Carillon_2012_05_30

OPINIONS

editionap.ca

L’éditeur JevousécrispourvousexprimermonmécontentementconcernantunarticlequeSébastienPier- roz, journaliste d›EAP, a publié à mon sujet dans vos journaux locaux. M. Pierroz cite M. Quinn, de l’Association libérale de Glengarry-Prescott-Russell : « Lorsque Pierre Lemieux s’indignait contre le Festival écossais de Maxville car les filles portaient des jupes au dessus des genoux, je pense que c›est un peu trop. » M. Quinn, du Parti libéral, tient là des propos absolument faux, qui déforment la réalité. En fait, sa déclaration le fait bienmal paraître et en dit long sur la triste situation des libéraux de GPR. Pour sa part, M. Pierroz a négligé son travail de journaliste en ne vérifiant pas la véracité de la déclaration. La vérité, c’est que j’ai fièrement encouragé mes quatre filles à pratiquer la danse écossaise et celtique pendant plus de 10 ans et que, dans mes fonctions de député, je soutiens vivement les Jeux écossais et toute leur programmation. Je demande seulement le respect des faits et de la vérité. Pierre Lemieux ,Député, Glengarry-Prescott-Russell « Je vous écris pour vous exprimer mon mécontentement » La salubrité des aliments n’est pas compromise

La politique et nos droits

La politique et la religion. Le bon sens dicte que les gens ne mélangent pas les deux sujets et que tout le monde doit respecter la séparation de l’État et l’Église. Par ailleurs, il y a des politiciens, comme Pierre Lemieux, qui affiche leurs valeurs per- sonnelles dans le forum public. « J’ai mes valeurs. Je ne vais pas les changer parce que je fais de la politique. Ce ne serait pas honnête et contraire à mes principes d’intégrité », dit le député fédéral de Glengarry- Prescott-Russell. Plusieurs sont dérangés et fâchés quand le député, un fervent catholique, vantent ses positions personnelles contre l’avortement et la légalisation de la prostitution. Pour plu- sieurs, ces convictions confirment que M. Lemieux est trop conservateur et trop débran- ché de la réalité moderne. Par ailleurs, M. Lemieux confirme qu’il est effectivement très au courant des pensées des gens ordinaires. Outre les moyens conventionnels de communication, le député conservateur utilise une stratégie rarement vue aujourd’hui – il distribue ses messages à la sortie de l’église. Dans l’esprit de plusieurs, le débat sur l’avortement est fermé depuis plusieurs années. Et plusieurs pensent que les idées des croyants conservateurs ne contribuent rien au dialogue public. Pas surprenant que les adversaires de M. Lemieux le condamnent. « Depuis que les Conservateurs sont en majorité au Parlement, M. Lemieux est dé- sormais plus confiant d’afficher ses convictions. C’est dommage et même dangereux. Ça va trop loin. La séparation des valeurs religieuses et politiques doit être une valeur primordiale », lance Connor Quinn, le président de l’Association libérale fédérale de Glen- garry-Prescott-Russell. Robert McDonald, porte-parole du Nouveau parti démocratique de Glengarry-Prescott-Russell déclare : « On peut regretter que Pierre Lemieux s’aligne de plus en plus sur une forme de conservatisme moral déjà très en vogue aux États-Unis. » M. Lemieux est la cible des critiques parce que, entre autres, il appuie une suggestion de former un « comité spécial chargé d’examiner la définition de l’être humain, qui est fondée sur une loi datant de 400 ans, et de faire rapport à la Chambre des communes de ses constatations fondées sur des preuves médicales modernes. » Selon lui, au Canada, la loi prévoit qu’un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti vivant du sein de sa mère et que cette définition est fondée sur l’ancienne common law britannique du XVIIe siècle, il y a 400 ans. M. Lemieux a dit : « Il est surprenant qu’une définition juridique aussi fondamentale et importante ne tienne aucun compte des découvertes de la science médicale moderne. Par exemple, le développement et la santé des enfants non encore nés sont maintenant beaucoup mieux connus grâce aux inventions médicales comme l’imagerie ultrasonore. De nos jours, il n’est pas inhabituel que les médecins procèdent à des opérations in utero afin de corriger des problèmes qui se présentent lorsque l’enfant est toujours dans le sein de sa mère. » « Fait à remarquer, selon un récent sondage Angus Reid, 79 % des Canadiens ne savent pas que la loi au Canada ne reconnaît et ne protège les intérêts des êtres humains qu’au moment où ils sont sortis vivants du sein de leur mère. En outre, un sondage Environics a déterminé que, après avoir été informés du développement de l’enfant avant la nais- sance (par exemple, les battements de cœur peuvent être entendus à 13 semaines et l’enfant peut sucer son pouce à 14 semaines), 72 % des Canadiens sont d’accord pour qu’on réforme la loi ». La majorité appuie sa position sur la prostitution, selon lui. M. Lemieux a dernièrement exprimé sa déception devant la décision de la Cour d’appel de l’Ontario de décriminaliser les maisons closes, disant qu’il en résulterait un plus grand accès à la prostitution et donc une plus grande exploitation des jeunes et des femmes vulnérables. Un sondage démontre que 60 pour cent des citoyens veulent que la prostitution de- meure illégale, a dit le député. Les conservateurs ont un mandat clair. « Les Canadiens nous ont demandé de légiférer pour lutter contre le crime, protéger les victimes et freiner le trafic d’êtres humains. Un accès accru à la prostitution ne sert aucun de ces objectifs. Le crime organisé est déjà lourdement engagé dans les activités de prostitution, et je crains que la récente décision ne favorise énormément ces activités. La décision facilitera également l’exploitation de jeunes et de femmes vulnérables et fera augmenter le trafic d’êtres humains. » On sait que depuis quelques mois, notre député porte un autre chapeau - la prési- dence du Groupe d’Amitié Parlementaire Canada-Saint-Siège. Le groupe « est un forum d’échanges entre parlementaires pour ce qui concerne les intérêts partagés avec le Vati- can, par exemple la promotion des droits de la personne et de la liberté de religion par- tout dans le monde ». Est-ce que M. et Mme Tout le Monde sont vraiment offusqués par le mélange de poli- tique et religion. Comme l’ancien député fédéral libéral Don Boudria avait mentionné : « Les gens ont voté pour lui. Ils savaient à quoi s’attendre. Il faut rendre à César ce qui appartient à César; Pierre Lemieux a toujours été fidèle à ses convictions. » Il ne faut pas oublier que tout débat public est possible parce que tout le monde a des droits. M. Lemieux exerce son droit démocratique. Nous ne sommes pas obligés de l’appuyer dans ces dossiers controversés, mais il mé- rite notre respect.

Le député Frank Valeriote fait encore passer la politique avant la sécurité des Canadiens et de leurs produits alimentaires. Voyons les faits. La salubrité des aliments canadiens n’est nullement compromise par le Plan d’action économique de 2012. Au contraire, le budget prévoit une enveloppe supplémentaire de 51 millions de dollars sur deux ans pour renforcer la sécurité alimentaire, et ce, en sus des 100 mil- lions de dollars prévus l’an dernier. Depuis 2006, l’ACIA a reçu des fonds pour engager 733 nou- veaux inspecteurs, dont 170 pour l’inspection des viandes. M. Valeriote s’est prononcé contre ces investissements dans la salubrité alimen- taire. Notre gouvernement continuera d’appuyer l’important travail de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et de ses inspecteurs. Nous ne reproduirons pas les erreurs des libéraux qui nous ont précédés et qui ont choisi d’équilibrer le budget en sabrant dans les paie- ments de transfert aux provinces et en affaiblis- sant les programmes essentiels de salubrité alimentaire. Notre gouvernement recherche les gains d’efficience, veut éliminer la redondance et cible les investissements qui bénéficient réel- lement à la salubrité des aliments. Par exemple, comme il a été annoncé il y a près d’un an, trois provinces reprennent à leur charge l’inspection de leurs propres installations, comme le font déjà d’autres provinces. La salubrité de la vi- ande traitée dans ces installations ne fluctuera

pas, car toute la viande produite au Canada, dans des usines sous inspection provinciale ou fédérale, doit répondre aux critères de sa- lubrité de la loi sur les aliments et drogues. Les Canadiens ont donné à notre gouverne- ment le mandat de renforcer la salubrité ali- mentaire tout en équilibrant le budget. C’est exactement ce que nous faisons. Les familles canadiennes peuvent continuer d’acheter leurs produits en toute confiance, sachant qu’ils répondent aux normes les plus rigou- reuses—elles ne méritent rien de moins. Pierre Lemieux, député

PROFESSIONNELS AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ

Dr. Violaine Tittley Dr. Isabelle Kirkey Votre vue, nous l’avons à l’oeil 480, rue McGill, Hawkesbury 613-632-4197

Denturologistes Mélanie Lacroix DD Serge M. Lacroix DD 225, rue Main Ouest, pièce 102 Germain Charron d.d. DENTUROLOGISTE SUR RENDEZ-VOUS 299-3, rue Principale, Grenville (Qc) J0V 1J0 1 819 242-3618 122-3, rue Principale, St-André-Avellin (Qc) J0V 1W0 1 819 983-2763

Hawkesbury (Ont.) K6A 3R7 Tél. : 613.632.0780

Made with FlippingBook - Online catalogs