Carillon_2012_02_29

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca

«C’est un cercle vicieux »

balance. « Chaque fois que tu fais quelque chose, tu paies. Le BOF me charge 25 $ pour un relevé de compte et 400 $ pour réactiver le dossier. Je sais que tous les gouvernements sont cassés. Et tous ces frais vont dans les coffres del’État. Tupaies,tupaies;c’est jamais assez ». Le« cauchemar »estquasimentfini. Il a son permis de conduire; il peut travailler de nouveau. « Ça va se placer. Mais ma plus grosse inquiétude c’est qu’avec la crise financière, le monde va souffrir. Il va falloir que le système considère les dettes de la population et leur capacité à payer. Dans mon cas, ça coute bien trop cher pour rien. Le système ne respecte pas les droits des gens ».

« Je ne suis pas un plaignard », insiste le monsieur, mais c’est bien évident qu’il est frustré. « Le système n’est pas correct », lance l’homme qui a téléphoné au journal « et il est temps que quelqu’un parle de la pourriture du système ». Oui. Puis ? Le monde n’est pas un paradis ; tout le monde a des problèmes ; la vie est injuste. Mais il affirme qu’il n’est pas le seul qui a vécu un calvaire à cause d’un système qui est trop rigide et ne considère jamais les circonstances dans lesquelles se trouvent les individus. Il veut garder l’anonymat. « Je suis une victime du système. J’ai peur du système», selon M. X. Père de deux enfants, il a peur que si son nom est publié, le système va trouver un façon de le punir. Pour lui, le système comprend les avocats, les juges, et le Bureau des obligations familiales de l’Ontario. Son histoire est assez typique. Il a rencontré une femme en 2001; le couple a eu deux enfants ; la vie était belle. Mais éventuellement, la chicane a pris dans la maison. Le conflit lui a coûté cher. Il estime qu’il a dépensé 70 000 $ en frais d’avocats pour avoir la garde partagée de ses deux enfants. Son cas n’est pas rare. On sait que le taux de divorce au Canada est très haut. Plus d’un tiers des mariages finissent par un divorce. Et dans plusieurs cas, les couples ne sont pas capables d’arriver à une entente sans l’intervention des avocats. «C’est un cercle vicieux », selon M. X. Lors de son « cauchemar », il a engagé trois avocats différents. « Tout cela n’était pas bon pour mes enfants ». Depuis trois ans, il fait affaire avec le Bureau des obligations familiales. Selon le BOF : « Nous recueillons, distribuons et exécutons les paiements de pensions alimentaires pour enfants et pour conjoint. Nous aidons les familles de l’Ontario à obtenir les paiements de pensions alimentaires auxquelles elles ont droit en mettant à exécution les obligations de paiement ordonnées par le tribunal. Nous acheminons les paiements de la personne qui paie les pensions

alimentaires (le payeur) à la personne qui y a droit (le bénéficiaire) ». Le bureau est occupé. Chaque année, le BOF traite plus de 180 000 dossiers et sert près de 400 000 personnes. Le BOF recueille environ 650 milliards de dollars en paiements de pensions alimentaires et distribue ces paiements aux conjoints et aux enfants. Le BOF aide les familles de l’Ontario à obtenir les paiements de pensions alimentaires auxquels elles ont droit en mettant à exécution les ordonnances judiciaires. Le travail consiste à assurer le versement des pensions alimentaires du payeur au bénéficiaire. Si un payeur ne respecte pas ses responsabilités de paiement, le BOF a le pouvoir légal et la responsabilité de prendre des mesures d’exécution en vue de recouvrer les montants dus. Au début, M. X. était obligé de payer une pension de 750 $ par mois et 75 pour cent des dépenses extraordinaires à son ex. À l’époque, il faisait un bon salaire dans une industrie locale. Il avait gagné 60 000 $ en 2008. Mais, en 2009, lors des temps économiques difficiles, il a vécu des arrêts de travail, jusqu’à six mois. Son salaire est tombé à 25 000 $. « Durant cette période, j’avais tellement de stress, j’étais malade ». À un moment donné, il dut subir une évaluation psychiatrique à un coût de 4 000 $. La conclusion : il n’est pas dangereux, mais parfois, il est agressif. « Oui, je pouvais être agressif, mais je vivais tellement de stress… » Il a décidé de quitter son emploi, et il a arrêté de faire ses paiements de pensions alimentaires. «Je ne peux pas donner l’argent que je n’ai pas », dit-il. « Il faut qu’ils ajustent ma pension alimentaire ». Devant les juges, selon lui, il n’a jamais eu l’occasion d’expliquer son cas. « Je ne suis pas bon dans des situations comme celles-là. Les mots ne sortent pas correctement. Je fus tellement dégradé par mon ex devant les juges ». Entre-temps, il a rencontré une autre femme qui était propriétaire d’un commerce. Il fut alors convenu qu’à l’effet que « sa nouvelle femme faisait trop

d’argent », le montant de la pension serait fondé sur le revenu de leur ménage. « Le juge m’a demandé de sortir les papiers du commerce qui n’est même pas à mon nom. En tout cas, le commerce ne fait pas de profits ». Avec 9 000 $ en arrérages de paiements, son permis de conduire fut suspendu. «Comment puis-je travailler et gagner de l’argent si je n’ai pas un permis? » Il a fait des arrangements avec le BOF. Les paiements sont réduits à 350 $ par mois et 50 pour cent des dépenses extraordinaires. Le BOF efface 6 000 $ d’arrérages; il est en train de payer la

N é d ' u n e

r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

Paré

Les familles Paré sont à l’honneur. Bernard Clermont a participé à la préparation

de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres de sa mère

Evelyne Paré Clermont.

Le premier ancêtre au pays est Jean Paré, fils de Jean, maître charpentier et Suzanne

Cloquet de la ville et arrondissement d’Angers, Anjou (Maine et Loire), France. Il a

vingt-cinq ans au recensement de 1681. Sergent de la garnison à Montréal en 1681, 1683

et 1684, il est commandant des habitants du fort de l’église de Lachine. Jean Paré fils

exerce lemétier de son père. Le 20 octobre 1681 àMontréal, il épouseMarguerite Picard,

fille de Hugues et Anne Antoinette de Liercourt. De ce mariage sont issus quatorze

enfants baptisés à Lachine.

Jean Paré nous vient d’Anjou. « Somptueuse avenue d’eau des bateliers d’antan, la

Loire irrégulière trace l’itinéraire des châteaux. Son « Val » incomparable , jardin des

grands féodaux, fut la capitale de la France lorsque les souverains vagabonds

entraînaient d’une résidence à l’autre la cohorte des courtisans, des conseillers et des

favorites, brillantes caravanes dont les chariots transportaient coffres, argenterie et

tentures … » ¹ « L’Anjou a appartenu à une lignée de comtes héréditaires, les Foulques.

L’un d’eux, Geoffroy, aimait orner son chapeau d’une branche de genêt : d’où le

surnom de Plantagenêt resté attaché à sa lignée. » ¹

Générations

10 e

Diane, Robert, Bernard et Julie Clermont

n. à Montréal, Qc

9 e

Bernard Clermont – Helen Graham

m. le 1953-10-10 au Collège Loyola, Montréal, Qc

8 e

Evelyne Paré – Albert Clermont

m. le 1920-09-01 à Salaberry-de-Valleyfield, Qc

7 e

Charles Paré – Alphonsine Bergeron

m. le 1870-02-28 à Salaberry-de-Valleyfield, Qc

6 e

Basile Paré – Félicité Tabeau (aussi Lambron)

m. le 1834-09-29 à Sainte-Martine, Qc

5 e

Basile Paré – Claire Lefebvre

19 500 copies

m. le 1808-08-08 à Châteauguay, Qc

4 e

Jacques Paré – M. Françoise Poissant

m. le 1780-07-31 à Laprairie, Qc

3 e

Jacques Paré – Josephte Merleau (ou Merlot)

Fondé en 1947

m. le 1746-11-21 à Lachine, Nouvelle-France

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca

2 e

Jacques Paré – M. Anne Caron

m. le 1717-11-16 à Lachine, Nouvelle-France

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

1re

Jean Paré – Marguerite Picard

m. le 1681-10-20 à Montréal, Nouvelle-France

Jean Paré – Suzanne Cloquet

d’Angers, Anjou, France

Peu de temps après le mariage de Jean et de Marguerite, le roi fait parvenir cette

lettre à Joseph-Antoine Le Febvre de La Barre, le gouverneur. « C’est pourquoi j’estime

de mon service que vous travailliez avec soin à ramener les esprits de ces Iroquois par

la douceur, afin de n’être pas obligé de leur faire une guerre dans laquelle il n’y a rien

à gagner pour mes aujets et pour peu qu’elle dure les mettrait dans une extrême misère.

» ²

1. Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989

2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau

Pédagogique, 1970

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon

449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 ; tél. : 613-632-7678

Made with FlippingBook Online newsletter