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météorologique plus de 50 ans à Lachute
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histoire. D’autant plus que ses don- nées sont doréna- vant disponibles, depuis l’été dernier, sur un site Internet du gouvernement. L’histoire de Rich- ard à de quoi im- pressionner. Celui qui a aujourd’hui 61 ans raconte que la station qu’il détient dans sa cour est gérée depuis 51 ans par sa famille. « La station est en fonc- tion depuis 1958. À cette époque, les données étaient recueillies par les Sœurs de Ste-Croix à Lachute - sur un
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que le gouvernement recueille ses données depuis 1958, c’est seulement depuis cet été qu’elles sont accessibles via ce site. Il est clair que Richard Trépanier est mé- téorologue amateur et qu’il se considère comme tel. Il vit sa passion et aime bien faire des rétrospectives des températures records qui ont eu lieu à Lachute. Ainsi, sel- on ses carnets d’observation, la plus basse température répertoriée à Lachute remon- te au 4 janvier 1981 avec -37 degrés Celsius et la plus forte température a eu lieu le 30 juin 1964 avec 35 degrés Celsius. Il indique observer que la température se réchauffe, surtout depuis les années 1990, mais reste toutefois prudent. La passion de Richard Trépanier a été contagieuse et a notamment piqué sa fille Noémie qui est devenue météoro-
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logue. Voici la station météorologique de Richard Trépanier qui contient notamment un pluviomètre, un pluviomètre à augets basculeurs, un nivomètre à écran de Nipher, un thermomètre abri météorologique, un thermomètre à maximum et un ther- momètre à minimum. Photo Julie Godin
ères en sciences. Les Lachutois pourront se réjouir puisque depuis cet été, les données que recueille Richard Trépanier sont publiquement dif- fusées via un site du gouvernement du Québec au http://www.mddep.gouv. qc.ca/climat/donnees/index.asp. Pour voir les données de Richard Trépanier, il suffit d’entrer la date de la veille dans l’espace aménagé à cet effet et de sélectionner le «X» positionné sur la ville de Lachute. Bien
site tout près d’ici - et c’est en 1961 que ces dernières ont demandé à ma mère si elle était intéressée à prendre la station mé- téorologique sous son aile », se souvient-il. Et quelle station! Des engins aux appar- ences pour le moins bizarroïdes la compo- sent. Ces outils font littéralement partie de la vie de Richard, lui qui n’avait que 10 ans quand la station météorologique est entrée dans sa vie. Bien qu’il soit travailleur social de métier, il a toujours continué à recueillir ses données pour être « témoin » du temps qui passe. « J’opère la station sans préten- tion. Je ne suis qu’un témoin et je me con- sidère privilégié de prendre les données à Lachute et de prendre soin de la station météorologique depuis aussi longtemps. À mon décès j’aimerais d’ailleurs léguer tous mes cahiers à la bibliothèque de Lachute pour qu’ils soient préservés pour la collec- tivité », explique ce dernier. Comme on peut le constater, la météo est une vraie passion pour lui, qui s’astreint à mesurer les précipitations et les degrés de température ressenties deux fois par jour quotidiennement et disons-le franchement « religieusement ». Et ce n’est pas tout. Il a même transmis sa passion à sa fille Noémie Trépanier qui a obtenu un diplôme de mé- téorologue après trois années d’études à l’université McGill. Malheureusement, Noémie est décédée en 2010 des suites d’un combat contre le cancer. Il pense souvent à elle. « Noémie ai- mait beaucoup son métier. Je me souviens qu’avant de partir en voyage, je l’appelais toujours pour savoir la température qu’il fe- rait à notre destination et elle se faisait un honneur de faire une recherche spéciale- ment pour nous, se souvient Richard Tré- panier. Il va sans dire que l’implication de Noémie est une fierté pour Richard Trépanier qui reconnaît que sa passion pour les sciences s’est aussi reflétée dans les choix de carri- ère de ses deux autres enfants. « Mon autre fille travaille dans le domaine biomédical - comme sa mère - et mon fils est dans le domaine des sciences informatiques », ex- plique-t-il avec fierté. Il reconnaît volontiers que sa passion et celle de sa conjointe - qui travaille dans le domaine de la santé - ont pu contribuer à développer des intérêts qui ont poussé ses jeunes à caresser des carri-
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