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04 | 2021 SAM ALLONS

Business 4 Transformation Business social p. 18

Cadeaux Un impact important p. 13

Le grand changement De la campagne bernoise à la Guinée p. 6

#BE SENT HOLISTIQUE ET POLYVALENT

ÉDITORIAL

SOMMAIRE 02 Éditorial Madeleine Deriaz

Madeleine Deriaz Assistante francophonie et traductrice

03 Pris sur le vif Noémie Staub

BeSent : être envoyé. Voilà évidemment un thème central pour SAM global ! Nous n’existerions pas sans des per- sonnes envoyées, qui partent s’installer dans un nouveau pays, une nouvelle culture et s’investissent personnelle- ment pour changer des vies. Dans ce numéro, vous ferez la connaissance de Daniel et Sidonia, qui se préparent à partir en Guinée. Comment ne pas admirer leur courage quand on sait qu’ils ont six enfants, de 2 à 8 ans ? Et que dire de Fluri (p. 4), qui a développé une stratégie pour faire connaître la Bonne Nouvelle de manière naturelle autour de soi, l’a mise à disposition de tous et parcourt le monde pour apporter son aide dans ce domaine ? Robert, Christa et Elias-Ephraim, ont écouté l’appel de Dieu à être envoyés… à Winterthour, où ils sont venus renforcer la base au pays. Parmi nos équipes en Suisse, France et Belgique et parmi nos lecteurs, beaucoup sont d’ailleurs partis eux-mêmes, avant de s’engager d’une autre manière. Inconsciemment, peut-être que l’on fait une « échelle d’ad- miration », dans laquelle on classe chacun quelque part selon ce qu’il a abandonné, les épreuves qu’il est prêt à endurer, la souffrance vécue et les résultats obtenus. Nous nous sentons peut-être beaucoup moins importants, mé- ritants ou utiles que d’autres. Pourtant, Dieu n’envoie pas seulement quelques personnes ayant des dons plus nombreux ou plus précieux : chaque chrétien, sur terre est appelé à se laisser envoyer. Chacun est appelé à devenir une de ces « personnes admirables ». La vraie question n’est alors plus de nous émerveiller de- vant ce que font certains, mais comment ne pas admirer Dieu quand Il donne miraculeusement à quelqu’un la ca- pacité de lire ou qu’Il pourvoit aux besoins de Ses enfants (voir p. 5) ? Lui seul peut nous transformer, Il ne nous voit jamais comme insignifiants et incapables. Peut-être est-ce le temps de commencer à réfléchir : Dieu veut tous nous envoyer, d’une manière ou d’une autre, malgré et même avec toutes vos imperfections. Qui ré- pondra à Son appel aujourd’hui ? BeSENT !

04 L’Église a oublié la notion « d’aller » Fluri Bärtsch

05 Du français qui vient de Dieu Pastor Jean

06 Le grand changement Sidonia S.

08 Longs termes Beatrice Ritzmann

09 Votre engagement ? Voilà le processus ! Tout en quelques lignes

10 Un court terme Noémie Staub

11 En route pour un bon défi

Teste tes connaissances avec nos mots-croisés

12 Enrichissement mutuel Rahel Strahm

Madeleine Deriaz

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PRIS SUR LE VIF

13 Des cadeaux pour changer les choses à tous les niveaux Luisa Vonarburg

« Be sent : soyez envoyés ! : c’est pour les autres, pas pour moi ! », c’est ce que je pensais jusqu’en 2016. Je n’étais pas assez bonne à mes yeux pour faire un stage inter- culturel et partager l’amour de Dieu avec d’autres. Mais avec le Seigneur, comme nous le savons, tant de choses sont différentes de ce que nous pensons. Cette année-là, j’ai donc décidé de me rendre en Guinée pour un enga- gement avec SAM global. Dieu a changé mon cœur pen- dant cette période. J’ai compris que je ne devais pas d’abord « être parfaite », mais que Dieu m’avait équipée exactement comme je l’étais pour partager Sa Bonne Nouvelle. Peut-être que c’est moi-même qui ai le plus profité de mon propre engagement. Ce qui est certain, c’est que ce séjour loin de chez moi a changé ma carrière et bouleversé ma vie. Une année s’est transformée en deux ans, et j’ai alors eu la possibilité de reprendre la prise en charge des courts- termes chez SAM global à Winterthour, et de commen- cer mes études de master à AWM, Korntal, une école bi- blique et missionnaire.

14 B4T– Entreprises sociales David Keller

15 #BeSent

Du travail chez SAM global

18 Pouls financier Peter Röthlisberger

Noémie avec son amie à ActionVIVRE Sud, Guinée

Aujourd’hui, je le sais : « be sent / être envoyé », je le suis, où que je sois : la capacité à transmettre la Bonne Nouvelle est ancrée dans mon identité, par la foi en Dieu. Même si je ne travaille plus chez SAM global, « Dieu n’envoie pas ceux qui sont équipés, il équipe ceux qu’Il envoie ! ».

Page titre : Robert Steiner a capturé cette scène auCambodge. Le « pas- seur d’eau », vraisemblable- ment un agriculteur, n’a pas pu passer par le pont (photo du haut) et a décidé d’em- prunter la voie d’eau. La marque, le type et l’année de construction du véhicule à deux essieux sont inconnus. C’est sûr : là où il y a une vo- lonté, il y a un chemin.

Noémie Staub Ancienne responsable des courts-termes

Pour des raisons de sécurité, nous ne mentionnons pas les noms de fa- mille de nos collaborateurs à l’étranger.

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Pages spéciales - #BeSent avec SAM global

LONGS TERMES

plus des aspects pratiques (assurances sociales, …) Ainsi l’envoi réunit les contributions de plusieurs organismes. Être envoyé (be sent), mais qui ? Nous aimerions aussi motiver des jeunes et des moins jeunes à relever le défi d’être envoyés, tout en rappelant aux églises de ne pas oublier le monde en acceptant de mandater certains de leurs membres. Chère lectrice, cher lecteur, ne vou- driez-vous pas participer à cette aven- ture en acceptant d’être envoyé ou en soutenant un envoyé ? Je peux vous assurer que cela en vaut la peine, car vous contribuez à permettre que des personnes ressentent l’amour de Dieu et soient transformées. Quand je visite nos pays d’engagement et que j’ai l’occasion de rencontrer des personnes qui sont en contact avec nos projets ou des collaborateurs de SAM global, je constate incontestablement que l’engagement en vaut la peine. En particulier quand : • je regarde le visage d’un enfant heu- reux de pouvoir fréquenter une école qui le laisse espérer un avenir meil- leur que ses parents • je vois un jeune trouvant un travail après sa formation, qui lui permet de gagner sa vie • je m’entretiens avec un couple qui a vécu personnellement l’amour de Dieu et dont les relations ont été de ce fait libérées de la violence et des abus

Comme responsable du person- nel, j’expérimente en première ligne comment des personnes très différentes se décident et sont en- voyées pour quelques semaines ou quelques mois (court terme) ou pour plusieurs années (long terme) ! C’est un grand privilège, une tâche pas- sionnante que d’accompagner les colla- borateurs durant la période avant l’ex- patriation et de vivre comment ce choix mûrit. Les récits sont très divers, mais il est rare que l’on évoque un « appel » clair, tel par exemple un rêve ou un évé- nement bouleversant. Il s’agit généra- lement de plusieurs faits ou d’indices modestes dans la vie d’une personne qui confirment de plus en plus la voca- tion. Le récit révèle souvent un tel « fil conducteur ». À l’étranger, mais où ? Il s’agit ensuite de trouver ensemble le meilleur lieu d’engagement et les pré- paratifs spécifiques encore nécessaires ou judicieux, par exemple des cours de langue, de culture ou de connaissance de la religion pratiquée sur place. Nous nous assurons en outre que les collabo- rateurs soient correctement embauchés et assurés à l’étranger et qu’ils touchent bien leur salaire. Être envoyé (be sent), mais par qui ? L’église du collaborateur joue un rôle très important dans son envoi. C’est elle en fin de compte qui envoie les per- sonnes, les appuie et les soutient par la prière et financièrement. De son côté, SAM global soutient aussi ses collabo- rateurs dans ces mêmes domaines, en

• je visite une famille qui a mainte- nant accès à de l’eau potable grâce au nouveau puits, au lieu de devoir aller chercher l’eau à des kilomètres... Face à eux tous, j’éprouve une profonde reconnaissance et je ressens que l’en- gagement en vaut vraiment la peine !

Beatrice Ritzmann Responsable du personelle

• je rencontre quelqu’un ayant été soi- gné dans un endroit reculé

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Pages spéciales - #BeSent avec SAM global

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VOTRE ENGAGEMENT ? VOILÀ LE PROCESSUS !

Prenez contact avec nous ! 8-18 mois avant l’engagement (en fonction de sa durée) Vous vous intéressez à un engagement interculturel, vous avez quelques questions et êtes prêt pour le premier pas ?

Bienvenue ! Nous faisons connaissance Car nous sommes intéressés à vous connaître. Un pre- mier entretien personnel à la base au pays nous per- met de faire connaissance et déterminer si un engage- ment est possible et si nous pouvons vous proposer un poste adéquat.

Envoi des documents Votre intérêt devient concret : vous remplissez un formulaire de candidature, écrivez une lettre de motivation et envoyez votre CV et vos diplômes.

Tout roule ? Lors de la deuxième rencontre, l’entretien de décision, nous examinons attentivement vos documents et posons d’autres questions. Si nous sommes tous convaincus de l’engagement, nous planifions les étapes suivantes : quels livres vous seraient utiles, quels cours (de langue) vous prépareraient de manière optimale à votre engagement ? Comment motiver vos amis et votre église à vous soutenir ? Définir la date de votre départ, et d’autres choses encore.

Et c’est parti ! Dernière rencontre : nous réglons ensemble diverses questions administratives (contrat, visa, assurances) et communiquons des informations spécifiques concernant le départ et la vie dans le pays d’engagement. Nous restons bien sûr en contact durant votre engagement et vous accompagnons.

Comment c’était ? Quand vous rentrez après votre engage- ment ou si vous êtes en séjour au pays, nous faisons un débriefing. Ce que vous avez vécu nous intéresse !

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Pages spéciales - #BeSent avec SAM global

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UN COURT TERME

Tu fais partie de ces jeunes qui veulent investir leur vie et leur temps en leur donnant un sens ? Tu veux servir avec tes dons là où tu peux le faire au mieux ? Tu as le bac en poche ou terminé ton ap- prentissage avec succès, et tu dé- sires consacrer une année inter- médiaire pour Dieu ? Ou tu as déjà quelques années d’expé- rience professionnelle et tu désires transmettre à d’autres ce que tu as appris ? C’est là que se dessine la possibilité d’un engagement à court terme.

« Je ne regretterai jamais cet engagement ! J’ai appris tant de choses, sur moi- même, sur ma culture d’origine, la culture d’accueil, l’esprit d’équipe et sur Dieu ! » Vania, court-terme dix mois en 2020-21

Au Brésil, on peut rester quelques mois sans problèmes, cependant la procédure pour un visa plus long vaut la peine seu- lement à partir de dix mois ! Découvrir de nouveaux horizons Qu’est-ce qui t’attend sur place? L’aven- ture ! « J’ai découvert des aspects de moi-même que je n’avais encore jamais vus en Suisse ! » Dans le nouvel envi- ronnement, tu es confronté à des situa- tions que tu n’aurais jamais rencon- trées dans ta patrie, et cela te fait mûrir à coup sûr. Dans de nombreux pays, tu peux conduire une moto, faire les achats au marché, apprendre de nou- velles langues et découvrir une autre forme de liberté malgré les règles cultu- relles. Es-tu prêt ?

Guinée : « Heureusement que je suis resté six mois ! Si j’étais rentré après trois mois, j’aurais été frustré. J’ai fi- nalement vécu le meilleur de mon sé- jour après mon temps d’adaptation de trois mois ! » Pour l’équipe sur place aussi, des engagements prolongés si- gnifient plus de stabilité : « Après trois mois, les collaborateurs à court terme commencent à comprendre la manière de travailler qui est souvent si différente de celle de l’Europe. En même temps, ils se repèrent mieux dans leur environne- ment. Ils apportent alors une aide en- core plus efficace pour nous autres col- laborateurs à long terme. » (citation de longs-termes en Guinée). C’est nor- mal d’avoir besoin d’un peu de temps pour atterrir dans un contexte totale- ment différent après avoir quitté ta zone de confort. Mais attention ! La durée de l’engage- ment dépend aussi beaucoup des condi- tions de visa et en ce moment aussi des mesures de corona dans les pays d’enga- gement. Ainsi, au Cambodge et en Gui- née, un engagement peut durer de trois à douze mois, alors qu’au Sri Lanka six mois au maximum sont possibles.

« Je recommanderais à chaque couple de faire une telle expérience. » Micha, court-terme trois mois 2019

Mais que signifie en réalité effectuer un court terme ? A quoi dois-tu prêter attention ? Et qu’est-ce qui t’attend ? Quand et pour combien de temps ? En premier lieu, il est bon de réfléchir au moment et à la durée de l’engage- ment. En principe nous recommandons de prévoir au moins six mois pour un engagement. Cela peut sembler long, en particulier si c’est la première fois que tu pars de la maison. Cependant, notre expérience montre qu’il faut souvent au moins trois mois pour atterrir vrai- ment au nouvel endroit, s’intégrer, dé- couvrir l’environnement et la nouvelle culture et se sentir petit à petit à la mai- son. Après trois mois, le choc culturel initial est la plupart du temps surmonté et l’engagement commence enfin réelle- ment. Tu as trouvé de nouveaux amis, tu es de mieux en mieux capable d’ef- fectuer ton travail tout seul et tu sais où trouver le meilleur pain de la ville. Ci- tation de Sami, ancien court-terme en

Noémie Staub Ancienne respon- sable des courts- termes

« L’engagement m’a beaucoup apporté au plan personnel et j’ai remarqué que Dieu me voulait exactement à cet endroit. » Raffi, court-terme six mois en 2018-19

Robert Steiner a repris le département des courts-termes le 01.08.2021. Il s’occupe de tout, depuis le premier contact. Il se présente en page 16. Info

Robert Steiner Responsable des courts-termes

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Pages spéciales - #BeSent avec SAM global

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EN ROUTE POUR UN BON DÉFI

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Conseil : vous trouverez certaines solutions sur notre site internet www.sam-global.org/fr

*

1. Nourriture de base en Asie 2. SAM global en a changé en 2017 3. Nombre de pays d’engagement de SAM global 4. Dans notre nom 5. Moyen de transport pour rejoindre nos pays d’en- gagement 6. À l’arrivée dans un pays nouveau, bonjour le choc ___ 7. Qui nous voulons atteindre 8. Premier pas vers un engagement 9. Pour un engagement réussi, il faut s’___ dans l’équipe 10. Pour se comprendre, il faut l’apprendre * *

11. Vous pouvez aider à ___ les choses 12. Un but : l’amélioration des conditions de ___ 13. Au début, il faut se faire au ___ horaire 14. Des ___ qui changent les vies 15. L’amour de Dieu doit être démontré d’une ma- nière ___ 16. Ce que fait SAM global en Suisse 17. Nombre d’années à partir desquelles un engage- ment est long terme 18. Car Dieu a tant aimé le ___ 19. Pour un engagement, il faut pouvoir s’identifier aux valeurs ___ 20. La formation apporte de la lumière dans l’___ * * * * *

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ENRICHISSEMENT MUTUEL « Tu sais, je vis en Suisse depuis sept ans. Le fait d’avoir eu une rencontre personnelle avec Jé-

sus-Christ ici est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. », m’a raconté Amenay, d’Érythrée. La joie se lisait sur son visage. Fatima de Syrie a vécu quelque chose de semblable, ayant aus- si rencontré Jésus-Christ ici. Depuis, son grand désir est d’en parler à d’autres personnes. Elle dit : « Mais les Suisses aus- si ont besoin de cette foi vivante en Dieu, pas seulement les migrants. Il faut qu’on leur parle de Jésus. » C’est ce qu’elle fait sur son lieu de travail, où tout le monde sait que Fatima n’est pas musulmane, mais bien chrétienne. Les relations entre les habitants « historiques » et les nou- veaux arrivants devraient être une bénédiction pour tous, non seulement individuellement, mais aussi pour l’ensemble de l’environnement. La réponse ProCONNECT C’est la vision de ProCONNECT. Grâce à l’expérience, nous savons que des gens, migrants et locaux, trouvent Dieu, mais que cela a un coût. « BeSent » signifie que l’Église de Suisse (nous) soit prête à changer, à cause du Christ et de Son amour pour les membres de tous les groupes ethniques. Il ne s’agit pas seulement d’intégrer autant de migrants que possible dans nos communautés. Il s’agit de bien plus que cela : Yassir Eric, de l’institut européen pour la migration, l’intégration et les questions islamiques en Allemagne, affirme que dans les églises locales, tant les autochtones que les migrants doivent faire des pas les uns vers les autres. Il s’agit de vivre ensemble, avec Jésus au centre. Dieu a un plan pour chaque personne

Ensemble dans les rues, pour rencontrer les gens et parler de Dieu

qui le cherche. Il aimerait que beaucoup de Suisses et de mi- grants fassent l’expérience dans leur quotidien, d’une mer- veilleuse communauté et rencontrent ainsi le Christ. Des conversations précieuses En discutant avec Senait, Sheikh et John de ProCONNECT, j’ai retenu plusieurs choses sur la manière de pouvoir vivre « BeSent » ici : « Pas besoin de fixer un rendez-vous pour parler de Dieu, on peut le faire spontanément. », dit Senait. En tant qu’aide-soi- gnante, elle saisit toutes les occasions de parler de Dieu aux autres. Sheikh raconte que lui et sa famille n’étaient pas vraiment en contact avec leurs voisins suisses. Mais pendant le confine- ment, tout le monde était soudainement à la maison et avait le temps de regarder par la fenêtre. Lorsqu’avec sa femme, ils ont installé des plantes sur leur grande terrasse, de nom- breuses personnes les ont regardés faire. Cela a été le point d’entrée de conversations. Un voisin s’est exclamé : « Oh, il y a une nouvelle vie ici ! » Une très bonne entrée en ma- tière, évidemment. Senait souhaite que les chrétiens locaux et migrants puissent échanger les uns avec les autres. John espère que cela sera le cas surtout pour les jeunes, car quelque chose de nouveau pourrait en découler.

Rahel Strahm Responsable de ProCONNECT

De petits cadeaux pour la journée de jeûne fédéral

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DES CADEAUX POUR CHANGER LES CHOSES À TOUS LES NIVEAUX

découper la partie de droite et la garder ou l’offrir en souvenir de la personne ou du projet que vous avez soutenu. Le bénéficiaire final du cadeau le rece- vra directement sur place, par l’entre- mise de nos projets.

« Raj et Darshan ont fait tomber des blocs de pierres de chantier de 5-6 kg chacun. Grâce à leurs chaussures de sécurité financées par le catalogue ca- deaux, ils n’ont eu aucune blessure aux pieds, à peine quelques éraflures sur les tibias. Il arrive que du matériel chute, mais nous avons beaucoup moins d’ac- cidents graves grâce à ces chaussures. » Comment vous pouvez changer des vies Pour Noël, un anniversaire ou pour vous-même : achetez quelque chose dans notre catalogue cadeaux, ce sera un présent qui réjouira plusieurs per- sonnes. Dans le dépliant, vous pouvez

Les 24 propositions de notre ca- talogue de cadeaux permettent d’offrir plus que de la joie : ils peuvent changer des vies ! Avec nos collaborateurs responsables de projets dans nos pays d’enga- gement, nous avons « trouvé » 26 cadeaux tout pratiques qui per- mettent de changer des vies. Pour nos responsables sur place, il est important que les cadeaux répondent vraiment aux besoins et aux circons- tances de la population locale. Notre objectif est de servir les gens de manière ciblée. Rahel R., du Sri Lanka, nous dit :

Luisa Vonarburg Responsable des publications et du SAM Allons

Vous pouvez consulter le catalogue en ligne, ou y acheter directement ce que vous voulez et télécharger le coupon.

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B4T– ENTREPRISES SOCIALES

vreté, le chômage et la traite d’êtres humains. Par la dimension sociale des entreprises sociales, nous offrons une perspective, de l’espoir et des compé- tences pour penser et agir de manière durable et orientée vers le futur. Par la création d’entreprises sociales des personnes peuvent s’épanouir, sor- tir de la pauvreté, pourvoir aux be- soins de leurs familles, transmettre leur expérience et s’engager pour des plus pauvres dans leur entourage. Avec la foi chrétienne comme fondement, elles peuvent entrer chaque jour en contact avec l’amour de Dieu. Des contacts qui transfor- ment Non seulement les collaborateurs au sein des entreprises sociales, mais aussi les personnes de l’extérieur qui sont en contact avec l’exploitation, remarquent les valeurs vécues. Quand les employés commencent à traiter les autres comme ils sont eux-mêmes traités, l’amour de Dieu se manifeste très concrètement. Le changement durable est ainsi possible par des relations marquantes envers les collaborateurs, les clients et les parte- naires commerciaux. Nous estimons que le potentiel des entreprises sociales est très grand, mais qu’il est malheureuse- ment peu utilisé jusqu’ici. SAM global comme inter- face Chez SAM global, nous relions des en- treprises européennes avec d’autres dans nos pays d’engagement. Nous voulons établir un réseau de personnes qui pensent de façon visionnaire, inves- tissent du temps, partagent leur expé- rience, conseillent et prient que la trans- formation de la société grâce aux valeurs chrétiennes se fasse aussi par l’entre- preneuriat. Leurs connaissances profes- sionnelles doivent se multiplier par les personnes sur place. En parallèle, les en- trepreneurs européens profitent d’autres structures de pensée et manières de voir les choses dans les pays d’engagement, et du contact avec les entrepreneurs lo- caux. La recherche commune de visions

réalisables et d’idées commerciales, le partage réciproque d’expériences, de sa- voir-faire et d’autres ressources sont un enrichissement pour les deux parties. En tant qu’économiste d’entreprise et fondateur d’une entreprise sociale au Cambodge, j’ai appris certaines choses nécessaires à la mise en œuvre d’un tel établissement. En huit ans, l’entreprise « eggscellent » a pu croître de trois à dix- huit employés. Les vies de nombreuses personnes ont pu être changées positi- vement. Tous les enfants des collabo- rateurs vont par exemple à l’école. Ac- tuellement, « eggscellent » est dirigé par Sreyneang, une jeune femme cambod- gienne, et vend chaque année plus d’un million d’œufs à des hôtels, restaurants et supermarchés. Depuis la Suisse, je tra- vaille chez SAM global comme conseiller d’entreprise et j’aide ainsi l’équipe diri- geante locale à garder la vue d’ensemble. Votre chance de réaliser de grandes choses Vous avez l’esprit d’entreprise et les chiffres ne vous font pas peur ? Ou bien vous ressentez une passion pour l’éco- nomie et les gens, et vous désirez vous investir dans ces domaines ? Alors pre- nez contact avec nous. Nous cherchons des personnes orientées commerce qui désirent réaliser de grandes choses avec Dieu et avec nous. Nous sommes dans la phase initiale de ce nouveau secteur et nous nous réjouissons de vous ren- contrer, avec vos idées et vos visions.

Dans de nombreux pays, des res- ponsables de petites entreprises pourraient bénéficier de l’expé- rience d’entrepreneurs européens. Malheureusement, il existe encore peu de coopération au développe- ment à ce niveau, alors que des en- treprises sociales qui génèrent des salaires équitables pour les colla- borateurs locaux seraient très ef- ficaces. Dans l’optique de com- bler cette lacune et de multiplier le savoir dans la collaboration in- terculturelle, SAM global initie et élargit son engagement pour des entreprises sociales en Asie. Pour cela, nous cherchons des parte- naires en Europe. Donc peut-être justement vous. Notre passion chez SAM global est d’in- vestir en faveur des personnes avec ce que nous avons et d’influencer dura- blement des vies. Dans le domaine des entreprises sociales, nous voyons une grande opportunité d’aller au-devant des besoins des gens. Nous rêvons de trans- mettre de manière professionnelle et adaptée, des connaissances et des com- pétences économiques à des entrepre- neurs locaux visionnaires, puis de les ac- compagner dans la mise en œuvre. Nous nous voyons comme une interface ayant pour but le développement économique et la création de bonnes places de travail. Dans la Bible se trouvent quelques pas- sages qui traitent précisément de la ges- tion de l’argent et qui nous stimulent à oser le pas de courage pour la créa- tion d’entreprises sociales. Souvent les personnes défavorisées dans nos pays d’engagement ne peuvent attendre au- cune aide sociale de l’État ; elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes ou sur leur famille. Il manque fréquem- ment des postes ou des personnes qui ont une idée ou les ressources nécessaires pour un petit commerce. Nous voulons combler cette lacune par l’encourage- ment d’entreprises sociales. Combler des lacunes, dé- velopper le potentiel Nous voyons beaucoup de secteurs pos- sibles où nous pouvons nous engager, nous, mais vous également. Par la créa- tion de nouvelles entreprises et des ex- périences entrepreneuriales de première main, nous voulons combattre la pau-

David Keller Responsable de pays pour l’Asie, événe- ments, fondations et

Une entreprise sociale de SAM global décrit une entreprise dans un de nos onze pays d’en- gagement, qui a des valeurs chrétiennes claires et qui réalise des changements positifs dans son environnement par son existence et sa gestion. Dans le pays d’engagement, une personne du pays dirige l’entreprise de manière autonome ou en collaboration avec un collaborateur expatrié de SAM global guidé depuis la Suisse. Des investisseurs participent à la création et au développement et accompagnent l’entreprise locale d’entente avec SAM global par le conseil et l’assistance, mais aussi par la prière. Définition d’une entreprise sociale selon SAM global

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Peter Röthlisberger Co-responsable des finances

POULS FINANCIER

Au département comptabilité de SAM global, nous nous occupons aussi d’envoi : celui de l’argent pour nos collaborateurs à l’étranger et nos projets. Le défi quotidien se trouve non seulement pour réunir les fonds, mais aussi pour les envoyer là où ils sont nécessaires. Chaque pays a ses propres exigences et complications, qu’il faut surmonter jusqu’à ce que le sou- tien arrive réellement sur le terrain. Mais qu’en est-il du côté des entrées ? L’année touche à sa fin. À l’heure actuelle, nous avons un retard de CHF 480 000. Au dernier trimestre de 2021, nous avons donc encore besoin de près de 1,4 million de francs pour pouvoir clôturer avec un ré- sultat positif. Nous avons souvent constaté que les dons faits durant les dernières semaines de l’année ont été déterminants pour couvrir nos dépenses. Toutefois, rien n’est gagné. Nous sommes toujours dépendants des dons. Les dons sont restés très stables si l’on fait une comparaison pluriannuelle à la fin du mois de septembre, sans inclure l’aide d’urgence coronavirus. Nous avons eu moins de rentrées en raison de l’arrêt des cercles de soutien de plusieurs collabora- teurs l’année précédente. En même temps, nous avons pu recevoir différents dons importants cette année. Nous sommes par- ticulièrement reconnaissants pour les deux courses sponsorisées en Suisse alémanique et en Suisse romande, où nos coureurs ont récolté ensemble plus de CHF 120 000. Par contre du côté des legs, à environ CHF 50 000, nous nous situons à un ni- veau plutôt bas par rapport aux années précédentes. Dieu touche des gens pour qu’ils partent dans des pays étrangers. Il touche également le cœur de ceux qui, depuis chez eux, soutiennent financièrement un tel engagement et le rendent possible. Nous sommes étonnés et reconnaissants de la façon dont Dieu pourvoit à nos besoins, tant pour la réception que pour l’envoi des fonds nécessaires. Nous vous remercions éga- lement pour le soutien que vous apportez à nos collaborateurs et à nos projets : par le partage, les encouragements, les dons et la prière.

Dons Merci pour votre générosité.

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But 3 600 000

But 2 640 000

Entrées 2 220 000

But 1 760 000

Entrées 1 470 000

But 880 000

Entrées 720 000

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1 er trimestre

2 ème trimestre

3 ème trimestre

4 ème trimestre

IMPRESSUM Rédaction Luisa Vonarburg, Madeleine Deriaz, Christophe Reifsteck Graphisme SAM global Luisa Vonarburg Impression Jordi SA, Belp Traduction A. Bolliger, C. Dentan, M. Deriaz, R. Gindroz, J-P. Habegger, J. Klinger, C. Reifsteck, J-M. Tapernoux Siège central SAM global, Wolfensbergstrasse 47, CH-8400 Winterthur Tél +41(0)52 269 04 69 CCP : 84-1706-5 IBAN : CH58 0900 0000 8400 1706 5 BIC : POFICHBEXXX Secrétariat romand SAM global, Impasse de Grangery 1, CH-1673 Ecublens Tél +41(0)24 420 33 23 Tél portable : + 41(0)76 565 81 20 ecublens@sam-global.org www.sam-global.org/fr Diffusion du SAM Allons 2 300 exemplaires / 4x par année Banques d’images Archives de SAM global unsplash.com Belgique SAM global, Rue Chapelle Emmanuel

NOUS SUIVRE @samglobal.org_fr SAM global est une organisation sans but lucratif, fondée en 1889. Avec de nombreux collaborateurs européens et locaux, SAM global fournit un travail de développement durable dans onze pays : Angola, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Ca- meroun, Chine, Guinée, Inde, Né- pal, Sri Lanka et Tchad. SAM glo- bal travaille dans le monde entier en collaboration avec des églises pro- testantes-évangéliques, des orga- nisations partenaires locales et des œuvres de bienfaisance. De nom- breux bénévoles s’engagent aussi pour ce travail.

SAM signifie Serve And Multiply (servir et multiplier) : nous désirons servir des gens de différentes cultures et religions dans leur intégralité, se- lon l’exemple que nous a laissé Jé- sus-Christ, afin qu’ils puissent faire l’expérience pratique de l’amour de Dieu, et la partager avec d’autres. Le siège principal se trouve à Winter- thour (Suisse). Il existe des représen- tations de SAM global à Ecublens/ FR (Suisse), en France et en Belgique.

Prochaine édition en février :

8, BE-1435 Hevillers Tél +32(0)1 065 92 92

belgique@sam-global.org Compte Banque Argenta : 979-5380209-12 IBAN : BE19 9795 3802 0912 BIC : AR SP BE France SAM global, 24 chemin de la Source, FR-68800 Thann Tél +33(0)3 89 28 01 93 france@sam-global.org IBAN : FR76 1027 8035 0000 0206 3014 569 BIC : CMCIFR2A

Code d'honneur Ehrenkodex

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Puisque vous êtes les enfants bien-aimés de Dieu, suivez l’exemple de votre Père.

Ephésiens 5.1

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