Carillon_2021_09_22

C O L L E C T I V I T É PENSÉES AUTOUR DU 25 SEPTEMBRE

JEAN POIRIER ÉDITORIAL INVITÉ

producteurs doivent composer, entre autres, avec le réchauffement climatique toujours plus dévastateur, des normes environnemen- tales de plus en plus sévères, le manque de main d’œuvre chronique, une relève incertaine, des marchés volatiles, une mon- dialisation réductrice. Mais quel avenir se dessine pour nous? Et les fermes familiales dans tout ça? Comment peut-on planifier l’avenir devant tant d’incertitude, d’évolution éclair, pour ne pas dire révolution? Un pays qui ne comprend pas le caractère essentiel, qui ne protège pas adéquatement son secteur agricole, sa ruralité, et pire, qui le prend pour acquis, est voué à sombrer dans la dépendance de l’extérieur, avec tous les dangers rattachés. De tels exemples sont nombreux.

profondément divisé en deux solitudes face à la perception des mesures entreprises pour défendre et promouvoir notre langue et notre culture. La dureté, l’âpreté des sentiments exprimés au Canada anglais révèlent une incompréhension regrettable, un refus même, des choix que nous devons entreprendre pour que nous prenions Notre place, comme le chantait le regretté Franco- Ontarien Paul Demers. Le 25 septembre, en cette Journée des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, que nous soyons de souche ou nouvellement arrivés, prenons un moment pour réfléchir à notre avenir, collectivement et individuelle- ment. Une collectivité vibrante est la somme totale d’individus en santé, dont culturelle. Je lève mon verre de lait à nous tous et toutes. Vive l’Ontario français, vive la francophonie, vive la vie agricole. Jean Poirier, Alfred Ontario Membre d’honneur, Union des cultiva- teurs franco-ontariens Ancien président, Assemblée de la francophonie de l’Ontario (anc. ACFO) Ancien député, Assemblée législative de l’Ontario

Quelques jours après une élection fédérale pas du tout comme les autres auparavant, les Francophones de ce pays, hors-Québec et même au Québec, ont raison de continuer à se poser des questions, surtout existentielles. Plusieurs furent déçus par la nature des soi-disant débats entre les chefs de partis, par le flou des tentatives de réponses, quand il y a eu réponse, par les virements d’opinions sur les chapeaux de roues, par l’évacuation de dossiers majeurs, etc. Deux grands dossiers parmi tant d’autres ont suscité, encore une fois, peu d’intérêt de la part des partis politiques: l’agriculture et la francophonie. En 2021, l’agriculture fait face à des défis de plus en plus pressants et complexes. Les

Jean Poirier: ancien deputé provincial

On ne peut que constater avec regret que l’agriculture est loin d’être au centre des pré- occupations des élu.e.s de toute tendance, à tous les niveaux. Pour eux, l’agriculture

semble être un dossier peu rentable poli- tiquement. Combien de voix pesons-nous dans leur pondération? Il y a quarante-cinq ans, alors coordonna- teur du programme fédéral de l’Inventaire des terres du Canada, je notais que seu- lement trois pour cent des terres du pays étaient propices à l’agriculture. Récemment, je lisais qu’un grand journal quotidien recom- mandait fortement aux très riches d’inclure des terres agricoles dans leur portefeuille d’investissements. De plus, de nombreux investisseurs étrangers s’accaparent nos terres avec l’appui d’agents immobiliers locaux. Même si quelques gouvernements ont adopté des lois de protection des terres agricoles, on ne peut que regretter leur laisser faire face à cette enchère des prix et de l’étalement urbain, au détriment des producteurs agricoles et de leur relève. Pas d’agriculture, pas d’avenir pour le pays. Dans cette campagne électorale, les Francophones du Canada auront compris, encore une fois, que l’enjeu de leur avenir pèse peu dans les programmes politiques. En politique, le poids démographique d’un groupe quelconque est directement lié à l’intérêt que voudront bien y porter les élu.e.s. C’est avant tout le poids du pour- centage des nombres qui compte, et non les nombres comme tels. Nous ne sommes que des pions dans un jeu d’échec politique. On a vu un Canada tristement et

Né d’une race FIÈRE DUPONT

Les familles Dupont sont à l’honneur cette semaine. Armand Lapierre membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Marie Dupont, mère de Majoric Gaulin. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est François Dupont, fils de Nicolas et Jeanne Lemere, mariés avant 1637, de Saint-Quentin, départerment d’Aisne, région de Picardie, France. Il épouse Suzanne Jarou, fille de parents non connus, originaire de Saint-Martin, Saint-Martin-de-Ré, département de la Charente-Maritime, France.

GÉNÉRATIONS

8e Majoric Gaulin, cult. – Marie Henriette Nolin, f. de Pierre, cult. et Victoire Carrier, m. le 1872-08-25 à Sainte-Hénédine, cté Dorchester, Qc 7e Marie Dupon - Louis Gaulin, cult., fils de Louis et Marie Thècle Grégoire, m. le 1844-01-23 à Sainte-Marie, Qc 6e Louis Dupont, cult. – M. Appolline Gobeille, f. de Pierre et Marie Louise Landry m. le 1822-08-13 à Sainte-Marie, Qc 5e Jean Baptiste Dupont - Geneviève Fontaine, f. de Jean Baptiste et Marie Françoise Fortier, m. le 1790-11-16 à Sainte-Marie, Qc 4e Louis Dupont, cult. - Marie Angélique Lefebvre, f. d’Alexandre et Geneviève Parent., m. le 1756-03-02 à Sainte-Marie, N.-F. 3e Jean Baptiste Dupont - Marie-Thérèse Leblond, fille de Jean Baptiste et Thérèse Létourneau, m. le 1723-11-09 à Sainte-Famille, Île-d’Orléans, N.-F. 2e Jean Baptiste Dupont - Marie Deblois/Grégoire, f. de Grégoire et Françoise Viger, m. le 1695-06-09 à Sainte-Famille, Île d’Orléans, N.-F. 1re François Dupont - Suzanne Jarou, m. le 1663-06-07, à Chateau-Richer, Nouvelle-France Que se passe-t-il au conseil souverain en Nouvelle-France alors que François et Suzanne fondent leur famille Le Conseil souverain 1 Années 1663-1665 Composition Gouverneur, Évêque de Québec (ou grand vicaire en son absence, 1663-1703), Commissaire royal, 1663 Procureur général, Cinq conseillers, Greffier Pouvoirs Juger les causes civiles et criminelles. Enregistrer les ordonnances, les édits et les déclarations royales. Rédiger les règlements de police de la colonie. Administrer les deniers publics et la Communauté des Habitants Enregistrer les insinuations (lettres de noblesse, provisions de charges et d'offices, concessions de terres, donations, lettres de naturalisation, lettres d'aministie, lettres de dispense d'âge...) À nos lecteurs, Si vous souhaitez publier votre lignée généalogique dans cette chronique, veuillez communiquer avec La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury à l’adresse courriel suivante : info@seigneurie-hawkesbury.ca Si vous désirez vous départir de photos de famille, plutôt que les mettre aux rebuts, La Seigneurie les accueillera avec plaisir. 1 http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/guides/fr/documents-politiques-et-parlementaires-du-quebec/90-regime-francais-1608-1759#fragment440

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