Carillon_2017_06_01

« Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas »

Le constable Jason Chenier de la PPO de Hawkesbury le répète sans cesse... il faut boire de manière responsable et si on a trop bu, il faut laisser le volant à quelqu'un d'autre. Malgré ce message, la PPO continue d'arrêter des gens qui conduisent avec des facultés affaiblies. En fait, la tendance était à la hausse dans la région l'an dernier. —photo Élise Merlin

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Des moyens de contrôle renforcés Selon la PPO, l’alcool est l’un des facteurs les plus connus concernant les accidents de la route. « Plus récemment, l’utilisation du cellulaire et le textage sont les causes prin- cipales des accidents, a expliqu é M. Ch é nier. Mais ceci n’e st pas un acte criminel alors que conduire sous l’effet de l’alcool en est un en Ontario. C’est donc la première cause d’accident qui relève du (code) criminel. » La limite autorisée est lamême pour tout le monde : 0,80 mg. Les agents de la PPO encouragent les gens à ne pas consommer d’alcool, ni de drogue, pas du tout. « Nous avons renforcé les contrôles et si quelqu’un a l’intention de boire ou de prendre des dro- gues, c’est mieux de faire des arrangements avant », a recommandé M. Chénier. « Soit ils peuvent prendre un taxi, soit rester chez quelqu’un ou encore choisir un ami qui ne consomme rien, pour ne pas prendre la chance de se faire arrêter. » Depuis 2016, les sanctions criminelles sont dorénavant les mêmes pour l’alcool et la drogue, au niveau provincial. Les moyens de contrôle de la police sont donc renforcés, mais restent les mêmes.

L’homme originaire de Vankleek Hill avait plus de 0,80milligramme d’alcool dans son sang. Le jeune homme de 35 ans a donc été arrêté et inculpé en vertu du Code criminel du Canada. Son véhicule a été saisi pendant sept jours et son permis a été suspendu pour de 90 jours. Il a comparu devant le tribunal en mai dernier à L’Orignal. M Ch é nier de la PPO reconnait que le taux d’alcool auto- risé en Ontario, soit 0,80 milligramme, est parfois dépassé très largement. « Des taux d’alcoolémie deux à trois fois supérieurs à la limite autorisée ne sont pas inconnus dans la région. » Puis, le 19 avril dernier, un homme de 25 ans a été arrêté à L’Orignal vers 1 h du matin, après qu’il eût perdu la maitrise de son véhicule. Heureusement pour lui, il n’a subi aucune blessure. Le passager qui l’accompagnait a été légèrement blessé. Durant l’enquête, le policier a découvert que M. Dupont conduisait à ce moment-là avec un taux d’alcoolémie supérieur à 0, 85 mg dans le sang. Ce dernier s’est donc vu re tirer son permis de conduire sur-le-champ, et ce, pour 90 jours. Il a comparu à L’Orignal le 24 mai dernier.

« On fait souffler les personnes dans un éthylotest, ce qui nous donne un aperçu du taux d’alcool chez la personne. Si c’est positif, c›est-à-dire au-dessus de la limite, on l’emmène au poste de police, a indiqué M. Chénier. Parfois on ne fait pas souffler les personnes tout de suite, car c’est évident qu’ils ont consommé. À voir leur façon de conduire, ça saute aux yeux et on procède à l’arrestation immédiate. » Un deuxième test est effectué au sein du poste de police avec un éthylomètre, unemachine qui permet de détecter le taux d’alcoolémie exact. Une prise de sang est effectuée en cas d’accident ou si la personne n’est pas apte à souffler dans un éthylomètre. Les conséquences d’une arrestation concernant l’alcool peuvent être variées et graves, passant d’une amende à la suspen- sion du permis de conduire, voire la prison. « Nous faisons beaucoup de patrouilles de contrôle les fins de semaine et dans le temps des Fêtes a préciséM. Chénier. Il y a aussi des gens qui nous appellent pour nous signaler des personnes qui ont consommé de l’alcool et qui prennent le volant », a-t-il conclu.

Entre 2015 et 2016, la Police provin- ciale de l’Ontario (PPO), détachement de Hawkesbury, a noté une légère augmen- tation des incidents liés à la conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou les drogues. Pourtant, la police ne cesse de prévenir le public. En effet, en 2015, 52 incidents routiers mettant en cause l’alcool ou les drogues ont été colligés par la PPO de Hawkesbury. En 2016, ce chiffre a grimpé à 59 incidents. Jason Chénier, constable à la PPO de Hawkesbury, note que les hommes sont les plus souvent concernés par ces incidents. « On remarque un nombre plus important d’hommes qui conduisent sous l’effet de l’alcool ou des drogues, ou des deux, dans les accusations portées lors d’un incident », a noté M. Chénier. Quelques scénarios typiques En avril dernier, les agents de la PPO ont reçu une plainte au sujet d’un homme assis sur le siège du conducteur de sa voiture, qui semblait ivre et prêt à prendre le volant.

Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le jeudi 1 juin 2017

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