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CHOCOLAT SHOW... OU L’ART DE PASSER LE RELAI AUX JEUNES ARTS

CRISTIANA MANDRU nouvelles@eap.on.ca

c’est toujours 70 heures/semaine de travail). Maintenant, elle est en mesure de choisir d’exposer en solo ou en duo, dans des galeries à Montréal, à Ottawa, à Québec et petit à petit, à l’international. « J’ai indiqué aux élèves du Sommet et de Nouvel Horizon que l’on peut vivre de l’art, a relaté celle qui a reçu le prix Femme de l’Année 2014, lors de sa rencontre avec les jeunes artistes. C’est vraiment qui tu ren- contres, qui tu connais, ton réseau, qui, au fur et àmesure qu’il s’élargit, t’ouvre davantage de portes. » De son côté, Mme Goulet, graveuse de for- mation, mais céramiste par inclination et aussi enseignante d’arts visuels, est respon- sable de la création du premier programme- cadre d’exposition artistique au secondaire, rédigé en français, dans la région d’Ottawa et d’Orléans. En parlant de sa collaboration avec Mme Frenière, qui dure depuis 2018, elle révèle : « On a beaucoup de plaisir à exposer ensemble.» Après son passage au Centre Culturel Le Chenail, l’exposition Les Grands Bleus déménagera à la Galerie d’art Jean-Claude Bergeron, à Ottawa.

Lors de la Journéemondiale des droits de l’enfant, de jeunes artistes entre quatre et dix-huit ans, provenant des écoles Nouvel Horizon et Le Sommet de Hawkesbury, ont pu exposer leurs œuvres au Centre Culturel Le Chenail, du 22 au 24 novembre dernier, en bonne compagnie, au cœur de l’exposition Les Grands Bleus, un duo de la peintreNathalie Frenière et de la céramiste Lise Goulet. « C’était une très belle réussite », selon Mme Frenière, graphiste de formation, qui dit qu’elle a pu répondre aux questions des élèves et leur raconter son parcours, afin d’inspirer les jeunes talents à poursuivre leurs rêves. « J’ai commencé à peindre en 2006, mais c’est vraiment en 2012 que tout a commencé à prendre forme que j’ai commencé à exposer un peu partout », a-t-elle raconté. La peintre est au stade où elle peut récolter les fruits de son travail ardu (le 40 heures/semaine de travail, elle ne connait pas cela; pour elle,

Né d’une race FIÈRE DESJARDINS La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, remercie Yves St-Jean, qui a préparé cette lignée pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Lisette Desjardins, épouse de Julien Joly. Le premier ancêtre au pays est Claude des Jardins ou Jourdain dit Charbonneau, né vers 1636, de Isle, com. de Isle et Bradais, France. Il décède le 15 août 1699 à Sainte-Famille, Île-d’Orléans, Nouvelle-France. Fils de Marin Desjardins ou Jourdain dit Charbonneau et Marguerite Gabriel ou Jullien, il épouse Marguerite Cardillon, contrat de mariage le 6 janvier 1666, greffe de Romain Becquet, fille de Noël et Marie Dubois, fille du roi (landry 286, dumas 199), née vers 1641 à Saint-Gervais-Saint-Protais, Paris, arrivée le 2 octobre 1665 à Québec sur le Saint-Jean-Baptiste de Dieppe, un navire de 300 tonneaux commandé par Pierre Fillye et parti de Dieppe pour faire escale à La Rochelle. Ce bateau avait à son bord quatre-vingt-deux filles du roi dont quarante- huit provenaient de Paris. Marguerite était de celles-là. Elle vivait à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, hôpital de l’assistance publique du 13e arrondissement de Paris. Elle décède à l’Hôtel-Dieu de Ville-Marie et y est inhumée le 24 juin 1711. Trois des six enfants du couple Desjardins-Cardillon se sont mariés et ont donné la vie à vingt-et-un petits- enfants. GÉNÉRATIONS 11e Lisette Desjardins – Julien Joly, m. le 1962-11-10 à Lachute, Qc 10e Eugène Desjardins – Aurore Larocque, m. le 1940-12-28 à Lachute, Qc 9e Jean-Baptiste Desjardins – Clara Larocque, fille d’Évangéliste et Catherine Denis m. le 1893-05-01 à Grenville, Qc 8e Jean-Baptiste Desjardins – M. Délia Lacelle, fille d’Antoine et Adélaïde Rolin m. le 1869-08-16 à Saint-Philippe-d’Argenteuil, Chatham, Qc 7e Jean-Baptiste Desjardins, journalier – Marguerite Goyer/Bélisle, fille de Jean Baptiste et Françoise David, m. le 1842-02-07 à Sainte-Scholastique, Qc 6e Jean-Baptiste Desjardins – M. Marguerite Desjardins, fille de Paul et Françoise Laporte, m. le 1806-02-18 à Saint-Eustache, Qc 5e Jean Desjardins, laboureur – Marie-Anne Leverre, fille de Joseph et Élisabeth Jolli, m. le 1782-04-10 à Saint-Eustache, Qc 4e Jean Desjardins – M. Joseph Vermette, fille d’Antoine et Françoise Séguin, m. le 1756-02-23 à Sainte-Rose-de-Lima, Laval, N.-F. 3e Jean Desjardins – Marie Anne Labelle, fille de Charles et Marguerite Éthier, m. le 1729-02-07 à Saint-François-de-Sales, Laval, N.-F. 2e Roch Desjardins – Marie Boulard, fille de François Boulard/Cambray et Françoise Lauzon, m. le 1704-11-26 à Rivière-des-Prairies, N.-F. 1re Claude des Jardins – Marguerite Cardillon m. le 1666-01-12 à N.-D., Québec, Nouvelle-France La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes. Que se passe-t-il en Nouvelle-France à l’époque où Claude et Marguerite fondent leur famille ? • 1666 - Un recensement effectué par Jean Talon dénombre 3 215 habitants français en Nouvelle-France. • 1666 - Deux expéditions militaires sont menées par les soldats du régiment de Carignan-Salières : l’une en janvier, qui est un échec lamentable; l’autre en septembre, dirigée contre les Agniers, ne rencontre aucune résistance et les villages sont incendiés. 1 1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27histoire_du_Québec_(1663_à_1759)

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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