COLLECTIVITÉ PENNY LANE EST LEUR MAISON
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animaux sont parfaits pour enseigner aux gens l’importance du bien-être animal et la valeur d’une vie. « La partie principale de notre mission est d’éduquer les gens », a dit M. Boswell. Bien qu’il ne soit normalement pas ouvert au public, le sanctuaire organise périodi- quement des journées portes ouvertes, des visites et des collectes de fonds pour soutenir leur mission de compassion et de respect des animaux. Il accueille également des groupes du Collège Algonquin et de l’Université d’Ottawa qui viennent aider à la ferme. Pour les bénévoles, les animaux sont également thérapeutiques. Katia Albert, la manipulatrice d’Edward le dindon, en tant que militante des droits des animaux, voit souvent des animaux en détresse et expo- sés à certaines des pires conditions qu’ils endurent. Venir à Penny Lane et s’occuper des animaux dans un environnement dans lequel ils s’épanouissent est une note de positivité dans ce qui est normalement une période assez sombre ... « Cela nourrit un peu mon âme », a dit Mme Albert. Une partie de la communauté En tant que végétalien engagé depuis plus de 50 ans, converti après avoir travaillé dans un abattoir pendant seulement deux semaines, M. Boswell sait qu’il doit travailler avec des agriculteurs et des non-végétaliens, parce que faire partie de la communauté est important pour ce qu’ils font. « Notre foin provient d’un éleveur de bovins, a dit M. Boswell. L’idée que les végétaliens peuvent vivre dans un monde non végétalien et devenir un petit culte séparé ne fonctionne pas vraiment. Nous ne pourrions pas nous en sortir ici si nous ne traitions qu’avec des végétaliens. » Beaucoup des animaux du sanctuaire leur ont été apportés par des agriculteurs et des membres de la communauté qui s’inquiétaient de leur bien-être ou ne pou- vaient plus s’en occuper. Cela dit, étant entouré d’agriculteurs dans les régions rurales de l’Ontario, il sait que
Situé à Saint-Pascal-Baylon, Penny Lane garde des liens étroits avec la communauté. Larry Boswell a dit qu’ils ne pourraient pas exister sans le soutien de leurs voisins, notamment en obtenant du foin d’un éleveur de bovins voisin. - photo Joseph Coppolino
ce qu’ils font est souvent perçu comme une curiosité. « Ils secouent la tête comme si nous étions fous, a dit M. Boswell. » Penny Lane fonctionne aussi entièrement grâce aux dons et à la force humaine de ses bénévoles, une autre raison de garder des liens étroits avec sa communauté. En tant que société familiale à but non lucratif, M. Boswell affirme fièrement que personne ne touche de salaire, pas même lui, et que tous les dons monétaires servent à prendre soin des animaux sauvés. Une journée portes ouvertes, initialement prévue en août mais reportée en raison de l’inquiétude suscitée par l’augmentation du nombre de cas de COVID, est prévue pour le début du mois d’octobre. Penny Lane se réjouit de reprendre les visites de groupes les weekends de l’automne.
La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury
DUGAS Né F d’une race
ière
Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, rend hommage aux ancêtres paternels de Bernadette Dugas, épouse de Raymond Faubert. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Jean Ducas, de parents non connus, époux de Marie Deshayes, aussi de parents non connus, mariés avant 1648. Un fils, Jean Ducas, puis Dugas/Labrèche, est issu de cette union.
GÉNÉRATIONS
8e Bernadette Dugas (1883-…) – Raymond Faubert (1886-…), artisan, fils de Joachim et Eugénie Tessier, m. le 1909-01-11 à Saint-Clément, Beauharnois, Qc 7e Louis Dugas (1854-1932), cult. – Rosalie Gendron (1855-1926), fille de Jean-Baptiste et Esther Dupui, m. le 1875-08-02, à Saint-Joachim, Châteauguay, Qc 6e Louis Dugas (1820-1875), cult. – Sophie Primeaux (~1822-1890) fille de Jean Baptiste et Céleste LepagE, m. le 1846-09-07, à Saint-Joachim, Châteauguay, Qc 5e Joseph Dugas (~1791-…), cult. – Appolline-Hyppolite Audet/Lapointe (~1796-…), fille de Joseph et Magdeleine Custaud, aussi CusteaU, m. le 1816-02-19, à Saint-Joachim, Châteauguay, Qc 4e Paschal Duga (1752-1826) – Marie Augé (1761-1825), fille de Pierre et Marie Hubert, m. le 1776-01-08, à Saint-Joachim, Châteauguay, Qc 3e Charles Duga/Labrèche (1712-1761) – Charlotte Fortier (1719-1757), vve de François Bourdon, fille de Louis et Marie Charlotte Mallet, m. le 1743-11-11 à Pointe-Claire, Qc 2e Jean Duca, puis Dugas/Labrèche (~1670-1758) – Charlotte Vandandaigue (1685-1727), fille de Joseph, menuisier, et Louise Chalifou contrat de mariage, le 1708-01-067 (greffe Jean Robert Duprac, m. le 1708-01-04, à Beauport, Qc 1re Jean Ducas (~1655-…), de parents non connus, dcd à environ 110 ans ¹ – Marie Deshayes, aussi de parents non connus de Saint-Pierre, ville de Pau, Béarn, France
Les patronymes sont ceux des actes eux-mêmes. Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors que Jean et Charlotte fondent leur famille ?
« La « Nouvelle-France » désigne les territoires qui se sont peu à peu constitués sous administration française en Amérique du Nord entre 1534 et 1763. Au XVIIIe siècle, Québec est la capitale de ce premier empire colonial français, qui comprenait alors cinq colonies : le Canada, l’Acadie, la baie d’Hudson, Terre-Neuve et la Louisiane. Mais la France doit renoncer à ces terres au profit des Anglais. En 1713, elle abandonne la baie d’Hudson et Terre-Neuve. En 1763, elle cède l’Acadie et le Canada, y compris le bassin des Grands Lacs et la rive gauche du Mississippi, ainsi que certaines îles des Antilles. Quand en 1806 Napoléon vend la Louisiane aux États-Unis, la France ne conserve plus en Amérique que ses colonies antillaises. Établi au Canada en 1671, Jean-Baptiste Franquelin fait parvenir en France, avec les rapports des gouverneurs et intendants, les cartes de la lointaine colonie. De retour en métropole, il dresse, à travers ce document, un panorama complet de la situation des « nations indiennes », dont l’appui était indispensable au maintien de la France en Amérique du Nord. » 2 ¹https://dugas.weebly.com/accueil.html ²https://gallica.bnf.fr/essentiels/repere/carte-nouvelle-france-1708
Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1
L’un des basls jumeaux de Penny Lane, un croisement entre une chèvre et un mouton. Les basls sont rares, mais leur taux de survie est inférieur à deux pour cent, selon Larry Boswell. - photo Joseph Coppolino
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