MICHEL POTVIN, NOUVEAU DG D’ALFRED-PLANTAGENET R E N C O N T R E OLIVIER FRÉGEAU olivier.fregeau@eap.on.ca
de services en français et mon mandat était d’établir des politiques, des programmes et des services pour la communauté franco- phone du Nunavut.» Il a occupé ce poste pendant six ans. Il a ensuite été directeur général pour la Com- mission scolaire francophone du Nunavut, pendant trois ans, des responsabilités qu’il compare à celles d’un directeur général d’une municipalité. «Les responsabilités étaient très simi- laires à celles d’un directeur général d’une municipalité, explique-t-il. Les activités de notre conseil d’administration étaient gérées par la Loi sur les municipalités du Nunavut, dont l’équivalent ici est la Loi sur les muni- cipalités de l’Ontario. J’ai alors acquis une expérience très parallèle à mon rôle actuel.» Lorsqu’il est revenu en 2018, il a refait de la pratique privée en droit et a signé un contrat d’un an avec Postes Canada comme gestionnaire responsable de veiller à ce que la société d’État respecte ses obligations au chapitre de la Loi sur les langues officielles. Près de sa communauté Malgré le fait qu’il a presque toujours demeuré à l’extérieur de son lieu de nais- sance où il a grandi dans le cadre de son travail, Michel Potvin a constamment été engagé dans sa communauté. Même dans le Grand Nord, rien n’empêchait Michel Potvin
C’est un homme de Wendover qui occupe désormais la direction générale de la municipalité d’Alfred-Plantagenet. «J’ai maintenant l’opportunité de revenir dans mon coin de pays et de travailler pour ma belle communauté et j’en suis ravi » , a déclaré Michel Potvin, dont le cheminement professionnel l’a fait séjourner en divers autres endroits . Il y a longtemps que Michel Potvin a quitté son coin de pays. D’abord pour étudier, ensuite pour travailler. Cet avocat de for- mation a commencé sa carrière comme conseiller politique au gouvernement de Jean Chrétien. Il a par la suite travaillé en pratique privée dans la région d’Ottawa et dans l’Est ontarien. En 2009, il accepte un emploi à Iqualuit, la capitale du Nunavut. Il y a d’abord été gestionnaire des services en français et conseiller spécial à la francophonie pour le gouvernement du Nunavut. «Peu de gens savent que le français est maintenant une langue officielle au Nunavut, a expliqué M. Potvin. La loi adoptée en 2008 reconnait trois langues officielles: l’anglais, le français et la langue inuite. Auparavant, le gouvernement n’avait pratiquement pas
de s’investir pour les autres. Lorsqu’il était au Nunavut, motivé par les coûts de la vie exorbitants, il a lancé une coopérative alimentaire. « Quand je suis parti, la coopérative avait un programme de distribution de paniers de produits frais. Toutes les deux semaines, des paniers de fruits et de légumes étaient distribués aux familles. Ça a été un projet qui a fonctionné, mais qui a été difficile au chapitre de la logistique», a-t-il décrit. À Wendover, il a toujours fait partie du Club Optimiste. Il est maintenant le pré- sident du club et il a été membre de celui-ci avant de quitter la région en direction du Nunavut. M. Potvin est également actif au sein du conseil des parents de l’École élémentaire catholique Saint-Joseph de Wendover, que son fils fréquente et qu’il a fréquentée dans le passé. Il vient tout juste de joindre les Chevaliers de Colomb de Wendover, où il attend d’être membre. Auparavant, il s’est aussi déjà investi dans les sports de son fils, car il a été l’entraineur de balle molle de son équipe, étant donné que l’organisation cherchait une personne pour accomplir ce rôle. Pour Michel Potvin, le développement communautaire est important. «Le dévelop- pement communautaire, c’est l’esprit d’être rapproché, car nous sommes de petites municipalités et ça permet ainsi de tisser des liens et de créer des amitiés. Dans une communauté, ça prend quelqu’un pour organiser des activités et j’ai toujours été celui qui a levé la main», a-t-il conclu. Michel Potvin de Wendover est le nouveau directeur général d’Alfred et Plantagenet. —photo fournie
NÉCROLOGI E OB I TUARY
Né d’une race FIÈRE RANGER
CARRIÈRE, Marie-Paule (née Bellefeuille) (P)
La Seigneurie présente cette lignée de la famille Ranger réalisée par Yvon Normand, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury. Le premier ancêtre au pays est Hubert Ranger dit Laviolette, natif de La Rochelle, Charente-Maritime, France, fils de Pierre et Jeanne Boutine, mariés avant 1670. Il épouse Jeanne Girardy, née vers 1673, résidante de la basse-ville, fille de Léonard Girardin et Charlotte Jolivet, mariés le 12 octobre 1671 à Québec. GÉNÉRATIONS 8e Roland Ranger – Rachel Lalonde, fille de m. le 1952-09-13 à (Saint-Philippe), Chatham, cté Argenteuil, Qc 7e Avila Ranger, vf d’Alexina Boudrias – Marie Henriette Lavigne, f. de Félix et Mary Morrisson m. le 1924-07-14 à Sainte-Anne-de-Prescott, Ont. 6e Edmond Ranger, cult. – Célima Cadieux, f. de Jean Évangéliste, cult., et Éléonore Lauzon, m. le 1889-08-27 à Rigaud, Qc 5e Vincent Ranger, cult. – Geneviève Tessier, f. de Jean Baptiste, cult., et Geneviève Lacombe, m. le 1845-10-21 à Rigaud, Qc 4e Jean Baptiste Ranger, cult. – Amable Roy, f. d’Augustin et Josephte Robidou m. le 1804-01-23 à Rigaud, Qc 3e Louis Ranger/Laviolette – Marguerite Lalande/Latreille, f. de Charles et Marie Joseph Lacombe, m. le 1769-01-09 à Pierrefonds, Qc 2e Paul Ranger/Laviolette, vf de Marie Anne Merlot - Marie Angélique Robillard, f. de Nicolas et Françoise Cécire, m. le 1738-10-29 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F. 1e Hubert Ranger dit Laviolette, soldat de la Compagnie de M. Delorimier – Anne Girardy m. le 1686-07-30 à Lachine, Nouvelle-France Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors qu’Hubert et Anne fondent leur famille ? «1685 - Première émission de monnaie de carte. Elles seront entièrement rachetées en monnaie métallique trois mois plus tard. 1686 - Prise de la Baie-James par Pierre de Troyes. 1686 - Deuxième émission de monnaie de carte. Elles sont, elles aussi, entièrement rachetées six mois plus tard. » 1 « Jean Bochart de Champigny, le sixième intendant de la Nouvelle-France, nait en 1645 dans la région du Havre- de-Grâce et meurt en 1720 au Havre-de-Grâce. Il fut l’intendant de la colonie de 1686 à 1702 et il s’avéra un bon administrateur et il fut même un innovateur. En effet, en 1688, il créa les Bureaux des pauvres dans les villes de Québec, Trois-Rivières et Montréal, ce qui constitua la première mesure d’assistance sociale au Canada et l’une des premières au monde. » 2 1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27histoire_du_Qu%C3%A9bec_(1663_%C3%A0_1759) 2 https://histoire-du-quebec.ca/champigny
1931–2021 Elle a aimé très fort la vie, son époux, ses enfants, leurs conjoints, petits-enfants, frères, sœurs et ami(e)s. Elle s’est éteinte tout doucement, sereine et entourée de ses proches. C’est avec beaucoup de tristesse que nous vous annonçons le décès de Marie- Paule Bellefeuille, le 2 février 2021, au Centre hospitalier d’Argenteuil. Elle laisse dans le deuil son époux bien-aimé Raymond Carrière; ses trois enfants, Chantal (Bernard), Marc (Martine) et Paul (Benoît); ses petits-enfants, Félix, Bruno (Michalina) et Jeanne (Jérémie); ses sœurs, Rolande (feu Jean-Charles) et Diane (Robert); son frère Yvon (Janine); ses belles-sœurs, Jeannette et Nancy ainsi que de nombreux neveux, nièces et ami(e)s. Elle ira rejoindre son père Roméo, sa mère Aurore, ses frères, Jean-Guy, Robert (feu Suzanne) et Gilles qui l’ont précédée. Les funérailles seront célébrées à une date ultérieure. La famille remercie de tout cœur le personnel du Centre hospitalier d’Argenteuil et du Service de soins à domicile, pour toute l’attention, la douceur et le dévouement avec lesquels ils ont accompagné et soigné Marie-Paule. Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à la Fondation de l’hôpital d’Argenteuil, https://fhargenteuil.com/ Direction funéraire: SALON ROLAND MÉNARD Inc. 395, rue Grâce, Lachute J8H 1M3Tél. 450 562-4114, Téléc. 450-562-1120. Courriel : info@salonrolandmenard.com www.salonrolandmenard.com Maison funéraire membre de la Corporation des Thanatologues du Québec.
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Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1
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