FNH N° 1075 ok

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ECONOMIE

FINANCES NEWS HEBDO

MERCREDI 31 AOÛT 2022

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baisse du coût de production des énergies renouvelables, appelées à représenter près de 52% du mix énergétique en 2030, augmente incontestablement la compétitivité de l’eau dessalée. Faudrait-il le rap- peler, le poste énergétique repré- sente pas moins de 40% du coût du dessalement de l’eau. Le Maroc

se trouve ainsi dans une posture car l’énergie solaire est de plus en plus compétitive. A titre illustratif, pour certains projets de centrales solaires de 500 Kwh et d’1 MW, le coût du kwh s’affiche à moins de 30 centimes. Sachant que le coût du kwh de l’électricité d’origine fossile tourne autour de 1,07 DH. ◆

coût élevé du dessalement de l’eau de mer et sa forte consommation d’énergie. En effet, et malgré les évolutions technologiques, le des- salement de l’eau de mer demeure une technologie relativement chère par rapport aux techniques conven- tionnelles». Et d’expliquer : «Par conséquent, il n’est fait recours à cette technolo- gie qu’en cas d’absence d’alterna- tives à partir des ressources en eau conventionnelles. Parallèlement, les technologies les plus évoluées L’accroissement démogra- phique et l’élargissement du tissu économique et industriel au cours des dernières années sont autant d’éléments qui concourent à l’augmentation du volume des eaux usées col- lectées au niveau national. Et pourtant, le Maroc n’exploite pas suffisamment cette res- source qui relève du domaine public hydraulique au regard de l’arsenal juridique national rela- tif à l’eau. Le pays affiche une capacité de traitement des eaux usées de l’ordre de 70 millions de m 3 par an (contre un objectif fixé de près de 350 millions de m 3 ). Ce qui est faible par rapport au grand potentiel qu’affiche le Royaume. La capacité du Maroc qui a une marge de progression importante, conforte la néces- sité d’une plus forte mobilisa- tion de tous les acteurs publics et privés pour inverser cette ten- dance. D’autant que d’après la Banque mondiale, le Royaume est dans une situation de «stress hydrique structurel». Pour preuve, entre 1960 et 2020, les ressources hydriques renouve- lables disponibles ont diminué, pour passer de 2.560 m 3 à envi- ron 620 m 3 par personne et par an. Un grand poten- tiel à explorer

dans ce domaine sont utilisées pour réduire au maximum le coût du m 3 d’eau dessalée, notamment à tra- vers l’utilisation des techniques de pointe pour réduire la consomma- tion énergétique et en couplant le dessalement à des sources de pro- duction d’énergies renouvelables». Dans le même ordre d’idées, la

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