Carillon_2018_06_14

L’habitacle arrière de l’ambulance comprend la civière électrique et hydraulique qui pèse à elle seule 50kg. À cela s’ajoute 25kg d’équipement avant même l’installation du patient. —photo Michel Lamy

paramédicaux, des policiers et des pompiers vont tous répondre à l’appel. « Si nécessaire, les pompiers vont se servir des pinces de désincarcération lors de collisions afin de nous donner accès aux patients. Ce sera ensuite à nous d’extirper les gens, a poursuivi la surintendante. On ne peut pas forcer un patient à aller à l’hôpital, mais les policiers le peuvent s’ils jugent qu’une personne est une menace pour elle-même ou autrui. » Malgré l’évolution constante des ambulances et du métier d’ambulancier paramédical, la mission première demeure toujours lamême : venir en aide aux personnes en détresse.

UN PATIENT À LA FOIS Il y a toujours deux ambulanciers paramédicaux dans les ambulances : un pour conduire et un pour demeurer avec le patient. Depuis environ huit ans, les ambulances ne peuvent transporter qu’un patient à la fois, pour des raisons de confidentialité et parfois…d’animosité. Cela permet également aux ambulanciers paramédicaux de concentrer leurs soins sur un seul patient. Lorsqu’il y a un accident, une personne inconsciente ou quelqu’un souffrant d’un arrêt cardiaque, des ambulanciers

Le poste de conduite des ambulances des CUPR contient un ordinateur de bord qui indique l’endroit précis où le véhicule se trouve et où les ambulanciers doivent se rendre. —photo Michel Lamy

quand ils en rencontrent. Les ambulanciers paramédicaux ont aussi des protocoles de stationnement à suivre une fois rendus sur la scène.

CHÈQUE DU GRAND MCDON

COLLECTIVITÉ

« Le rôle d’un ambulancier (auparavant) était de prendre le patient et de l’emmener le plus rapidement possible à l’hôpital. Maintenant, nous traitons les patients sur les lieux, sur la scène, avant de les conduire pour recevoir des soins plus avancés », a déclaré Sabrina Rodrigue, surintendante des programmes et logistiques du département des Services d’urgence des Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR). —photo Michel Lamy du rouge et blanc au rouge et bleu, comme les gyrophares des voitures de la Police provinciale de l’Ontario. Cela augmentera leur visibilité. PRUDENCE AUVOLANT Une fois sa licence d’ambulancier paramédical en poche, à la suite d’une formation collégiale, le ou la diplomé(e) ne peut pas tout de suite sauter derrière le volant. Un permis de conduire catégorie F, qui comprend ambulance et autobus de 10 à 24 passagers, mais pas un autobus scolaire, doit être obtenu. « Les recrues doivent passer un autre trois jours de formation avec Martin Gascon, superviseur et formateur en conduite, a révélé Mme Rodrigue, qui compte quinze ans de service. Puis, périodiquement, il y a des tests écrits et physiques à réussir pour maintenir ce genre de permis de conduire. » La conduite défensive est de rigueur et les conducteurs doivent s’arrêter à un feu rouge

Louis Giguère, franchisé des restaurants McDonald’s de Hawkesbury et Casselman, a remis, le 4 juin dernier, un chèque de 9000 $ à la Fondation de l’Hôpital Général de Hawkesbury (HGH), somme amassée par les deux restaurants dans le cadre de la journée Grand McDon 2018. De cette somme, 5500 $ seront remis au Programme de réadaptation pour enfants de l’est de l’Ontario et 3500 $ au centre satellite de Santé mentale et toxicomanie situé à Casselman. La Fondation HGH aimerait remercier tous ceux et celles qui ont participé de près ou de loin à la réussite de l’évènement. Sur la photo, on reconnait cinq employées du Centre de réadaptation pour enfants de l’est de l’Ontario, Sylvie-Denise Nault, Christiane Quinn, Carolyne Leduc-Gaudet, Marie-Josée Matte et Marie-Emmanuelle Haufman, le franchisé des restaurants McDonald’s Louis Giguère, l’organisatrice du Grand McDon 2018 Marie-Claude Sabourin et la superviseure des restaurants McDonald’s concernés Jolyane Proulx. —photo fournie

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