libérer son azote juste au moment où les plants en auront besoin. C’est une question de timing », pour- suit le consultant en agriculture et agroenvironnement. Qu’il s’agisse de lisier de veau de grain, de fumier de bovin de boucherie ou de fumier de vache-veau, la quantité de matière épandue dans les champs nécessitera des doses variables pour atteindre le même résultat. « La différence, c’est la concentra- tion des éléments fertilisants, c’est-à-dire l’azote, le phosphore et le potassium. Le lisier de veau de lait sera moins fort en azote que celui du bovin de boucherie, par exemple », précise le consultant. Le producteur de veaux de lait à Acton Vale Frédéric Côté utilise son lisier pour le déverser sur ses 33 hectares de culture de soya

Qu’il s’agisse de lisier de veau de grain, de fumier de bovin de boucherie ou de fumier de vache-veau, la quantité de matière épandue dans les champs nécessitera des doses variables pour atteindre le même résultat.

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