Express_2011_10_21

Un patient quitte l'urgence seul, hors d'état selon son épouse

chantal.quirion@eap.on.ca H AWKESBURY

Mme Lévesque explique que lorsqu’il a été admis à l’urgence, son conjoint a reçu une dose importante de médicaments pour l’aider à dormir. Depuis un accident de voiture en 2008, il souffre d’angoisse. Lorsqu’il s’est présenté à l’HGH, il n’avait pas fermé l’œil depuis quatre jours. Sa médication habituelle a été augmentée de façon considérable par le médecin de veille, rapporte Mme Lévesque. Celle-ci devait téléphoner à huit heures. « À l’hôpital on m’avait dit de téléphoner avant d’aller le chercher parce que s’il dormait encore on le laisserait se reposer. » Finalement, M. Lévesque était debout et avait reçu son congé. « Je ne comprend pas qu’on ait pu laisser partir une personne intoxiquée comme ça. J’ai téléphoné à l’hôpital et j’ai demandé pourquoi? On m’a dit que l’ordre avait été donné de le laisser partir s’il se réveillait. Mais je le répète, il n’était pas en état de sortir. Ça été avant l’heure du souper avant qu’il commence à revenir. Nous, si on fait un party à la maison et qu’il y a de l’alcool, on est responsable des gens qui repartent. Comment se fait-il qu’un hôpital n’ait pas une responsabilité semblable? » Pour sa part, le principal intéressé dit n’avoir aucun souvenir de son retour. Du côté de l’HGH, le coordonnateur des communications Martin Lacelle indique que le protocole de l’établissement est clair. Si le patient a reçu son congé, il n’est pas du ressort du personnel médical de le retenir, cela irait même à l’encontre de ses droits. Cependant, toujours selon lui, le protocole exige qu’une réévaluation soit faite si le patientn’estpas jugéapteàquitter l’urgence. Dans le cas présent, le patient a reçu son congé à 8 heures du médecin qui lui a du même coup, remis une prescription, selon M. Lacelle. Normalement, le patient aurait dû avertir l’infirmière avant son départ, de

La procédure de mise en congé d’un patient est-elle adéquate à l’urgence de l’Hôpital Général de Hawkesbury ? À la suite d’un incident la semaine dernière, l’établissement indique que la politique sera révisée à la lumière des faits et que si des améliorations s'avèrent nécessaires, elles seront apportées. Une dame d’Alfred, pour sa part, est complètement outrée. « Je n’ai plus aucune confiance », affirme Denise Lévesque. La semaine dernière, elle s’est rendue chercher son époux qui avait été admis pour la nuit à l’urgence. Au téléphone, il lui a dit qu’il pouvait sortir. Il était huit heures du matin. « J’ai trouvé qu’il avait la voix pâteuse, on aurait pu croire quelqu’un qui avait bu », dit-elle. Elle part aussitôt et raconte son étonnement lorsqu’arrivée sur la rue Spence à proximité de l’Hôpital, elle l’aperçoit. « Il était dans la rue! J’ai freiné aussi vite et je lui ai demandé ce qu’il faisait là. Il n’en avait aucune idée, on aurait dit un somnambule. Il aurait pu se faire frapper. » Elle juge son comportement tout aussi inquiétant. « On aurait dit qu’il avait des hallucinations. Il essayait d’attraper je ne sais trop quoi d’imaginaire. Ensuite, il a pris du change qui traînait et a essayé de le manger. J’ai dû lui enlever des mains tout en conduisant. J’aurais autant pu causer un accident, dit-elle. Ça fait 28 ans que je suis avec mon mari et jamais je ne l’ai vu comme ça. » Fâchée qu’on ait pu le laisser sortir dans cet état, elle préfère le ramener à la maison. « Il n’était même pas capable de sortir son pied de l’auto. Mon fils de 16 ans a dû m’aider pour le transporter. »

sorte qu’elle lui donne les informations relatives à sa prise de médicament et les précautions à prendre. Si alors, l’état du patient avait été jugé inapte, elle l’aurait probablement décelé. « On ne sait pas, peut-être qu’il est parti sans saluer l’infirmière, sans dire bye à personne. Si le patient part de sa propre volonté sans avertir le personnel médical, de un, on ne peut pas le retenir et de deux on ne peut pas courir après lui dans la rue. Peut-être que l’infirmière lui adit d’attendre dans la salle et qu’il a décidé de sortir. Il y en a beaucoup qui sortent pour rejoindre la personne qui vient les chercher. Ce n’est pas inhabituel. Aussi, il se peut que son état se soit détérioré après. » M. Lacelle indiquequ’envertudesclauses de confidentialité, il ne peut dévoiler les détails relatifs au dossier. Il assure cependant avoir signalé le cas

aux instances concernées. Il soutient aussi qu’à la suite du suivi effectué, le personnel en poste au moment des faits a répondu unanimement que la procédure a été suivie. « C’est sûr que c’est désolant que Monsieur se soit retrouvé dans la rue et on le regrette. Il y a peut-êtrematière à révision et s’il y a lieu de corriger au niveau de la procédure, on prendra les moyens nécessaires. Cela peut prendre un peu de temps mais si on voit que c’est un manque au niveau des services c’est sûr qu’on va le faire. Il va y avoir un suivi. » Mme Lévesque n’est pas rassérénée pour autant. Elle persiste et signe, il est inadmissible que son mari ait pu quitter les lieux dans cet état. « Ça ne prend pas des études poussées pour voir qu’il était complètement drogué. Mon point est le suivant : évaluez votre patient avant de le laisser partir. »

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