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C’est un éternel débat : Pourquoi y a-t-il tellement de gens qui ont besoin des banques alimentaires? Il existe plusieurs raisons qui causent l’augmentation incessante du nombre de de- mandes auprès des services communautaires, appelés trop souvent à combler les be- soins de base des gens. Et il y a plusieurs points de vue sur le sujet. Si on donnait plus d’argent aux pauvres, on réglerait le problème, selon plusieurs. Mais, est-ce le devoir de nos gouvernements de régler tous nos problèmes? Il est bien évident que pour plusieurs de nos concitoyens, la situation ne s’améliore pas. « On compte plus d’enfants canadiens vivant dans la pauvreté aujourd’hui qu’en 1989, et le gouvernement fédéral n’y fait absolument rien », a déclaré Laurel Rothman, coor- donnatrice nationale de Campagne 2000. Dans un communiqué, l’organisme souligne que la situation s’est aggravée - 23 ans après que la Chambre des communes a pourtant adopté à l’unanimité une résolution pour éradiquer la pauvreté des enfants. À l’heure actuelle, un enfant sur sept vit dans la pauvreté au Canada, dont un sur qua- tre au sein d’une Première nation. « Cette réalité menace l’avenir de notre pays en raison de la hausse des coûts de santé, de la perte de productivité et des limites d’opportunités qu’elle entraîne », selon le communiqué. « La plupart des provinces, et quelques municipalités aussi, ont réalisé la néces- sité d’agir et ont élaboré leurs propres stratégies de réduction de la pauvreté. Grâce à leurs efforts, nous commençons à constater certaines améliorations sur leur territoire », soutient Mme Rothman. « Toutefois, elles ont besoin d’aide. Sans plan d’action concerté du gouvernement fédéral établissant des objectifs précis et offrant les ressources néces- saires, la crise de la pauvreté des enfants ne pourra être endiguée ». Le rapport de Campagne 2000 souligne également la nécessité de se doter d’une stratégie nationale en matière d’emplois satisfaisants et de logements abordables, et d’investir davantage dans les services de garde d’enfants réglementés et sans but lucratif, afin de construire un bel avenir pour l’ensemble des familles canadiennes. « Dans les faits, la pauvreté des enfants persiste, même chez les familles dont les deux parents travaillent à temps plein », soutient Anita Khanna, coordonnatrice de Cam- pagne 2000 pour l’Ontario. « Ce phénomène s’observe particulièrement dans les grands centres urbains du pays où les emplois mal rémunérés et les loyers élevés compliquent la vie des familles qui ont du mal à joindre les deux bouts. À l’heure actuelle, 38 pour cent des utilisateurs des banques alimentaires sont des enfants. » La province Il y a des améliorations à faire à plusieurs niveaux du gouvernement. « En ces temps économiques difficiles, un des plus grands défis qui confrontent les gouvernements est de trouver des moyens plus efficaces et plus rentables de faire les choses tout en continuant d’offrir au public les meilleurs services possibles dans les lim- ites des fonds disponibles », a déclaré le vérificateur général de l’Ontario, Jim McCarter à l’occasion de la publication de son Rapport annuel 2012 . Le rapport cite plusieurs exemples « où il pourrait être possible de réaliser des gains d’efficience et des économies dans les opérations gouvernementales». Par exemple, le nombre de procureurs de la Couronne a plus que doublé au cours des deux dernières décennies, mais le nombre total d’accusations criminelles que traitent chaque année les procureurs n’a pratiquement pas changé. Le ministère du Procureur général affirme qu’il faut aujourd’hui plus de temps pour traiter les dossiers, mais il dis- pose de peu d’information pour évaluer la charge de travaux relatifs des procureurs ou la façon dont les dossiers sont traités à l’échelle de la province. Également, le total des dépenses de la Police provinciale de l’Ontario, déduction faite des recouvrements auprès des municipalités, a augmenté de 27 pour cent en cinq ans, alors que les taux de criminalité à l’échelle du Canada ont chuté de plus de 40 pour cent au cours des deux dernières décennies et que le nombre d’appels de service à la Police provinciale est demeuré sensiblement le même depuis 2005. La Police provinciale doit faire de plus grands efforts pour améliorer ses pratiques de déploiement du personnel et maîtriser les coûts tels que ceux liés aux heures supplémentaires. Réagissant à la publication du rapport du vérificateur provincial, la PPO « renouvelle son engagement consistant à offrir des services de maintien de l’ordre responsables, ef- ficaces et efficients. La PPO dans son ensemble est déterminée à améliorer constamment et à évaluer régu- lièrement ses activités pour mieux gérer ses ressources limitées sans nuire à la qualité de ses services. Le commissaire de la Police provinciale, Chris Lewis, considère ce processus d’examen comme une occasion d’apprentissage profitable. Toutefois, il faut se garder, à son avis, de tirer des conclusions hâtives de certaines constatations du rapport. Les autres corps de police d’envergure affichent des hausses semblables à celle de la PPO, a souligné le commissaire Lewis. « Celles-ci sont attribuables à l’augmentation des coûts due à l’inflation, mais aussi au fait que nos services policiers couvrent un plus grand nombre de municipalités, que nous enquêtons sur des crimes de plus en plus complexes, que nous devons répondre à des normes et à des attentes plus élevées et que nous dev- ons en faire davantage. » Par ailleurs, selon le commandant du détachement de Hawkesbury de la PPO, dans notre région, on peut s’attendre à une réduction de 1,3 pour cent dans les coûts chargés par la police aux municipalités en 2013. Voilà une bonne façon de commencer une nouvelle année. C’est quoi le problème?
Photos Richard Mahoney
L’école secondaire Le Relais of Al- exandria, represented by Julie Anne Lepage and teacher Josee Talbot, won the second Gingerbread Contest Saturday at Vankleek Hill Collegiate Institute. Second place went to St. Francis Xavier Catholic High School, of Hammond, while École secondaire de Plantagenet was third. Because of work-to-rule action by teachers, VCI, the defending champion, was unable to par- ticipate.
CINÉMA
Grenville (Qc) 819-242-3131
LAURENTIAN
CINEMA
En français ROY DUPUIS FROM FRIDAY DEC. 21
Teacher Natalie Krol and helper Stuart Dawson from St. Francis Xavier Cath- olic High School.
L’INSTINCT DE LA MORT
VEN. SAM. À 6H30 ET 8H45 DIM. MER. JEU.\ 6H30 MATINÉE SAM. DIM. MER. JEU À 1H00
IN ENGLISH
FRI. & SAT. AT 7:00 SUN & WEEKDAY AT 6:30
École secondaire de Plantagenet was represented by Catherine Gagné-Côté and Anne Marie Foucault.
EN FRAQNÇAIS SAM. DIM. MER. JEU. À1H30
www.cinemaclock.com Quebec Grenville MATINEE SAT. SUN. WED. & THUR. AT 3:15
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