COMMUNAUTÉ
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Pour en finir avec la stigmatisation MARTIN BRUNETTE martin.brunette@eap.on.ca
chemin à parcourir. «La stigmatisation ce n’est pas le problème des autres. Ce n’est pas la société qui stigmatise, ce n’est pas les autres qui stigmatisent. C’est nous qui stig- matisons», a affirmé M. Lemay. Celui-ci a également dénoncé le fait que les personnes qui reçoivent un diagnostic de maladie men- tale se retrouvent souvent mises à l’écart et même rejetées. Robert Lemay a ajouté que ces étiquettes sociales nuisent par- ticulièrement au
WENDOVER | Dans le cadre de la 63e Se- maine de la santé mentale des enfants au Canada, du 5 au 11 mai, Valoris pour enfants et adultes de Prescott-Russell or- ganisait un déjeuner en compagnie d’une cinquantaine de partenaires com-
«La stigmatisation ce n’est pas le problème des autres. Ce n’est pas la société qui stigmatise, ce n’est pas les autres qui stigmatisent. C’est nous qui stigmatisons.»
munautaires de la région. Le tout avait lieu le 8 mai dernier, au Centre commu- nautaire Lucien Delo- rme deWendover. Cette année, le
développement des personnes touchées par la maladie men- tale. «Avec la perte d’autonomie, la perte de choix, on consi- dère ces gens hors-
Photo Martin Brunette
thème de la Semaine était Éliminer la stigma- tisation . Raymond Lemay, directeur général chez Valoris, a discuté de ce phénomène. Il a souligné qu’il reste toujours beaucoup de
contrôle ou irresponsables. Ils n’ont pas qu’à faire face au rejet, à l’exclusion et à la violence mais aussi, c’est que subitement on oublie, on cesse de chercher un peu le potentiel de
Après le déjeuner, les participants ont pratiqué la danse Gumboot.
ces personnes-là. C’est ce qui doit changer.» Le déjeuner était, du même coup, une occasion de présenter les services et les programmes de santé mentale offerts chez Valoris. Dernièrement, dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, Valoris a organisé des activités dans les écoles de la région ayant comme thème TuNesPasSeul. Cet atelier avait comme objectifs de sensi-
biliser les jeunes à la santé mentale, d’élimi- ner la stigmatisation, d’outiller les élèves de stratégies de prévention et de les aiguiller pour l’accès à des services de soutien. La présentation a été suivie d’une dé- monstration de danse Gumboot par Just Aïssi. Il s’agit d’une danse africaine ou les participants sont vêtus de bottes de caout- chouc.
Souper-bénéfice contre le cancer
Un enfant sur cinq éprouve un problème de santémentale. Cela correspond à environ 500 000 enfants en Ontario qui font face à des problèmes d’anxiété, de dépression, de troubles de l’alimentation, de psychose et de trouble bipolaire. La Semaine de la santé mentale des enfants vise à sensibiliser les gens, à diminuer les stigmates et à promouvoir la compréhension du fait que de l’aide est à leur disposition et que le traitement fonctionne.
Photo fournie
Un souper spaghetti organisé par les employés de la Caisse populaire deHawkesbury, en collaboration avec les Chevaliers de Colomb, conseil 2183, a permis d’amasser un montant de 2365$, le 5 avril dernier. Celui-ci sera remis à la Société canadienne du cancer lors de la marche Relais pour la vie, à Maxville, le 6 juin. Sur la photo on peut voir le directeur général, les employés de la Caisse populaire de Hawkesbury et André Chamaillard des Chevaliers de Colomb, Conseil 2183.
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