Carillon_2015_04_08

ACTUAL I TÉ

Christ-Roi, le Groupe ASCO réagit

somme symbolique de 1 $ pour l’acquisition du terrain parce que plusieurs contraintes l’obligent à effectuer des investissements majeurs avant de pouvoir passer à l’action et parce que, d’autre part, le Groupe assumerait les coûts de démolition de l’ancienne école. SelonM. Assaly, chacun des immeubles aurait le potentiel de générer entre 175 000 $ à 200 000 $ de taxes foncières annuelle- ment. Une fois les trois phases terminées, soit environ cinq ans après les débuts de la construction, Hawkesbury se retrouverait avec près 600 000 $ de plus dans ses coffres à chaque année. Le terrain avec ses

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

Éconduit, le Groupe ASCO réagit au refus du conseil municipal de Hawkesbury de donner suite à sa proposition concernant un projet immobilier évalué à 35 millions $, qui prendrait place sur le site de l’an- cienne école Christ-Roi, sur la rue Main Est à Hawkesbury. « Le Groupe Asco respecte la décision du conseil, mais se dit très déçu que la Ville choisisse une vision à très court terme au

détriment des bénéfices potentiels à long terme que ce projet aurait pu procurer », a indiqué An- thony Assaly, président du Groupe ASCO, par voie de déclaration. En entrevue téléphonique, M. Assaly a réitéré ces propos, disposé à four- nir toutes les précisions voulues.

10 acres était évalué à environ 600 000 $, montant inférieur aux investissements nécessaires, pour pro- céder à la construc- tion, selon le groupe. « Un montant si- gnificatif de dépenses devait être encouru à

«Il est décourageant et décevant de voir que les membres du conseil n’ont pas enquêté plus loin sur le nouveau flux de revenus qui aurait été généré par ce projet.»

l’avance afin de rendre cette propriété déve- loppable. La démolition du bâtiment en ruine, le transport des substances désignées, les frais d’enfouissement et la réhabilitation des sols s’élevaient à environ 1 400 000 $. Ajoutez à ce montant, le coût des multiples études, telles que les études archéologiques, géotechniques, hydrogéologiques et rap- ports de substances désignés, tous ces coûts viennent affaiblir la valeur marchande de

L’entreprise locale envisageait d’acquérir environ 7,4 acres des 10 acres du lot origi- nal, puisque la Ville veut en conserver une partie, de démolir le bâtiment désaffecté, d’y construire trois immeubles à condos, des complexes de six à sept étages et d’y amé- nager une marina sur la propriété, marina dont un côté serait laissé à la disposition du grand public. Le Groupe ASCO avait offert la

L’ancienne école Christ-Roi, sur la rue Main Est à Hawkesbury.

Avant la sortie du Groupe Asco, la mai- resse de Hawkesbury, Jeanne Charlebois, avait bel et bien confirmé que le dossier a été clos concernant cette proposition, et s’était refusée à tout commentaire puisque la proposition avait toujours été débattue à huis clos. Étant donné que le promoteur n’a aucun malaise à divulguer les détails de cette offre, notre journal reviendra à la charge après le congé pascal.

la propriété. Tous ces défis et contraintes devaient être tenus en ligne de compte dans notre offre financière présentée à la muni- cipalité. » D’autres facteurs limitent aussi l’élan du développeur dont le fait qu’une partie du site est située en zone inondable. « Le 17 décembre, on nous a dit : ‘On vous donne jusqu’à la fin janvier pour présenter votre rapport et on veut une nouvelle offre financière’. On a rencontré le conseil à la mi-janvier et on leur a expliqué pourquoi ça nous semblait raisonnable. » Le Groupe n’a plus eu de nouvelles, avant qu’une lettre ne leur arrive par courrier ordi- naire le 3 mars 2015, confirmant le refus de la Ville de Hawkesbury. Toujours selonM. Assaly, le Groupe ASCO a investi beaucoup d’énergie et d’argent pour remplir les conditions de l’appel d’offres depuis 2014 et ce n’était pas la première fois non plus qu’il manifestait son intérêt pour le site. « Il est décourageant et décevant de voir que les membres du conseil n’ont pas en- quêté plus loin sur le nouveau flux de reve- nus qui aurait été généré par ce projet. » Le Groupe a lemême goût amer concernant sa perception de la compréhension du conseil face aux contraintes particulières du site et des impacts pour le développeur, qui qu’il soit. « Le développeur éventuel devra entamer les mêmes études et travaux que le Groupe Asco aurait eu à faire face. Aussi, si cette propriété n’est pas démolie bientôt, la Ville risque de devoir le faire aux frais des payeurs de taxes lorsque les propriétés avoisinantes se plaindront. Il serait avantageux pour le conseil d’explorer plus à fond la vision à long terme du Groupe ASCO avant de considérer le retour sur l’investissement à court terme qu’offre cette propriété. »

Anthony Assaly, président du Groupe ASCO.

Made with FlippingBook flipbook maker