La vie après la guerre
katina.diep@eap.on.ca C ORNWALL
Caisse populaire de Cornwall - 2011 en bref La Caisse affiche une croissance de 7,1% de volume d’affaires, son portefeuille global de prêts a augmenté de 9,68% par rapport à l’an dernier, pour donner des prêts à la consommation de 101 266 000 $, une hausse de 10,91% par rapport à l’an dernier. Les prêts hypothécaires ont augmenté de 8,08% pour atteindre 76 118 000 $. Les prêts accordés aux entreprises, les prêts de nature agricole, ainsi que les prêts aux institutions s’élèvent à 53 000 000 $ en comparaison à 49 358 000 $ l’an passé. À la fin de l’année, l’actif de la Caisse s’élevait à 185 950 000 $, en comparaison à l’an passé, où le résultat s’élevait à 172 708 000 $. Avec un actif de plus de 185 000 000 $, quelques 7600 membres, la Caisse popu- laire de Cornwall contribue aumieux-être économique et social des ses membres et de la collectivité. Elle offre toute la gamme des pro- duits et services financiers du Mouvement Desjardins, dont elle fait partie. Le comité demande à toute personne de faire preuve de discrétion durant le proces- sus de sélection, les nominations demeureront anonymes jusqu’à ce que toues les nominations soient soumises. Les membres du comité du Canada exa- mineront les nominations. Veuillez faire parvenir les candidatures à l’attention de Ray O’Collin. Pour plus de renseignements, veuillez communiquer au 613-938-3168. tué à crier toute la journée après nos gars et tout d’un coup, on se retrouve à la maison et on doit se tenir tran- quille », a-t-il amèrement expliqué. Le documentaire Les enfants de sol- dats a été choisi par les initiateurs du groupe de soutien au vétérans, rési- dents de Cornwall, pour sensibiliser le public et aider à la compréhension des problèmes auxquels sont confron- tés quotidiennement les anciens de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC), de même que les autres militai- res. Des commentaires qui pourraient être compilés de manière anonyme et associés à différentes guerres, de dif- férentes époques : « Les vétérans sont souvent isolés après la fin d’une mission. C’est très difficile de réintégrer la société », a lancé l’un des organisateurs, sous l’oreille attentive des invités. Malgré le groupe restreint, chaque personne présente pouvait s’exprimer pour tous les autres qui n’osent de- mander de l’aide. Des femmes d’anciens combattants, des enfants qui n’ont pas vu leur père durant plusieurs années, des anciens militaires qui ne reconnaissent plus leur foyer au retour. Que de paroles troublantes em- preintes de vérité, démontrant à quel point les effets de la guerre s’appa- rentent à un malaise qui a des conséquences sur les familles, sans compter les mois, ni la distance géo- graphique. Le groupe entend poursuivre ses activités dans un avenir proche, et il espère recruter d'autres participants.
Suite en page 14 « Une équipe stable » Denis Beaudry, directeurs des deux Caisses populaires de Cornwall, constate que les membres du conseil d’administration sont relativement stables, et il en est de même pour le personnel en place. « Nous avons élu un nouveau membre au conseil, Marc Génier. Ici dans notre bureau, j’ai deux de mes directeurs qui sont avec nous de- puis plus de 25 ans, Yvan Gravel et Richard Lalonde », a-t-il tenu à sou- ligner. Pour ce qui est du personnel, à défaut de tomber dans le cliché, le service est personnalisé grâce en partie au faible roulement du per- sonnel. « Quand on est dans un Mouve- ment come Desjardins, il y a des balises, mais la gestion est surtout faite localement. Nous offrons un service personnalisé et c’est le genre de relation d’affaires qui t’amène à faire confiance », a conclu M. Beaudry. Le documentaire présenté aux partici- pants à cette première rencontre portait sur la perception des enfants de militai- res. Des familles déchirées par le départ d’un papa pour une mission en Afghanistan, qui doivent passer par la peur du non retour. Le documentaire pré- paré par la réalisatrice Claire Corriveau « On est habitué à crier toute la journée après nos gars...», a-t-il expliqué. Denis Labbé et Steven Forrest ont constaté après avoir ratissé les canaux des organismes militaires, qu’il n’existait pas de groupe de soutien pour les anciens combattants. « Un endroit où les gens peuvent discuter de leurs expériences, échanger », a confié Denis. Pour la première rencontre, qui a eu lieu jeudi soir dernier, un petit groupe s’était rassemblé, comprenant des anciens soldats, commandants et même un livre d’histoire vivant, issu de la deuxième guerre mondiale, à la Bibliothèque publique de Cornwall. Pour une première rencontre, les invi- tés étaient relativement ouvert à la discussion, prêt à partager une tranche de vie qui pour la plupart, a laissé des séquelles physiques et psychologiques.
Photo Katina Diep Un groupe d'anciens combattants échangent sur les conséquences de la guerre.
est en partie en français, sous-titré en an- glais, où des familles francophones du Québec déploient une partie de leur vie méconnue du public. Suite au visionnement, le Dr Richard Kaley a lancé la discussion en deman- dant aux gens de se placer en cercle, afin d’avoir des impressions. Dr Kaley traite lui-même de cas de traumatisme des anciens combattants. Plusieurs se sont reconnus dans le
film, mentionnant le retour d’un an- cien de l’armée, à un moment où les tâches ménagères et les obligations fa- miliales reposaient sur la mère. « Je n’étais plus habituée de voir mon mari. Il revenait d’une mission et nous étions dans notre routine », a confié l’épouse d’un ancien commandant de la marine. De son côté, le commandant se sou- vient de ses sautes d’humeur, découlant de son métier. « On est habi- Il s’est d’ailleurs empressé pour lancer la discussion par un tour de te table, accom- pagné de café et goûté, pour que les gens puissent partager leurs impressions. Les enfants interrogés dans le docu- mentaire ont su exprimer leurs émotions devant la caméra, sans filtre, laissant parfois entrevoir les larmes. « Je suis triste », « Je suis stressé », « J’ai peur que mon papa soit en danger ». Difficile de demeurer indifférent aux troubles psychologiques et physiques que laissent les missions de guerre, de même que l’incertitude des familles ca- nadiennes de revoir un jour le patriarche, le mari, le meilleur ami, le voisin, ne se- rait-ce qu’en regardant les nouvelles à la télévision. Des messages bien clairs, qui remplis- sent la mission de sensibiliser la population. La présentation des du film «Les enfants des de soldats », représente un premier choix, amorçant une série d’ateliers visant à sensibiliser la popula- tion de Cornwall, aux enjeux des anciens combattants.
Les enfants de soldats
Par Katina Diep C ORNWALL
Dans le cadre de la première rencontre d’un groupe de soutien pour les anciens combattants de guerre, résidents de Cornwall, en présence du psychologue le Dr Richard Kaley et Denis Labbé, le documentaire Les enfants de soldat a été présenté jeudi soir dernier, à la Bibliothèque publique de Cornwall. Des commentaires de jeunes enfants, dont l’un des parents, en l’occurrence le père, en mission de guerre, en Afghanistan, ou qui encore de retour pour une période temporaire. « J’ai pas envie de me battre pour une cause per- due », disait une jeune adolescente fort articulée. Le documentaire tourné par Claire Corriveau, datant de 2010, a été visionné à deux reprises par le Dr Richard Kaley, psychologue établi à Cornwall. Il cons- tate que les propos sont criants de vérités.
Comité de la Fête du Canada Cornwall
Assermentation du conseiller Gerald Samson nion publique prévue lundi soir.
Le Journal
Le candidat a terminé en 11 e place lors de élections municipales de 2010, et sa nomination a été votée à l’unanimité le 16 avril dernier. Le maire de la municipalité de Cor- nwall Bob Kilger a soutenu la candidature de M. Samson et au nom de du conseil, a déclaré que la municipalité offrira tout le soutien nécessaire en vue de ses nouvelles responsabilités.
Le comité de la Fête du Canada désire récompenser un (e) aîné (e) qui s’est distingué(e)parmitouslesbénévolespour son dévouement exceptionnel durant la dernière année. La personne choisie doit avoir 60 ans et plus et être un ( e ) résident ( e ) de Cornwall. Les nominations doivent être soumises avant le 1 er juin 2012.
Par voie de communiqué de presse, la greffière Denise Labelle-Gélinas a confirmé que la candidature de Gerald Samson, en nomination au poste de conseiller municipal, répond à tous les critères de sélection. Le conseil municipal procédera à l’assermentation de M. Samson à la réu-
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